mardi 20 août 2024

Piney un village de l'Aube


Piney est dérivé du nom pisiniacus, composé de Pisini,nom d'homme latin et du suffixe gaulois Ac, marquant les noms de lieux.

C'est donc un domaine gallo-romain possédé par Pisinus, établi en ce lieu entre les 1er et 4ème siècles près de la voie romaine Troyes-Naix-les-Forges, appelée les chemins des romains. Cette ancienne voie constitue la limite avec la commune voisine d'Onjon.

Avant la révolution, la commune s'appelait Piney-Luxembourg en l'honneur des seigneurs du lieu, la

Maison de Luxembourg

Après la 1ère Guerre Mondiale, les PTT suggérèrent de donner des noms de complément à de nombreuses communes pour éviter les confusions. Piney demanda alors le nom de Piney-Luxembourg, mais ce fût refusé par peur de voir le courrier s'acheminer vers le Grand-Duché. Revanche tardive, la commune a adopté les armes du Luxembourg en les entourant d'une bordure d'or chargée de huit quintefeuilles de gueules, symbolisant la Forêt d'Orient, divisée au XVIe siècle en deux parties, l'Orient de Brienne et l'Orient de Piney.

Le territoire de Piney comptait autrefois de nombreuses vignes dans les lieux-dits « les Grandes Treilles », « les Vignes de Villiers », « les Plants »? Il existait deux corderies à Piney, celles de M. Guyot et M. Clément, qui fabriquaient des cordes, avec des fibres issues de l'écorce du tilleul, jusque milieu du XIXe siècle. Les bâtiments existent encore.


Eglise saint martin de Piney


En 869, Charles le Chauve fit restituer Piney à l'église de Lyon, qui la vendit au milieu du XIIIe siècle au comte de Champagne.

L'importante seigneurie de Piney fut érigée en duché, puis en duché-pairie en 1576 et 1581 en faveur de François de Luxembourg. Sa petite-fille épousa Charles-Henri de Clermont-Tonnerre, et leur fille unique apporta Piney à son mari, François-Henri de Montmorency, maréchal de Luxembourg ; les Montmorency-Luxembourg gardèrent Piney jusqu'à la Révolution.

Église refaite en 1877-1878 dans un essai heureux de style du XVIe siècle.

La nef du XVIe siècle et les partie basses et occidentale des bras du transept (restes des arcs des anciens bas-côtés) ont été conservées.

Période(s) principale(s) : 16e siècle

Période(s) secondaire(s) : 4e quart 19e siècle

Dates : 1878 (daté par source, daté par travaux historiques

Église Saint-Martin, édifiée au XVIe siècle. Menacés de ruine, son chœur et son transept ont dû être démolis en 1877. C'était une paroisse du doyenné de Brienne, à la collation de l'évêque, elle avait comme succursales : Brantigny, Villeloque, Villers-le-Brûlé. 

L'église des XVIe et XVIIe siècles était sur un plan rectangulaire avec une abside en saillie, 31 m de longueur, 21,8 m pour la nef et 13 m de hauteur sous nef. L'abside à cinq pans était voûtée. Le portail était remanié en 1735. Mais menaçant ruine, elle devait être rebâtie au XIXe siècle. 

Le chœur et les transepts furent rebâtis en 1877 par l'architecte Roussel. Mais faute de crédits, de grandes parties furent détruites, car en mauvais état en 1884 et 1888.


Dans cette église le tableau « L'adoration de la Vierge » du XVIIè siècle replacé après restauration. Cette toile représente la Vierge adorée par Charles-Henri de Clermont-Tonnerre, duc de Luxembourg et de Piney et Marguerite-Charlotte de Luxembourg, accompagnée de Charlemagne et de sainte Marguerite

Adoration de la Vierge par Charles-Henri de Clermont-Tonnerre et sa femme, 
avec leurs saints patrons : Saint Charlemagne ; sainte Marguerite ; Vierge ; prière

Huile sur toile H = 280 ; la = 195    Toile du XVIIe

Charles-Henri de Clermont-Tonnerre était de duc de Luxembourg et de Piney.

Mgr Marsat, cons. AOA, lors de l'établissement de la liste en 1980.

Restauré par S.A.H. en 1985.



