vendredi 9 août 2024

De la Chandelle au Gaz

 

Chandelles



La chandelle consiste en une mèche englobée dans un cylindre de suif. L’invention de cet article serait due aux Celtes qui utilisaient la graisse de leurs bêtes ; ce qui est certain, c’est que la chandelle était connue au Moyen Age avec l’introduction de la cire d’abeille. La cire d’abeille était précieuse et réservée à un usage liturgique dans les églises, symbolisant la pureté et la lumière divine. Les bougies en cire d’abeille étaient hautement prisées pour leur lumière brillante et leur absence de fumée. Cependant, elles étaient coûteuses et réservées à l’élite.

 Une bonne chandelle devait être bien moulée, blanche et ferme et devait résonner lorsqu’on la frappait. Malgré cela la lumière qu’elle donnait était vacillante et rougeâtre ; de plus le suif en brûlant dégageait beaucoup de fumée chargée en « noir » et une odeur caractéristique assez désagréable.

Dans le commerce chandelier, on reconnaissait les chandelles dites des 5, des 6 et des 8. Cette numérotation correspondait au nombre de chandelles contenues dans une livre. Les paquets étant faits de cinq livres (soi approximativement 2,500 kg).

 En 1890, le paquet de chandelles des 6 valait de 3 à 3,75Francs en qualité ordinaire et de 4,50 à 5 Frs en qualité supérieure dite « économique ».

 Pendant les chaleurs, ces chandelles « coulaient » et se perdaient ; on revenait alors à l’éclairage à l’huile.

 

LA QUEUE DE RAT

 C’est une chandelle très longue, repliée sur elle-même en « accordéon ». Tenue directement dans la main, elle permettait tout juste de se diriger pour aller allumer les chandelles disposées dans les autres pièces. Elle était fréquemment utilisée pour se rendre à la cave.

On achetait les queues-de-rat ainsi que toutes les chandelles, au chandelier dans le courant du mois de mars. La provision était placée dans une boite de bois à couvercle et rangée sur un muret de la cave où elle finissait de se faire. C’est-à-dire de durcir.

 


LES BOUGIES


Les « vraies » bougies étaient confectionnées en cire. L’odeur qu’elles dégageaient en brûlant était, parait-il, fort agréable mais leur intensité lumineuse était assez faible et de plus elles coûtaient déjà fort cher. Le nom de bougie donné à ces chandelles de cire vient du nom de la ville qui fournissait la cire : Bougie.

Mais les bougies furent également coulées en d’autres matériaux. Il y eut la bougie diaphane faite à partir du blanc de baleine, la bougie paraffine, enfin la bougie stéarique qui est encore utilisée. Cette bougie est coulée à partir de suif traité à l’acide sulfurique ce qui donne la stéarine, matière blanche, dure et cassante. Les meilleures bougies étaient les plus cassantes. En 1890, elles valaient de 2,10 Frs à 2,80 Francs les deux livres. C’était évidemment plus cher que la chandelle la meilleure, mais elles présentaient le double avantage de donner une lumière plus blanche et de n’être pas tributaire du mouchage.

 Aujourd’hui on utilise des huiles végétales respectueuses de l'environnement. Que vous soyez à la recherche de la douceur de la cire de soja, de l’originalité de la cire d'olive, de la polyvalence de la cire de colza ou de la fusion unique de la cire de soja-coco, on trouve tout ce qu'il faut pour donner vie à vos idées créatives ! Tout un chacun peut, si l’envie lui vient, faire ses propres chandelles ou bougies.

 Voici une recette simple pour réaliser vos propres bougies :

 Matériel nécessaire :

 Cire (de soja, d’abeille ou de paraffine)

Mèche de bougie

Contenant (verre, pot en métal, etc.)

Bain-marie

Huile essentielle (pour parfumer, optionnel)

Colorant (optionnel)

Thermomètre de cuisine

 Préparation :

 Protégez votre espace de travail avec du papier journal ou un chiffon.

