jeudi 17 octobre 2024

Les châteaux dans l'Aube (10)

 


Des châteaux sur lesquels s’appuyaient les maisons féodales qui ont servi les Comtes de Champagne, que subsiste-t-il ?

Après l’extinction de la dynastie des comtes, la noblesse maintient mieux ses châteaux si, comme les baillis Erard de Ligno, Jean d’Arrentières ou les Dinteville, elle se met au service du roi. Mais, décimée par la guerre de Cent Ans, elle s’éteint d’elle-même, épuisée, et, dès le XVe siècle, la bourgeoisie la renouvelle. Les riches marchands de Troyes, Molé, Mauroy, Mesgrigny… acquièrent fiefs et châteaux.

Sous Louis XIII, Bouthillier fait construire Pont, et Loménie achète Brienne : tous deux sont secrétaires d’Etat. Au siècle suivant, La Motte-Tilly est construit par l’abbé Terray.

Après la Révolution, au siècle par excellence des « propriétaires » et des notables, le château sert de point d’appui à une carrière politique. Tous, ou presque, les présidents du Conseil général du XIXe siècle, ont possédé un château important. Ainsi, de la féodalité à la première Guerre mondiale, château et politique ont été intimement liés.

Il n’y a pas de « style champenois » pour les châteaux.

Plus de 300 châteaux, mottes castrales et maisons seigneuriales ont été répertoriés dans le département de l’Aube. Ces châteaux ont façonné notre territoire et racontent l’histoire de nos communes.

Au fil des siècles, certains ont disparu et d’autres ont été partiellement ou entièrement transformés.

Dans l’Aube, sur les 370 édifices protégés, 31 sont des châteaux classés et/ou inscrits au titre des monuments historiques. Ils représentent la richesse d’un patrimoine bâti issu des différentes périodes de l’histoire.

Ailleville  -  Allibaudières  -  Arcis-sur-Aube  --  Arrentières  -  Argentolle

cliquez ici


Bar-sur-Aube - Bar-sur-Seine – Barberey – Bligny

Cliquez ici


Bossancourt – Breban – Brantigny - Bucey-en-Othe

Cliquez ici

Brienne 

                                                                          Cliquez ici

Chacenay

Cliquez ici


Chamoy - Champion – Chaource- Chapelle Godefroy - Charmont - Coclois

Cliquez ici


Cordelière (La Chapelle st Luc) - Courcelles (Clérey) - Courcelles (St Germain)

Coursan-en-Othe – Creney

Cliquez ici

Dampierre

Cliquez ici

Dosches - Droupt-saint-Basle

Cliquez ici

Essoyes – Estissac

Cliquez ici

Ferreux – Foujon – Fuligny - Géraudot

Cliquez ici 

Isle-Aumont

Cliquez ici 

 Jaucourt

Cliquez ici


Labourat  - La chaise - Lignol-le-château

Cliquez ici

Lebocey

Cliquez ici


Machy - Maizière-les-Brienne – Mathaux – Menois

Cliquez ici


Montaigu – Montceaux – Montchevreuil - Motte Thilly (la) – Montreuil - Mothe (de la)

Cliquez ici

Montabert

Cliquez ici

Mussy-sur-Seine

Cliquez ici


Paraclet (du) - Plancy l’abbaye - Plessy (du) – Pougy – Polisy

Cliquez ici


Pont-sur-Seine - Pouy-sur-Vanne

Cliquez ici 

Renault – Romilly-sur-Seine

Cliquez ici

 

Riceys-Bas – Riceys-Haut – Histoire du village

Cliquez ici

Rosières

Cliquez ici

Rosnay

Cliquez ici


De la Motte - Manoir des Tourelles (Rumilly-les-Vaudes)

Cliquez ici


Saint Aventin - Saint Benoit-sur-Vanne - Saint Bouin - Saint Julien-les-Villas - Saint Léger