Chapelle Notre-Dame-des-Ormes (chapelle du cimetière)

Du début XVIe siècle. Elle fût bâtie à la place d'une chapelle en ruine. Elle possède un plan carré avec une abside à trois pans. La porte d'entrée est flanquée de deux petites fenêtres carrées percées à hauteur d'homme pour permettre de regarder à l'intérieur et d'encourager la prière et l'aumône du pèlerin. Autrefois, elle donnait lieu à un pèlerinage qui avait pour but d'honorer Notre-Dame-de-Pitié dont la fête principale se déroulait à la fin du mois d'août.



Halle de Piney :



La halle, érigée par et pour le premier duc de Piney, François de Luxembourg, après son acquisition, en 1607, de la maison qui lui fait face, connue aujourd’hui sous le nom de Pavillon des Luxembourg.

Sous son immense charpente dont le toit descend très bas, les ducs ont emmagasiné la part des récoltes leur revenant.



Au XVIIIe siècle, on l’utilise 4 fois l’an pour les foires et tous les mardis pour les marchés. (De nos jours encore le marché s’y tient le mardi).

Pendant la Révolution, la halle, devenue bien national, est mise en vente. Trop pauvre, la commune ne peut l’acheter, le maire de l’époque, Louis-Charles Loyer, s’en porte acquéreur. Rendue aux ducs de Piney en la personne de Charles de Montmorency, revenu d’exil après l’amnistie des exilés rentrés en France accordé par Napoléon, elle devient propriété de Pierre Lesterp, l’homme d’affaire des ducs depuis leur exil, qui la revend cette fois-ci, le 10 janvier 1821, à la commune.

Une anecdote qui a trait à la halle : au lendemain de la bataille de la Rothière (le pays est en pleine campagne de France) l’armée, sous le commandement du général de Ségur, fait halte à Piney. Une bande de Cosaques, qui a repéré les bagages de l’Empereur sur des chariots stationnés sous la halle, attelés de mulets, tente de s’en emparer. Chassé par de Ségur, c’est finalement l’arrivée de Napoléon et de son état-major protégé par sa garde qui les mettra en fuite.

Il établit son quartier général dans la demeure seigneuriale où il passe la nuit du 2 au 3 février. Que Napoléon ait fait ses études à Brienne-le-Château n’est que coïncidence.

En 1876, le 25 septembre, on décide de supprimer les deux travées d’extrémités de la halle.

En 1908, on y aménage une salle des fêtes, que l’on transformera en poste de secours après la dernière guerre.

En 1998, elle est restaurée en son état d’origine, y compris les deux travées supprimées un siècle plus tôt

La halle est un élément remarquable de Piney. Dite « plus grande halle en bois du département » elle l’est aussi de toute la région du Grand Est, et parmi les plus grandes et les plus belles des halles en bois de France

Le pavillon des Luxembourg



Le comte de Brienne, Antoine II de Luxembourg et Marguerite de Savoie, sa femme, ont trois fils : Jean, qui succédera à son père à Brienne, Antoine, qui sera le soldat et François le religieux. Les deux derniers se partagent la baronnie de Piney. Antoine tué au combat, François quitte la robe pour l’épée qu’il met au service de son roi, Charles IX, sous le commandement de son chef des armées, Henri de Valois, futur Henri III. Devenu roi à son tour, Henri le remercie de ses « bons et loyaux services » en érigeant Piney en duché en 1576, puis en pairie 5 ans plus tard.

Le duché comprend une trentaine de villages, son immense richesse lui vient essentiellement de ses propriétés forestières de la forêt d’Orient…

Marié à Diane de Lorraine-Aumale, cousine de la reine Louise, ils habitent l’immense château féodale de Pougy. Pour sa proximité d’avec le Louvre, résidence royale, il a acheté un hôtel particulier, chemin du Val Girard, en 1570.

En 1597, il perd son épouse. Deux ans plus tard il se marie en secondes noces avec la sœur de la reine Louise, Marguerite de Lorraine-Vaudémont.

En 1607, une grosse maison est à vendre en plein centre de son village-titre. Etage à colombages sculptés, rez-de-chaussée en briques d’argile assorties de de pierres calcaires, tout comme la cheminée de gauche et le dos du conduit de fumée depuis l’âtre Il a 65 ans. Il l’achète, en fait le centre administratif de son duché, et remplace la vieille petite halle vétuste qui se trouve sous ses fenêtres par celle que l’on connaît aujourd’hui.