Faire fondre la cire : Coupez la cire en petits morceaux et faites-la fondre au bain-marie. Chauffez jusqu’à ce que la cire atteigne environ 85°C.

Ajouter des parfums et des colorants : Une fois la cire fondue, ajoutez quelques gouttes d’huile essentielle et du colorant si désiré. Mélangez bien.

Préparer le contenant : Fixez la mèche au centre du contenant. Vous pouvez utiliser un peu de cire fondue pour la coller au fond.

Verser la cire : Versez la cire fondue dans le contenant en maintenant la mèche droite. Laissez un peu de cire dans le bain-marie pour une deuxième coulée.

Refroidissement : Laissez la bougie refroidir et durcir. Si un creux se forme autour de la mèche, réchauffez la cire restante et remplissez-le.

Couper la mèche : Une fois la bougie complètement refroidie, coupez la mèche à environ 1 cm au-dessus de la surface de la bougie.

 Et voilà, vous avez votre propre bougie maison !

 

 LES MOUCHETTES

 La mouchette est une sorte de ciseaux dont l’une des branches est munie d’une coupelle recevant les déchets de mèche. Ces mouchettes étaient fréquemment disposées à portée de la main dans un porte-mouchettes. Ces deux instruments étaient toujours plus ou moins richement gravés. On trouve des mouchettes en laiton, en acier parfois en bi-métal, fer et laiton. Les porte-mouchettes étaient en bois décoré, en laiton, en fer, et également en « carton bouilli », peint et orné.

 


plateau en carton bouilli époque NIII

MARTINETS

 Le martinet est un chandelier ayant un manche pour le transporter. Dans nos régions deux formes sont connues sous cette acception : le martinet de chambre et le martinet de cave.

 LE MARTINET  DE  CHAMBRE

 C’est le type connu dans toute la France. Sur une cuvette de laiton ou de cuivre rouge, se visse une « bobèche » ou porte-chandelle de même métal. Sur le rebord de cette cuvette, un anneau muni d’une plaquette est soudé. Ce martinet n’a pas de piston pour remonter la chandelle, la bobèche courte permet à cette dernière de brûler « jusqu’au bout ».

 

 

LE MARTINET  DE  CAVE

 Beaucoup plus rustique que le précédent et vraisemblablement de conception plus ancienne, ce martinet de cave est fréquent dans tout le pays vigneron.

Sur un socle de bois, généralement de chêne, sont piquées six tringlettes de fer. A la partie supérieure, ces tringlettes sont rivées sur un anneau plat, en fer, prolongé d’une queue cintrée vers le bas. Entre ces deux éléments, une douille, rivée sur un disque coulissant à force sur les tringlettes, porte la chandelle.

Ce système apparemment compliqué avait sa raison d’être. En effet, dans les caves il n’y avait pas de lieu précis pour poser la chandelle, il variait en fonction des besoins et il arrivait fréquemment que le chandelier tombe. Avec ce martinet, la chute limitait les risques de casse puisque la chandelle était emprisonnée dans une sorte de petite cage. De plus, le pied étant assez lourd – l’un de ces martinets avait le pied en fonte – l’ensemble formait un peu « culbuto » et ne se déséquilibrait pas facilement.



Rats de cave


LE CHANDELIER DE CAVISTE

 Ce type de chandelier était à point fixe. C’est une console de fer équipée d’un bras repliable ou pas, à l’extrémité de laquelle est une douille porte-chandelle. Cette console coulisse sur une tige de fer qui peut-être ancrée dans un mur ou rivée sur un trépied de fer. La hauteur de réglage est tenue par une languette découpée ou rapportée, faisant office de frein.



LE PORTE-CHANDELIER

 Il semblerait que ce meuble ait été assez peu fréquent dans notre région. A moins que son inutilisation lui ait valu d’être rapidement transformé en « bois de feu ».