Cliquez ici


Saint Liébault - Saint Lupien - Saint Lyé

Cliquez ici


Sainte Maure - Saint Mesmin

Cliquez ici


Saint Parres-aux-tertres - Saint Parres-les-Vaudes - Saint Phal

Cliquez ici


Troyes - Palais des comtes de Champagne

Cliquez ici

Vanlay - Vaux

Cliquez ici

Vendeuvre

Cliquez ici

Vermoise

Cliquez ici

 Villacerf - Ville-aux-bois

Cliquez ici

 Villebertin

Cliquez ici

Villechétif – Villemaur 

Cliquez ici 

Villemereuil

Cliquez ici

Villemorien

Cliquez ici


Villiers-le-brûlé - Villy le Maréchal

Cliquez ici



Qu’entend-on par « château » ?

 Qu’ont en commun la motte castrale des origines, le puissant château fort du XIIIe siècle, une maison forte du XVe siècle, un manoir de la Renaissance, le château résidentiel de l’âge classique ou la maison de maître du XIXe siècle ? Comment définir le château sur le temps long ?

 LE CHÂTEAU AU MOYEN ÂGE

 Érigés à partir de la fin du Xe siècle, les premiers châteaux appelés « mottes », se dressent d’abord sous la forme d’un petit fortin en terre et en bois dont Villehardouin ou Lirey conservent les vestiges. Cet usage tout à la fois résidentiel et militaire, permet la mise en défense des populations et donne naissance aux bourgs castraux de Brienne et de Bar-sur-Seine. L’architecture évolue avec les techniques de siège vers des forteresses en pierre dont le modèle, ceint de tours et de fossés, imprègne l’imaginaire collectif.

Démantelés, pour des raisons politiques mais aussi pratiques, entre le XVe et le début du XVIIe siècle, aucun de ces châteaux forts ne subsistent dans l’Aube.

 DE LA RENAISSANCE AU SIÈCLE DES LUMIÈRES (XVIe XVIIIe SIÈCLES)

 À l’époque moderne, le château perd sa vocation défensive mais demeure un symbole de pouvoir pour la noblesse d’épée et de robe, qui, au gré des mariages et des héritages, en possède parfois plusieurs. Lieu d’agrément et de confort, le château constitue un cadre de vie et de loisirs, au cœur d’un vaste domaine agricole. À Villacerf, les appartements richement décorés et les jardins ouverts sur la campagne environnante y magnifient la puissance

des Colbert.

 LA RÉVOLUTION ET SES CONSÉQUENCE

 La Révolution représente une rupture, un changement de modèle. Le château devient un symbole de l’Ancien Régime à faire disparaître. Les châteaux et les biens sont confisqués, vendu comme biens nationaux, les domaines changent de main.

 DU CONSULAT À LA PREMIÈRE GUERRE MONDIALE

(XIXE SIÈCLE-1914)

 Reconstruits ou embellis au XIXe siècle, les châteaux de l’Aube connaissent une seconde vie, marquée par la fonction sociale et culturelle d’une bourgeoisie d’affaires parisienne comme les Casimir-Perier à Pont-sur-Seine.

Passé le premier conflit mondial, ces édifices entrent dans une période difficile, conséquence de la disparition à la guerre de leurs héritiers, puis la dispersion fatale du mobilier, des collections et des bibliothèques.

 APRÈS 1918. QUEL AVENIR POUR LES CHÂTEAUX ?

 La prise de conscience patrimoniale de ces dernières décennies, alliée à l’action des pouvoirs publics et de propriétaires passionnés, donne aux châteaux de Taisne, de Vaux ou encore de Dampierre une seconde vie où les opérations de mise en valeur conjuguent, dans une approche totalement réinventée, étude historique, restauration et ouverture au public.