En 1612, deux ans après la mort d’Henri IV, il accepte de vendre son hôtel parisien à la veuve du roi, Marie de Médicis, qui en fera la base de son palais qu’elle aurait voulu que l’on appelle « de Médicis » mais que les Parisiens qui ne l’aimaient guère ont continué d’appeler « de Luxembourg » en l’honneur du duc de Piney, comme le rappelle la plaque commémorative fixée à l’entrée du Petit Luxembourg, résidence aujourd’hui du président du Sénat.

Aujourd'hui cette maison est occupé par un ami vétérinaire.

 Les hameaux

BRANTIGNY :

 Était un domaine gaulois ou gallo-romain possédé par Brantinius avant le 3ème siècle. Une tombelle celtique proche du village indique l'existence d'un habitat très ancien, de l'âge de bronze ou de l'âge de fer. Le château actuel succède à deux précédents édifices : les caves et sous-sol du premier château du 15ème et le bâtiment appelé « pavillon Henri IV » du second château. L'actuel château fût commencé par François Marquis des Reaulx, conseiller au parlement de Paris. Son fils René-François poursuivit et acheva les constructions. Il édifia les écuries, les communs fermant la cour d'honneur et la chapelle qui s'éboula en 1798.


L'église paroissiale en forme de croix latine, du 16ème siècle, est dédiée à l'Assomption de la Vierge. Les fonds baptismaux du 16ème représentent le baptême du Christ. Le vitrail de Saint-Roch, saint guérisseur de la peste, datant de la seconde moitié du 16ème siècle, attire l'attention.

VILLIERS-LE-BRULE :

 Au Moyen-Age, Villiers désignait une grande ferme. L'appellation « Le Brûlé », qui a permis la distinction avec les autres Villiers, semble due à un incendie survenu vers le 12ème siècle. Il s'agit alors d'une ferme établie vers les 11ème et 12ème siècles. Son église du 16ème est dédiée à Saint-Didier.


VILLEVOQUE

C'était un domaine rural possédé par l'évêque de Troyes. Son église est dédiée à l'Assomption. Elle date du XIIe siècle et a été remaniée au XVe. Dans un vitrail du XVe siècle, se trouve la représentation des donateurs : Hugues d'Alichamps et son épouse Jehane Duru.

Chapelle st Germain

Le village de Piney, situé sur la route d’Orléans à Nancy, à une vingtaine de kilomètres de Troyes, est une ancienne baronnie érigée en duché en 1566 puis en pairie en faveur de François de Luxembourg en 1581. Jusqu’à la Révolution, la commune portait le nom de Piney-Luxembourg. Les hameaux de Villevoque, Villiers-le-Brûlé et Brantigny lui ont été rattachés par arrêté en 1795. Villevoque tire son nom de la villa Episcopi, Ville-l’Évêque. La chapelle Saint-Germain, à trois kilomètres de Piney, aurait été fondée en 1140, mais l’édifice actuel date des grandes campagnes de reconstruction champenoises du XVIe siècle. À partir de 1677 elle devint le siège d’une cure. L’église se compose d’une courte nef unique de 8,50 m de long sur 6,50 m de large, et d’un chœur, plus haut et plus large que la nef, de 9 m de long sur 7,50 m de large, terminé par une abside à trois pans. Au XIXe s., une sacristie est venue s’accoler au chevet, obstruant la baie d’axe. Une flèche élevée au XVIIIe s. se dresse à la jonction de la nef et du chœur. Elle fait partie des campagnes de reconstruction des flèches sur les nefs des églises auboises à cette époque. Son beffroi ne contient plus qu’une cloche du XVIe s. datée de 1564. Le chœur, contrebuté par quatre contreforts, est éclairé au sud par trois baies en arc brisé mouluré sans remplage, en partie murées, et au nord par deux fenêtres l’une, similaire à celle du sud, l’autre simplement ébrasée comme celles de la nef. La façade occidentale est percée d’une simple porte cintrée surmontée d’un petit auvent. Le vantail ancien du portail est déposé dans la nef ; le vantail actuel en est une copie.

Les fenêtres du chœur avaient conservé des restes de vitraux Renaissance qui, étant donné l’état de l’édifice, ont été déposés en 1985 au trésor de la cathédrale de Troyes. Il s’agit principalement d’un calvaire avec Marie­ Madeleine du début du XVIe s., classé Monument historique, avec au-dessous quatre donateurs : le père agenouillé, vêtu de son armure et ses trois fils qui se tiennent derrière lui ; on remarque aussi des phylactères et des fragments d’inscriptions. Des vestiges d’autres verrières ont aussi été mis en caisses, personnages, grisailles, bordures, inscriptions, dont l’une porte la date de 1529.

