mercredi 10 avril 2024

Prieuré bénédictin et son église St Victor


l'église st Victor et sa double nef

 L'imposante église Saint Victor des XIIe, XVe et XVIe domine le village, semblant le protéger, possède deux nefs.

Les deux nefs de l'église sont dues à la présence de prieurs (moines vignerons) du XIème siècle à la révolution, qui demeuraient dans l'important prieuré contigu et avaient fait édifier une chapelle prieurale jouxtant l'église d'où ils assistaient aux offices.

Le prieuré bénédictin de Viviers-sur-Artaut fut édifié en 1180. Il dépendait de l’abbaye de Monthiéramey aujourd’hui disparue. Vestige et mémoire de ce passé rayonnant, source de développement viticole et économique, le Prieuré de Viverie a été parfaitement restauré et aménagé pour vous surprendre, et vous faire découvrir cette histoire passionnante. Vous retracerez également l’histoire du vignoble aubois, le travail de la vigne et du vin de champagne agrémenté de dégustations… Des œuvres d’artistes contemporains sauront éveiller votre curiosité, et vous pourrez même privatiser le lieu si vous souhaitez en profiter davantage !

Un peu d’histoire

Il se trouvait un prieuré à trois-quarts de lieue qui dépendait de l'abbaye de Montiéramey, le prieur en était le seigneur de Viviers. Il aurait été formé à partir d'une cella appartenant à Molesme en 1085 et était mentionné comme prieuré en 1178.

L'abbaye de Montiéramey est une abbaye pour hommes fondée au IXe siècle à Montiéramey dans l'Aube, en France Elle a été l'un des plus anciens et l'un des plus gros établissements religieux du diocèse de Troyes, et a profondément marqué ses environs. Bénédictin jusqu'en 1655, l'établissement est à cette date réformé et affilié aux bénédictins de la congrégation de Saint-Vanne jusqu'à sa fermeture en 1790. En partie détruits à la Révolution, les bâtiments encore existants sont devenus propriétés privées. L'abbaye de Montiéramey possédait aussi une chapelle Saint-Victor en 1177.

Le premier seigneur certain est Erard II de Chacenay en 1205, il y avait fours et pressoirs banaux.

Au XVII siècle, le village est le seul du comté de Bar qui eut encore des familles de protestants, en 1698, trois familles émigraient et il restait six familles au village, les dernières durent abjurer .

En 1789, le village dépendait de l'intendance et de la généralité de Dijon, de l'élection et du bailliage de Bar-sur-Seine.

 Le Prieuré de Viverie



Surplombant le village de Viviers Sur Artaut, l’ancien Prieuré Bénédictin du XIIeme siècle renaît sous l’impulsion de Vincent Grandpierre.

Vigneron en Champagne depuis 12 générations et enfant du village, il redonne à ce lieu emblématique sa vocation viticole d’origine.

Le Prieuré de Viverie est, comme de nombreux sites religieux de la région, relié à l’Abbaye de Montiéramey aujourd’hui disparue.

Malgré les aléas de l’histoire, il reste, au fil des siècles, un édifice architectural d’une grande intensité.

XIIe siècle, la fondation

En 1180, sous l’impulsion de l’Abbaye de Montiéramey, un Prieuré est construit à Viverie (qui deviendra Viviers-sur-Artaut). C’est  un emplacement stratégique, propice à la culture de la vigne et à la collecte des vins de villages alentours. 


période sombre de la fin du moyen-âge

Passé l’effervescence spirituelle et intellectuelle des XIIème et XIIIème siècles, Viviers souffre. Des siècles durant et du haut de son village, le prieuré observe impuissant les pillages, les maladies, les famines et la mort se répande.




En temps plus heureux, le prieuré reste un lieu de spiritualité, de travail et de quête d’excellence où les moines ont su développer la culture de la vine et percer les secrets de la vinification.

 Révolution française



A compter de 1789 et sur fond de Révolution française, le prieuré et ses dépendances deviennent  biens nationaux.

Un dénommé Jean Robert achète une partie des vignes du Prieuré. C’est à ce moment que les aïeux de Vincent Grandpierre vont commencer à écrire l’histoire contemporaine du Prieuré.