Sur un socle massif en chêne est ajustée une colonne de même bois. Au sommet de l’ensemble, on a fixé un plateau à rebord comportant une entaille ( ?).

C’est sur cette sellette que l’on plaçait le chandelier.

 CHANDELIERS

 Après avoir vu le caractère suranné de ces objets, tendance à confondre diverses appellations telles chandelier, bougeoir, candélabre, flambeaux.

A l’origine :

- Le flambeau (du lat. flamma) désignait une torche de cire ; par extension il devint synonyme de chandelle, puis, les flambeaux désignèrent les chandeliers.

- Le chandelier (du lat. candelabrum) était l’ustensile destiné à recevoir une chandelle.

- Le candélabre, doublet savant de chandelier était un porte-chandelle à plusieurs branches.

- Le bougeoir, évidemment destiné à recevoir la bougie, désigna rapidement le petit chandelier à manche ou martinet.

 CHANDELIERS RUSTIQUES :

 La plupart des chandeliers comportent un système à piston destiné à remonter la chandelle au fur et à mesure de sa consommation ; ce piston est généralement constitué d’un cylindre de bronze ou de bois coulissant à force dans le corps du chandelier et manœuvré de l’extérieur par un bouton passant dans une lumière axiale.


En Haute-Maurienne, j’ai vu un modèle où le piston manœuvre dans un cylindre spiralé, le mouvement d’ascension se faisant en tournant de droite à gauche. Il semble que ce procédé soit peu courant.

 Si de nos jours les fabricants de chandelles (les chandeliers) ont créé des bougies « qui ne coulent pas », il n’en était pas de même autrefois. Les bougeoirs et chandeliers se terminaient donc généralement par une partie évasée vers le haut et destinée à recevoir les « larmes » de la bougie. Il existait également des chandeliers ayant, en plus, un pied en forme de soucoupe. Cette précaution supplémentaire limitait encore les risques de débordement.

Au cours des temps, chandeliers et flambeaux suivirent la mode au même titre que le mobilier. Un modèle mérite une mention de par sa remarquable conception, il s’agit de la lampe-bougeoir :

Un ballon de verre entoure la chandelle et, en concentrant la lumière, donne un meilleur éclairage. Pour attiser la combustion et aviver la flamme, un manchon perforé entoure le pied de ce globe.



LANTERNES

 Si les chandeliers étaient suffisants pour l’éclairage des habitations, l’usage de la bougie était restreint à l’extérieur. La flamme étant très faible, le moindre souffle pouvait l’éteindre. Pendant très longtemps, les voyageurs utilisèrent la torche ou le brandon dont le feu pus vif supportait le vent, mais, ce mode d’éclairage était mal pratique, encombrant et le risque d’incendie n’était pas négligeable. La lanterne à bougie devait remédier à ces inconvénients.

 LES FALOTS

 Ce sont des lanternes construites en bois. Le sommet ouvert et recouvert d’un protecteur en tôle fait office de cheminée et empêche la chandelle de brûler sa lanterne. Les quatre faces sont garnies de carreaux de verre, l’une de ces faces est un portillon par où l’on accède au porte-bougie. Ces falots se portaient à la main.



LES  LANTERNES  D’ÉCURIES

 Cette appellation recouvre plusieurs types de lanternes rustiques qui avaient leur place non seulement dans les écuries mais, presque partout dans la ferme.

Elles sont en tôle de forme parallélépipède ou cylindrique. Selon les cas, elles éclairent sur trois ou quatre côtés. Certaines possèdent des verres globuleux. La majorité de ces lanternes peuvent être suspendues et tenues à la main ; quelques-unes ont un dispositif permettant de les porter au bout d’une perche de bois.