 Les premiers châteaux en Champagne (Xe-début XIIIe siècle)

 A partir du Xe siècle, l’éclatement des circonscriptions carolingiennes laisse place à des structures organisées autour de nouveaux centres de pouvoir, les châteaux. Il rassemble les fonctions résidentielles, administratives, économiques et militaires. L’archéologie permet de dresser une typologie de ces habitats seigneuriaux fortifiés qui recherchent des défenses naturelles comme les éperons, pitons, rebords de plateau. En zone humide, on les perche sur des tertres artificiels appelés motte mais qui deviennent vite un symbole de l’autorité.

Au début du XIIIe siècle la nouveauté vient de l’aristocratie de village qui édifie ses demeures plus ou moins fortifiées sur des tertres peu élevés et entourés de fossés.

Ces vestiges en terre subsistent dans les campagnes alors que l’essentiel des constructions en pierre ont disparu

 La vie de château en France au XIXe siècle

Un âge d’or des châteaux

 Le XIXe siècle s’ouvre sur d’importantes destructions, résultat du vandalisme révolutionnaire. Mais cette période de dévastations a eu aussi une conséquence heureuse : la naissance du concept de monument historique. Plus étonnant encore, le XIXe siècle a été, pour les châteaux français, une exceptionnelle période de construction. Du milieu du XIXe siècle à la Belle Époque, dans les provinces de France, la « vie de château est à son zénith » : les constructions se multiplient, l’appartenance sociale des propriétaires se diversifie, les châteaux sont le cadre d’une vie sociale brillante, que favorise notamment l’essor de la chasse.

 Les châteaux de l’Aube du XVIe au XVIIIe siècle : montrer son pouvoir par la magnificence

 L’image du haut château de pierre surmonté de son toit d’ardoises est un lieu commun quand on songe aux grandes demeures des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles : on y imagine un art de vivre raffiné dans une société hors du monde, loin de la ville et de ses tumultes.

Qu’en est-il vraiment ? Et quelles sont les spécificités qui s’appliquent au territoire de l’Aube en la matière ?

Les documents conservés aux Archives départementales, les collections des musées et les vestiges en place permettent de dessiner un panorama très précis dans ce domaine, et de faire renaître des richesses d’art disparues, au point de permettre la découverte de chefs-d’œuvre à la richesse insoupçonnée. Une belle manière de redécouvrir l’histoire du département de l’Aube !

 Châteaux et maisons fortes à l’épreuve de la guerre de

Cent Ans en Champagne méridionale (XIVe-XVe siècles)

 Victimes des conflits armés, d’ordres royaux de démolition ou des destructions révolutionnaires, les forteresses de la fin du Moyen Âge ont presque toutes disparu en

Champagne méridionale. Dès le milieu du XIVe siècle, des châteaux de l’ancien comté sont attaqués, occupés et ruinés par les bandes anglo-navarraises. Mais au lendemain de cette crise s’opère une reprise en main militaire et administrative : des actes féodaux (hommages, aveux, dénombrements) sont collectés massivement par la Chambre des comptes, principalement vers 1390-1400.

Ces documents nous renseignent sur les destructions et les abandons d’habitats, le destin des vieilles mottes féodales, les dépendances des résidences seigneuriales, ainsi que les entreprises de fortification dans l’ancien bailliage royal de Troyes. Plusieurs testaments et surtout des comptes seigneuriaux, notamment du milieu du XVe siècle et du début du XVIe siècle, nous donnent des détails concrets sur les opérations de reconstruction qui expriment dans la pierre l’éclat de la qualité nobiliaire.