Entre ses mains, le Prieuré renoue avec la force de son identité, suscite l’émotion, raconte son histoire et redevient un lieu de vie.

 

la cour du prieuré devenu Site oenotouristique unique en Champagne

Qui est Saint Victor



L’empereur Maximien, les mains encore fumantes du sang de la légion thébéenne et de celui de plusieurs autres martyrs qu’il avait répandu dans plusieurs provinces des Gaules, vint à Marseille, où il y avait une Église aussi nombreuse que florissante. Son arrivée remplit de crainte les fidèles qui la composaient. Dans cette consternation générale, un officier chrétien, nommé Victor, allait durant la nuit de maison en maison visiter les frères, pour les exhorter au mépris de la mort, et pour leur inspirer le désir des biens éternels. Il fut surpris dans cet exercice de charité et conduit devant les préfets, qui, ne pouvant le déterminer à renoncer à la foi, le renvoyèrent à l’empereur. Maximien ne réussit pas davantage, et, dans sa colère, il commanda qu’on le traînât, pieds et mains liés, par la ville, pour y être exposé aux coups et aux insultes de la populace. Après plusieurs autres tortures, on le jeta dans un cachot, où il convertit ses trois gardes. Cette nouvelle circonstance augmenta la fureur du tyran, qui fit d’abord mourir les néophytes, puis tourmenter Victor de la manière la plus cruelle. Enfin, le glorieux martyr de Jésus-Christ eut la tête tranchée.

Saint Victor est toujours représenté en costume militaire, et souvent, comme saint Georges, monté à cheval, armé d’une lance et terrassant un monstre. On le voit aussi renversant du pied l’autel où l’on voulait lui faire offrir de l’encens. On le représente aussi avec les trois soldats qu’il convertit et fit baptiser tandis qu’on le gardait en prison. Les imagiers français lui ont souvent mis en main un petit moulin à vent. On lui donne aussi un étendard, comme à un chevalier. L’abbaye de Saint-Victor, à Paris, avait pour armes une roue, peut-être comme indication d’engrenages ; car certaines relations ne parlent pas tant d’un moulin que d’un mécanisme destiné à broyer.

Avant la Révolution de 1793, la ville de Marseille possédait presque entier le corps de l’illustre martyr saint Victor ; une grande partie de ses ossements était conservée dans la cathédrale. L’abbaye de Saint-Victor gardait sa tête renfermée dans un très riche reliquaire. La Révolution a privé Marseille de presque toutes ces reliques. Il n’y reste plus que deux ossements de la jambe de saint Victor, ou de ses compagnons, martyrs à Marseille. Ils furent replacés dans l’église de l’antique abbaye, par M. de Clapiers, curé de Saint Victor, à la réouverture des églises. On les possède encore. Ils sont aujourd’hui enfermés dans une petite châsse placée au-dessus de l’autel dédié à saint Victor. À côté de ces reliques se trouve un globe de cristal contenant de la terre teinte du sang de saint Victor.

 

ce n'est pas le Golgotha mais ça y ressemble

poutre de Gloire 17e
Christ en bois 16e

Prie-Dieu du Prieur 17e
Bouquet de fleurs - dos du Prie-Dieu


Maître-Autel

bâton de procession - Vierge à l'Enfant

bâton de procession st Victor

bâton de procession - st Eloi

Vitrail du Saint Sacrement

Joli personnage du XIIIe siècle

st Victor en moine

Prière à Saint Victor

ô vous dont la gloire brille d’un éclat si pur si doux, protégez notre famille, Saint VICTOR, priez pour nous.

Amour, reconnaissance au bienheureux VICTOR, de l’église de France, la gloire et le trésor.

Dans le sein de la gloire, il règne pour jamais, célébrons sa mémoire, ses vertus, ses bienfaits.

Brûlant dès son jeune âge d’une céleste ardeur, Victor, pour héritage ne veut que le Seigneur.

Quelle tendresse immense en son cœur généreux. Il est la Providence.


Croix de Mission 



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