jeudi 10 avril 2025

Bref résumé des personnalités venues à Troyes !

 

Les Papes, les Rois, les Monarques, les Prélats... se sont souvent rendus à Troyes, 
voici une liste non exhaustive, avec la date des visites de ces personnages importants.



Vers 48 av. J.-C., Jules César, qui trouve “avantageuse l’assiette de la ville”.

L'empereur Auguste (-63 av. J.-C. + 14), qui appelle notre ville Augustobona Tricassium, la fait rebâtir et augmenter.

Vers l’an 120, l’empereur Adrien passe à Troyes avec ses troupes, et y séjourne plusieurs jours.

Vers 177, les empereurs  Antonin le Pieux puis Marc Aurèle, qui font travailler aux fortifications de la ville.

En 247, Claudien, chef des Barbares du nord de l’Europe, vient à Troyes, "y prit captive sainte Jule, qu’il emmena, avec d’autres, en son pays; étant converti par ses soins, il revint avec elle à Troyes, où ils souffrirent le martyre de sous l’empire d’Aurélien ".

Vers 273 Aurélien empereur romain vient à Troyes, avec une nombreuse armée, pour y arrêter les progrès du christianisme, et, c’est à cette époque, qu’il fait périr Claudien, sainte Jule et vingt de leurs compagnons.

Vers le milieu du IVe siècle, " les Allemands se jettent dans les Gaules". Le César Julien marche vers Troyes, où il n'arrive qu'après une infinité de dangers. Les Troyens reçoivent avec joie ce prince qui venait les délivrer des Barbares.

En Février 451, Attila, roi des Huns, se précipite sur la Gaule. Le 21 septembre, " le fléau de Dieu ", est arrêté à Troyes, par saint Loup, " pensant aux intérêts de la religion catholique, mais aussi au salut de la patrie ". 

486 : alors que la famine sévit sur la population de Paris, saint Camélien Évêque de Troyes, reçoit Sainte Geneviève venue chercher des secours pour assister Paris désolé par la famine. Onze bateaux sont transportés à Paris par l’Aube et la Seine.

493 : Clovis, roi des Francs, vient à Troyes, pour sa première rencontre avec Clotilde, fille de Chilpéric, roi des Burgondes, pour conclure son mariage. Ce fait décide du sort religieux de la Gaule, car Clotilde était chrétienne.

Après une lutte fort longue, les trois petits-fils du roi des Francs Clovis se " promirent amitié " à Troyes, sur le tombeau de saint Loup. Les rois Gontran, Chilpéric et Sigebert, prêts à en venir aux mains sous les murs de Troyes, se réunissent dans cet Oratoire et y jurent la paix sur les reliques de saint Loup, en 570

En 628, Clotaire II, roi des Francs convoque à Troyes, les grands de Bourgogne pour procéder à l’élection d’un maire.

En 628, Le roi Dagobert visite Troyes, et préside la curie de la ville. 

En 650, Clovis II et la reine, sainte Bathilde, viennent à Troyes et font don à saint Frobert du domaine où il va édifier son abbaye. Ils y reviennent en 657 et lui font à nouveau des dons.

En 761 et 766, le roi Pépin-le-Bref vient à Troyes, pour défendre la ville de l’emprise de Gaïfre, duc de Languedoc et d’Aquitaine.

En 840, notre cité s’enthousiasme pour le roi Charles II le Chauve, qui met en fuite l’armée de Lothaire. Louis de Bavière vient pour conférer avec lui.

En 841, Charles le Chauve, roi de France et empereur d’Occident, qui a reçu de son père Louis le Pieux, le comté de Troyes, vient avec sa suite dans notre ville.

En 858, Louis 1er le Germanique (roi de Germanie) vient à Troyes, qui restera fidèle au roi Charles le Chauve. En remerciements, ce dernier vient passer quelque temps à Troyes en 859, et en profite pour faire du bien à plusieurs églises. Il assemble dans notre ville, le 25 octobre 867, un concile national.