 

 

Références des recherches (entre autres)

BABEAU(Albert) —Le village sous l'Ancien Régime.
BARBELON—Les Monnaies racontent l'Histoire.
BOUTIOT—Annuaire de l'Aube. Dictionnaire topographique. Etude sur les voies romaines du département de l'Aube.
DEFER —Vie des Saints du Diocèse de Troyes.
LOUIS LE GRAND—Coutume et bailliages de Troyes.
PREVOST—Histoire du diocèse de Troyes.
COURTALON —Topographie historique de la ville et du diocèse de Troyes.
FICHOT —Statistique monumentale du département de l'Aube.
D'ARBOIS de JUBAINVILLE —Répertoire archéologique.
ROSEROT DE MELIN (Mgr Joseph) —Le diocèse de Troyes, des origines à nos jours.
BONNARD (Mgr J. Dieudonné) - mon parrain - archives des diocèses de Troyes-Langres
BEAUCHAMP (Louis A. Marquis de) mon aïeul – archives familiales

 

Seigneurie de Courmononcle

 


« Un château disparait, une route s’éloigne et un village en meurt : c’est toute l’histoire de Courmononcle ».

 Dès la fin du XIe siècle, Courmononcle était assez important pour s’offrir une chapelle encore existante, dédiée à Saint-Gengoult. Il ne reste pas d’autre trace du village primitif.

 Pourtant, dès avant la construction de la chapelle, une bâtisse importante, devenue par la suite un château, s’élevait au fond de la vallée, au pied de cette chapelle et au bord des pâtures.

 A cet emplacement, vers 1890, M. Fruitier retrouva dans sa propriété les fondations d’une tour ou d’un colombier, seuls vestiges de l’ancienne seigneurie de Courmononcle.

Ce fut, à l’époque gallo-romaine, l’origine de cette seigneurie, autour de laquelle vinrent se fixer quelques cultivateurs et ouvriers employés au domaine pour la plupart.

 En 1360, la première châtelaine est Mélinette de Foujon, dame de Cormononcle, « qui fait aveu et dénombrement à la comtesse de Flandre, dame de Villemaur pour la motte de Cormononcle, tous les hommes et femmes du corps du dit lieu (serfs et serves) ».

Ensuite viennent Jean de Cormononcle, écuyer, fils et héritier de Guyot de Cormononcle, écuyer (1690), Guillaume de la Palu, qui fait dénombrement à cause de Jeanne de Cormononcle, sa femme, « … pour la fort maison de Cormononcle… la chasse à toutes bêtes rousses et noires ».

En 1543, les droits de la seigneurie sont en plusieurs mains : Claude de Midy pour ¼, Jacques de Nausot pour un autre ¼, et la seconde moitié se divise par tiers entre Charles de la Haye, Nicole Poard et Louise des Essarts, et dans l’énumération des biens figure la « maison seigneuriale ».

 En 1549, Jacques de Nausot, rend « foi et hommage » à son suzerain, le baron de Villemaur qui était alors le duc de Nevers.

 Pendant tout le XVIe siècle, la Seigneurie de Courmononcle passe et se partage entre les mains de nombreux ayants-droit : en 1596, Etienne de Saint-Paul en possède un quart et demi, le reste se partage entre Louis de Chaumont, Jehan le Masson et les héritiers de Claude de Midy.

 En 1601, c’est Louis de Chaumont, seigneur de Royainvilliers qui demeure à Courmononcle, puis Simon Cottenet, un Gallas de Bérulles. Dès 1608, par rachat de ces diverses parts de droits, Louis de Chaumont devient seul seigneur de Courmononcle.

Sous un possesseur unique, les ruines disparaissent et le dénombrement de 1619, mentionne le château reconstruit.

 En 1652, la fille d’Amayry, dame de Sacey, veuve de Christophe de Sommermont, fait de tous ses biens 2 lots, dont la seigneurie de Cormononcle à une de ses filles, épouse de Charles de la Grange de Villedonne. 

En 1691, au décès de Madeleine de Bretel, veuve de Joachim de la Grange de Villedonne, revient à l’aîné de ses enfants Charles, François, au service du Roi, capitaine d’une compagnie de Chevaux au Régiment de Rennepont. A sa mort en 1755, il laisse à ses 4 filles la seigneurie. Elles en vendent le quart en 1759 à leur voisin, le Vicomte Charles-François de Vienne, ancien capitaine au Régiment de Picquigny, qui a bien l’intention de s’y fixer. Or, le château de Saint-Benoît était occupé par le frère aîné, Pomponne, qui possédait aussi celui de Courmononcle, à moitié ruiné et occupé par un fermier.