L’édifice, resté fermé pendant plus de dix ans, présentait de graves désordres : assemblages de la charpente détériorés, désorganisation des maçonneries des contreforts et des soubassements. L’utilisation, lors de restaurations anciennes, de matériaux hétérogènes, briques, pierre de taille, tuileaux…, avait encore aggravé son état, créant des lézardes et déstructurant les maçonneries.

Déjà, dans les années cinquante, le pignon ouest avait été doublé par un mur en parpaings. En 1994, l’église a été étayée pour tenter de contenir les désordres dans l’attente de travaux. Des batteries d’étais ont été posées à l’intérieur et à l’extérieur de l’édifice pour éviter le déversement des murs tandis qu’un portique de bois soutient le clocher. Dès 1984, la Sauvegarde de l’Art français a subventionné les travaux réalisés sur trois édifices de la commune de Piney : la chapelle de l’Assomption de la Vierge, la chapelle de pèlerinage de Notre-Dame des Ormes et l’église Saint-Didier du hameau de Villiers-le-Brûlé.

En 2000, elle a participé, à hauteur de 24 392 €, à la restauration des maçonneries, de la charpente et de la couverture, y compris la flèche, de la chapelle Saint-Germain : drainage et reprise des fondations, chaînage de la partie supérieure des murs, pose des barres d’ancrage, remaillage des maçonneries et restauration des parements de la façade sud et du chevet, dépose et réfection de la charpente, couverture en tuiles plates et flèche en essentes de châtaignier. Les travaux devraient se poursuivre par la réfection intérieure de l’édifice.

DOMAINE DE  RACHISY

C'était un domaine franc possédé par Radgus au Ve siècle, près de la voie romaine Troyes-Naix-les-Forges. La ferme actuelle occupe l'emplacement d'un ancien manoir du XVIe dont on peut encore voir les fossés. Il appartenait à l'abbaye de Saint-Martin-és-Aires, provenant d'une donation d' « Ulric ou Oury de Piney » en 1121.

Piney est la plus vaste commune du Parc. Elle abrite donc les paysages, la faune et la flore qui font la renommée naturaliste du territoire : forêts, oiseaux d'eau des lacs et étangs, plantes sauvages de Champagne sèche ou humide? C'est sur ce territoire qu'a été édifiée la Maison du Parc dans une ancienne ferme d'architecture typiquement champenoise, et plus précisément la grange et les remises de l'étable, sur une parcelle forestière appartenant alors au Centre hospitalier de Troyes.


Inaugurée le 29 octobre 1973, la Maison du Parc est l'élément central de la gestion et de l'animation du Parc naturel régional de la Forêt d'Orient. À côté de celle-ci, une longère, bâtiment en ossature en bois, autrefois en place à Lusigny-sur-Barse, a été reconstruite.

Le Pavillon Saint-Charles, construit en 1840, était un ancien lieu de rendez-vous de chasse du Duc Charles-Emmanuel de Montmorency-Luxembourg. Celui-ci le vendit aux hospices de Troyes avec la forêt attenante le 12 février 1853. D'abord transformé en maison forestière, ensuite cédé au département de l'Aube, puis à la ville de Troyes, il est maintenant voué à la pédagogie de l'environnement naturel.

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Charles FICHOT : épitaphes situées dans le pavage du chœur de l'ancienne église de Piney. Ces pierres " ont été débitées et enfouies dans les fondations de l'église " après la démolition de l'ancienne église en 1877.

1536 - Jehan de VYENNE

Cy gist noble hôme Jehan de Vyenne efcuyer en fon vivant

Gruyer de pin..

… de Mars mil cinq cens trente et fix priez Dieu pour luy

 Jehan de VYENNE serait le fils d'autre Jehan de VYENNE, chambellan de Pierre de Luxembourg & chevalier d'honneur de sa femme, madame Marguerite de Savoie. Il serait le premier membre de sa famille à s'installer à Piney, où il occupe l'office de gruyer de Piney. Il reçoit les fiefs de Règes, Camprémy, la Loge de Molé & de Fleigny d'Antoine puis de Charles de Luxembourg en 1508 et 1518 " en considération de ses services et de ceux de ses ancêtres qui avaient été officiers de la maison de Luxembourg ". Il épouse Jeanne MARESCHAL, fille d'Etienne, écuyer, bailli de Piney, et meurt en 1536, laissant :

- Jean, écuyer, seigneur de Rège, Camprémy… Capitaine des Chasses et gruyer de Piney 1546-1554. Il meurt en novembre ou décembre 1554. Il épouse Madeleine FACTET de Troyes, dont postérité à Piney, Troyes & Paris

- Antoine, qui suit

- Paul, dont on ne sait rien

- Etienne, seigneur de Camprémy, habite Piney, il comparu à l'appel du ban et arrière-ban du baillage de Chaumont pour le fief de Camprémy en 1569.