Le 7 septembre 878, le pape Jean VIII, au concile à Troyes, couronne empereur Louis le Bègue, en notre église Saint Jean.

1253 : Thibault V, 13ème  Comte de Champagne, épouse à Troyes, Isabelle, fille aînée de saint Louis. 

Le 3 août 1315, le roi de France, Louis X le Hutin, vient à Troyes, pour épouser en deuxièmes noces, Clémence, fille de Charles Martel, roi de Hongrie, et nièce de Robert, roi de Sicile.      

Philippe V le Long reste en octobre et novembre 1319.

Charles le Bel,  après son divorce avec Blanche de Bourgogne, vient en 1322 épouser en l'église Saint-Etienne, Marie de Luxembourg, fille de l'empereur Henri VII et de Marguerite de Brabant (présents), "avec toute la plus grande magnificence".

Jean II en 1362 et 1363.

Charles V en 1367.

Charles VI passe deux fois à Troyes, en 1389 et 1390. Cette année-là, c’était en carême, et pour amener à Troyes les 62 pièces de poissons destinées à la table royale, il fallut un char attelé de 4 chevaux, en raison du mauvais état des routes. 

En 1486, Charles VIII qui logea dans l'ancien palais des Comtes.

En 1510, Louis XII, reste 15 jours à Troyes. Il créée une nouvelle foire et donne pour la construction de la tour de la cathédrale.

François 1er vient au printemps 1521, avec la reine, Madame Claude, sa mère, Louise de Savoie et sa sœur, Marguerite de Savoie, duchesse d’Alençon, et accompagné de 500 seigneurs et dames. Le roi trouve la ville en très bon état... Il y fait tenir les Grands-Jours, et il dit que « la ville de Troyes, capitale du Comté de Champagne, est de grande étendue, close et fermée de fossés, portaux, ponts, boulevards et autres choses requises à forteresses, et que c’est des villes du royaume la plus requise à être tenue en bonne garde, sûreté, fortification et munitions ». Il revient en 1529 et 1533.

En janvier/février 1534 , Troyes reçoit le roi, la reine, le dauphin et les jeunes ducs d’Orléans (futur roi de France) et d’Angoulême, le cardinal de Lorraine, le chancelier Légat, Eléonore d’Autriche (sœur de Charles Quint et seconde épouse de François 1er), le cardinal-légat et un grand nombre de seigneurs de la cour.

Du 28 août 1535 à fin décembre, François 1er réunit la Cour des Grands Jours à Troyes.

En 1539, François 1er demeure deux mois à Troyes.

Troyes reçoit le dauphin, qui fut Henri II, et la dauphine Catherine de Médicis, en novembre 1541.

François 1er revient passer quelques jours à Troyes fin mai 1542.

Henri II, accompagné de sa femme et d’une nombreuse cour, vient à Troyes, du 9 au 14 mai 1548.

En mai 1549, craignant que l’empereur Charles-Quint ne vienne troubler son royaume, Henri II vient à Troyes avec toute sa cour, car notre ville lui parait la plus importante pour sa sécurité.   

En août 1556, le duc de Guise et le duc de Longueville accompagnent à Troyes, le dauphin, qui devint roi sous le nom de François II.

Le roi Charles IX séjourne avec Catherine de Médicis du  23 mars au16 avril 1564, et signe avec la reine d'Angleterre le traité rendant Calais à la France, ce qui amène la paix entre les deux nations.

Catherine de Médicis, accompagnée du duc d’Alençon, du roi de Navarre et de plusieurs princes, princesses et seigneurs de la cour vient à Troyes en août 1574.

En 1580, le roi ne peut résister, il revient séjourner à Troyes.

En 1582, Troyes rend tous les honneurs dus à Louise de Lorraine, épouse du roi.

Le cardinal de Guise et le prince de Lorraine, viennent à Troyes en octobre 1588, fêter la paix faite à Rouen par la reine Catherine de Médicis. Le maire Nicolas de Hault, trésorier de Cardinal, prête de grosses sommes à la maison de Guise.