Les vitres sont protégées des chocs par des petits barreaux de fer disposés de diverses manières, parfois purement fonctionnelles, parfois également artistiques. La partie supérieure de la lanterne forme cheminée et des évents accélèrent le « tirage » donnant ainsi une lumière plus vive ;

De ce principe naitront plus tard les lanternes de véhicules ainsi que les lanternes publiques qui évolueront lentement d’abord puis, suivant a cadence de notre civilisation se transformeront et se multiplierons pour venir jusqu’à nous.

lanternes de calèche vers 1900


HUILE  DE  SCHISTE

 Cette huile claire, limpide et qui peut être brûlée directement, c’est-à-dire sans mèche, donne une lumière très blanche et très vive. Cette huile de schiste est le pétrole (du lat. petroleum, huile de pierre), extrait par Drake aux États-Unis en 1858.

 Si cette présentation parait de prime abord intéressant pour l’éclairage domestique en 1890 mais, ce mode d’éclairage a le désavantage de dégager une odeur empyreumatique fort désagréable. D’autre part, il y a lieu de n’utiliser ce pétrole que dans des lampes fixes « qui ne sont point sujettes à se renverser, autrement elles s’enflamment rapidement et pourraient donner lieu à de redoutables incendies ».

Des ordonnances sévères règlementent la vente des huiles de schistes : « les liquides doivent être transportés dans des récipients en tôle d’une capacité maximum de 60 litres… la livraison est interdite à la lumière… les burettes doivent porter la mention : essence inflammable… etc. »

lampes à huile de schiste

LES  LAMPES  A  PETROLE

 Avec l’industrie du pétrole « lampant » et ses dérivés en 1853, nous entrons dans une ère nouvelle. La civilisation régionale va rapidement céder le pas à une civilisation nationale dont les traditions et les croyances vont se modifier.

C'est donc une lampe à flamme éclairante, qui reprend tous les progrès apportés à la lampe à huile, mais simplifiée par rapport à elle, grâce à la fluidité du pétrole et à son aptitude à monter par capillarité dans la mèche jusqu'à une dizaine de centimètres.

En Europe, les lampes à pétrole étaient à mèche cylindrique : il en existe de nombreux types, ayant chacun leur bec et leur verre bien définis :

 - Le bec Kosmos, encore en usage de nos jours, est accompagné d'un verre à étranglement, qui étire la flamme en hauteur pour accroître l'efficacité lumineuse ;

- Le bec Matador, à disque horizontal, produit une flamme large : le verre comporte un renflement caractéristique permettant à la flamme de s'épanouir.

lampe Comos Brenner

LAMPES TEMPETES                                                      

 La lampe-tempête est une lampe à pétrole transportable, dont la flamme est protégée du vent.

Il en existe deux modèles, améliorés au cours du XXe siècle, à recyclage d'air :

 - le type ancien, à recirculation d'air chaud, aujourd'hui abandonné ;

- le modèle actuel, à recirculation d'air froid, nettement plus efficace.

Les deux modèles sont à mèche plate, avec un verre bombé, plus ou moins allongé ou piriforme.

 

ce modèle se trouvait chez toutes nos grands-mères


LA LAMPE A FORTE PRESSION       

 La nouveauté de la lampe à pression (mise au point vers 1910) est l'utilisation du manchon à incandescence aux terres rares (cérium, thorium, puis yttrium), découvert en 1885 par le physicien autrichien Carl Auer von Welsbach. Ce manchon dispense une lumière considérable, inconnue jusqu'alors, et capable de rivaliser avec l'éclairage électrique. Il fut adopté d'emblée pour tous les réverbères à gaz et les phares maritimes, dans le monde entier.

 Dans sa version portable, la lampe à manchon incandescent est composée d'un réservoir, muni d'une pompe pour pousser le pétrole vers le brûleur, protégé par un verre cylindrique. Cet objet, bien que connu en France (il figure en bonne place dans les catalogues Manufrance des années 1920), n'a jamais réussi à s'implanter dans les foyers français malgré toutes ses qualités.