- Jean protonotaire apostolique du St-Siège apostolique, prieur de Radonvilliers

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15.. & 1611 - Anthoyne deVYENNE & Jacquette de BUGNE 

CY GIST LES CORPS … DEVIENNE … DEBVGNE SA FEMME

QVI DECEDERENT ASSAVOIR LED. DEVYENNE LE 4è IOVR D’AOVST 15..

ET LA DICTE DE BVGNE LE 18è IOVR DOCTOBRE 1611.

PRIEZ DIEV POVR LEVRS AMES.


Anthoyne de VYENNE, fils de Jean et Jeanne MARESCHAL, seigneur de Gévrolles, est gruyer de Brienne entre 1539 et 1570, mais également procureur fiscal de Piney en 1562. Il est capitaine de gens de pieds dans les légions de Champagne.

Il épouse demoiselle Jacquette de BUGNE, qui selon les registres paroissiaux, veuve de feu noble Anthoyne deVyenne meurt à Piney le 11 octobre 1611 et est inhumée devant l’autel Saint-Nicolas de l’église de Piney. Le couple laisse au moins un fils :

- Jean-Baptiste de VIENNE, seigneur de Gevrolles, contrôleur au grenier à sel de Bar sur Seine, capitaine et gouverneur de Bar sur Seine… Il meurt en 1622. Il épouse Françoise VIGNIER, dont postérité sur Bar sur Seine.

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1631 - Pierre de PIGNEY

CY GIST PIERRE DE PIGNIE ESCVIER BAILLY DV DVCHE DE … 1631

PRIEZ DIEU POUR SON AME

Pierre de PIGNEY fut d'abord lieutenant au baillage de Piney en 1601-1602 puis bailli de Piney. Il meurt au château de Montangon le 2 juillet 1631. Sa veuve Françoise COLLOT meurt en mars 1645 à Piney, laissant plusieurs enfants :

- Jean de PIGNEY, bailli de Piney, x Anne VIVIER

- François de PIGNEY, mort en 1637, x 1627 Françoise de VIENNE

- Louis de PIGNEY, avocat, x 1620 Catherine …

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1682 - Françoise LE MAISTRE

GIST SOVBZ CE TOMBEAV

HONNESTE FEMME FRANCOISE

LE MAISTRE VIVANTE FAMME DE

MAISTRE ANTOINE DE CREVIL-

-LIER LIEVTENANT ES BAILLAGE

GRVRYES ET CAPITAINNERIES DV

DVCHE DE PIGNEY PAIRYE DE

FRANCE DECEDEE LE VINGTIEME

IANVIER 1682 AGEB DE SOIXANTE

ET TROIS ANS PRIER DIEV POVR

ELLE ET POVR LES TREPASSEE

 

Françoise LE MAISTRE semble être la fille de Gabriel LE MAISTRE de Piney. Elle épouse en première noce le 17 octobre 1639 Claude TASSIN (mort le 19 octobre 1645) puis en seconde noce le 5 juillet 1646 Antoine de CREVILLIERS (1620 - 1702), lieutenant et gruyer de Piney. Elle meurt le 20 janvier 1682, laissant plusieurs enfants :

- Gabriel TASSIN, ° 1640

- Edmond TASSIN, (1642-1688), contrôleur de la forêt de l'Orient de Brienne 1682-1687 puis receveur du duché de Piney en 1688. Il épouse en 1664 Edmée PILLON, dont postérité à Piney.

- Jean TASSIN, ° 1645

 

Sources :

Archives Jean Dieudonné Bonnard

 Registres paroissiaux de Piney 

Charles FICHOT, Statistiques Monumentales de l'Aube, tome II

François-Louis LEFEVRE de CAUMARTIN

Alphonse ROSEROT, Dictionnaire historique de la Champagne méridionale


 

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