En 1590, il reçoit en grandes pompes le légat du Pape, envoyé de Sixte-Quint, avec un grand cortège de hauts personnages et 400 chevaux (coût : 10.000 écus).

En mai 1595, le roi Henri IV fait une entrée solennelle à Troyes.

Louis XIII est reçu en janvier 1629.

Louis XIII séjourne à Troyes avec toute la cour, de février à fin avril 1630. Le roi revient avec une suite nombreuse, en septembre 1631.

Louis XIII vient à Troyes avec son armée en 1637. En novembre 1571, Henri de Lorraine, duc de Guise fait son entrée à Troyes, comme capitale de Champagne.

En  avril 1650, Troyes ne fait pas une réception magnifique à Louis XIV, la famine ayant causé une émeute.

Louis XIV arrive à Troyes, en février 1668, épuisé de fatigue.

Le 14 novembre 1744, Louis XV vient à Troyes. Le maire lui remet, dans un bassin d‘argent, deux clefs de la ville, chacune d’argent pendues à un gland d’or.

Le 16 janvier 1747, la dauphine Marie-Josèphe de Saxe, allant se marier avec le dauphin, fils de Louis XV.

En 1778, Louis XVI nous envoie Madame Victoire de France, sa tante, pour poser la première pierre des nouveaux bâtiments de l’abbaye royale de Notre Dame aux Nonnains.

Le parlement entier se rend à Troyes du 15 août 1787 au 24 septembre 1788. En comptant les présidents, conseillers, procureurs, avocats, substituts, greffiers, huissiers, secrétaires, receveurs des épices, buvetiers... ce sont 135 personnes que l’on loge à Troyes.

En décembre 1795, Marie-Thérèse, Madame Royale, fille de Louis XVI, arrive à Troyes. La princesse doit être échangée avec le ministre troyen Beurnonville et les quatre commissaires livrés à l’Autriche par le général Dumouriez, suite à l’accord passé par le Directoire.

En avril 1805, le maire Louis-Joseph Bourgoin reçoit triomphalement pendant plusieurs jours, Leurs Majestés impériales et Royales, ainsi que sa Sainteté Pie VII.

Du 3 au 6 février 1814, Napoléon Ier est à Troyes, qu’il considère importante par son industrie et son commerce.

Le 8 février 1814, le roi de Prusse (avec son fils le prince royal Frédéric Guillaume), les empereurs de Russie (avec son frère le grand-duc Constantin) et d’Autriche (avec son fils le prince impérial Ferdinand- Charles) s’installent à Troyes.

Le 24 février 1814, Napoléon rentre victorieux à Troyes, et y établit son quartier général.

Le 14 mars 1814 arrive à Troyes, accompagné de toute sa garde, S.M. l’autocrate de toutes les Russies, et le 16, l’autrichien François et le prussien Guillaume.

En septembre 1814, Louis XVIII, vient décorer le maire de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis et ses deux adjoints, de la Légion d’Honneur.

Louis-Philippe, en juin 1831, visite Troyes avec ses 2 fils,   le duc d’Orléans, le duc de Nemours et le maréchal Soult, président du Conseil, ministre de la Guerre.

En avril 1849, l’Empereur Louis-Napoléon Bonaparte - Napoléon III vient présider la remise des drapeaux aux légions du département, devant la Préfecture.

En juin 1890 Troyes fait une belle réception au président de la République Sadi Carnot.

Le 21 juillet 1932 visite du Maréchal Pétain

Le 26 octobre 1944, Troyes fait un accueil enthousiaste au Général de Gaulle.

Le 28 avril 1963, le Général de Gaulle revient et dit : " Je pense que Troyes doit demeurer une ville-pilote au point de vue de l’activité ".  