LES  GAZ

 L’ACETYLENE

 La découverte de l’acétylène (C2H2) qui est un hydrocarbure gazeux produit par l’action de l’eau (H2O) sur le carbure de calcium 5aC2) nous fait pénétrer dans le domaine de la chimie industrielle.

 La lumière produite par l’acétylène est blanche et très éclairante, mais la flamme produite dégage une odeur nauséabonde et le gaz très dangereux est détonant ;

Ce mode d’éclairage fut relativement peu utilisé dans les intérieurs, en raison de ces défauts. Il servit principalement pour les premiers véhicules et pour les chantiers de plein air.

Lampe Luxor acétylène pour moto ou vélo


L’ÉCLAIRAGE  AU  GAZ

 Une étude d’économie domestique faite à Paris et donnant les prix comparatifs des divers types d’éclairage en janvier 1882 nous indique que les prix pratiqués alors, se situaient à quelques centimes près dans les mêmes rapports dans notre région :

 « En prenant comme termes de comparaisons les prix actuels à Paris,

1 kg d’huile coûte                                          1,70 Franc

1,393 m de gaz donnant la même quantité

            de lumière coûte                                0,42 F

1 kg de chandelle  coûte                                1,60 F

1,333 m de gaz donnant la même quantité

            de lumière coûte                                0,40 F

1 kg de bougie      coûte                                2,80 F

1,785 m de gaz donnant la même quantité

            de lumière coûte                                0,53 F

            « d’où il résulte que la quantité de lumière de gaz qui coûterait 1 Franc équivaut à une dépense de :

 

En huile, de                                                   4,05 F

En chandelle, de                                            4,00 F

En bougie, de                                                 5,28 F


            A Paris, le gaz est livré au compteur au prix de 30 Centimes le mètre-cube ce qui porte la dépense à 7 Francs par bec au maximum par mois. Les frais d’établissement pour le branchement des tuyaux, la pose des appareils d’éclairage, par la Compagnie Parisienne d’Eclairage par le Gaz, varie en location de 1 à 3 Frs par mois. Elle fournit aussi des compteurs en location au prix mensuel de :

                        1,25 Frs pour  3 becs

                        1,30 Frs pour  5 becs

                        1,75 Frs pour 10 becs

                        2,25 Frs pour 20 becs

                        2,75 Frs pour 30 becs

                        3,50 Frs pour 50 becs ».

 

LE  GAZ

 Sous ce terme générique on comprend les gaz naturels connus de l’Antiquité et le gaz produit par les usines-à-gaz, découvert par le Champenois Philippe LEBON* en 1799, mais mis au point en Angleterre. A noter que ce gaz ne fut à ses débuts qu’un sous-produit négligé de la fabrication des goudrons.

 

 *Philippe Lebon dit d'Humbersin, 



né le 29 mai 1767 à Brachay (Haute-Marne) et mort le 1er décembre 1804 à Paris, est un ingénieur et chimiste français, inventeur du gaz d'éclairage et, en 1801, du premier moteur à explosion.

En 1786, ses travaux le conduisent à mettre en évidence les propriétés du gaz de distillation du bois, qu'il appelle gaz hydrogène carburé ou gaz hydrogène. Il l'utilise par la suite pour l'éclairage et le chauffage, avec une première application pour l'éclairage de la ville de Paris, après avoir obtenu le 21 septembre 1799 le brevet pour son « thermolampe » qui va révolutionner l'éclairage urbain. Il installe pour la première fois ce système dans l'hôtel de Seignelay à Paris le 11 octobre 1801. Le système se compose d'un vaste four à bois dont les gaz, produits par distillation, sont acheminés au moyen de tuyaux dans les différentes pièces de l'hôtel pour les éclairer, tandis que le chauffage de l'hôtel est assuré par la chaleur produite par le four.

 

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