Ce châtelain de Saint-Benoît, était le Vicomte Nicolas François Pomponne, comte de Vienne, ancien capitaine au Régiment de Saintonge. Le domaine appartint ensuite à sa fille mariée à Nicolas René Peschard, baron de Le Voncourt, Chevalier d’Ambly, Seigneur de Saint-Benoît.

 C’est la fin de la seigneurie de Courmononcle, la nuit du 4 août, en supprimera le titre, et, du vieux château déjà en ruines, les fossés eux-mêmes disparaîtront presque totalement.

 Sur sa part, le vicomte Charles François de Vienne avait construit une gentilhommière.

 En 1814, les armées et les Cosaques, par l’imprudence d’un habitant qui aurait tiré sur une estafette russe, occasionnent l’incendie d’une partie du village, dont la gentilhommière.

 En 1819, les époux Lagoguey vendent le domaine  aux époux Harel qui le revendent en 1825 à M. de Brioude, qui augmente la propriété par 13 achats différents.

 A partir de cette époque, le village dépérit. Le nombre des habitants tombe en dessous de 100.

 En juin 1854, Courmononcle est réuni à Saint-Benoît-sur-Vanne.

 Les beaux pèlerinages à Saint-Gengoult, qui regroupaient des milliers de fidèles, sont finis.  

La seigneurie de Courmononcle était un fief mouvant de la baronnie de Villemaur qui relevait elle-même du duché d’Estissac, alors au marquis de la Rochefoucauld Liancourt.

 Au milieu du XVIIIe siècle, elle sera, pour la première fois, divisée en 2 lots formés, l’un, des ¾, qui tombera dans la famille d’Ambly, de Saint-Benoît, l’autre, d’1/4 seulement, qui constituera la modeste gentilhommière devenue finalement la propriété de M. Henry Robin.

En 1793, Courmononcle appartenait au canton de Rigny-le-Ferron puis à celui de Aix-en-Othe en 1801.



La chapelle a été édifiée au XIIème siècle puis légèrement remaniée au XVIème siècle. En contrebas s’élevait le château de Courmononcle, comme en témoignent les fondations d’une tour retrouvées dans la propriété voisine, seuls vestiges de l’ancienne Seigneurie. On entre dans la chapelle par un porche de style roman, en brique rehaussée de voussures en pierres de taille, surmonté d’un clocher accueillant une cloche de 1562. A l’intérieur, plusieurs magnifiques statues : une Vierge à l’Enfant, un Christ enseignant et deux anges du XVème siècle et une rare statue équestre de Saint-Gengoult du XVIème siècle.

Associée à la chapelle, une source, dite de Saint Gengoult, attira de nombreux pèlerins à la mémoire du saint protecteur du mariage, et ce jusqu’à la fin du XIXème siècle.

La légende de Saint-Gengoult raconte que le saint, un homme pieux, épousa une jeune femme volage. En revenant de la guerre, il confronta sa femme à ses infidélités en lui faisant plonger son bras dans la source. Confondue lors de ce test, la femme de Saint-Gengoult voulu se venger et le fit assassiner par son amant. C'est ainsi que le saint mourut, en martyr de la foi conjugale. Sa mémoire fut vénérée dans toute la Champagne et invoquée pour la paix des ménages.

voir : Saint Gengoult



La chapelle est un chef-d'oeuvre en péril




Un projet de restaurations de l'édifice est en court avec appel aux dons !



Autodafé de Troyes de 1288

  Philippe le Bel et les juifs Larousse : autodafé : " Jugement sur des matières de foi. Exécution du coupable à la suite de cette sent...