Le 11 juin 1991, visite officielle du Président François Mitterrand, accompagné de nombreux ministres, dont D.S.K (ministre délégué chargé de l’Industrie et du Commerce Extérieur). Le président de la République visite le centre piétonnier de Troyes: « Je n’ignore pas que cette ville a eu la chance d’échapper à la destruction totale d’un type de construction voué à devenir la proie des flammes. Vous avez su vous attaquer à la restauration de ce patrimoine pour en faire une ville magnifique et qui ne soit pas défigurée. Ainsi avez-vous perpétué une tradition, une culture, un art, un travail ».

Il inaugure aussi la Bibliothèque de la Pensée Ouvrière à la Maison de l’Outil. Il se rend ensuite au Centre de Formation des Apprentis de Pont-Sainte-Marie, où sont rassemblés plus de 80 présidents de Chambres de métiers de France, représentant 900.000 entreprises et 2.000.000 de citoyens qui dessinent le paysage de l‘artisanat français. C’est la première fois qu’un chef d’État s’adresse à l’ensemble des artisans français.

Le 14 octobre 1995 : visite de Jacques Chirac, Président de la République.

22-23 septembre 1997 : Le premier voyage en province du chef de l’État depuis la défaite de la droite est pour Troyes, et pour son ami François Baroin, le maire de la ville : « Ce que je savais de Troyes se trouve confirmé. La ville déploie des efforts considérables depuis longtemps pour lutter contre tout ce qui met en cause la cohésion sociale. Troyes est également un exemple avec sa nouvelle Université de technologie car celle-ci répond aux besoins des Aubois et de la France ».

Le 14 octobre 2002 : visite de Jacques Chirac, Président de la République.  Depuis sa réélection, c’est encore Troyes que choisit Jacques Chirac, pour son premier déplacement en Province.

18 novembre 2002 : Troyes retire un nouvel impact médiatique quand, Nicolas Sarkozy, ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Intérieure et des Libertés locales, choisit Troyes pour le lancement d’un redéploiement des forces de sécurité à l’échelle nationale et l’exemple troyen du redéploiement police-gendarmerie.

Le 4 février 2006, un article de presse dit :

[ SUR LES PAS de Jacques Chirac. A Troyes, fief chiraquien de François Baroin, visité à trois reprises par le chef de l’Etat depuis son accession à l’Elysée, Dominique de Villepin n’y a que des amis. A quatre jours de la manifestation étudiante du 7 février, c’est donc la ville idéale pour jauger – sans trop de risque – la résistance au CPE, la mesure phare de son plan pour l’emploi. Maire de Troyes et ministre de l’Outre-Mer, François Baroin lui a concocté une visite aux petits oignons.

Après un bref passage à l’ANPE, le premier ministre s’attarde avec les apprentis de l’Institut universitaire des métiers du patrimoine. L’occasion de vanter, une fois encore, les «vertus de l’alternance». Franck, 30 ans, titulaire d’un DEA en chimie organique, explique au premier ministre qu’il a préféré reprendre une formation pour devenir plombier chauffagiste : «Je suis sûr de trouver un emploi et d’ici à deux ans de créer ma boîte.» Villepin est aux anges : «Je salue le futur patron.»

Dehors, le thermomètre flirte avec les 4°. Dans le centre-ville, Villepin et Baroin ne croisent pas grand monde. «Ce n’est pas un temps à mettre un manifestant dans la rue», s’amuse-t-on dans la délégation. Matthieu, étudiant troyen, témoigne : «On a essayé de mobiliser mais ça ne prend pas.» Villepin, lui, fait le tour des commerçants. A une jeune femme qui l’encourage à «faire quelque chose pour les jeunes», il répond tout sourire : «C’est exactement ce qu’on fait avec le CPE. Un peu d’Assemblée, un peu de Sénat et en avant !»

«Partez de la réalité»

En pénétrant dans l’espace Argence où il vient inaugurer le forum des métiers, Dominique de Villepin s’installe à l’endroit même où le président de la République avait prononcé en 2003 un discours sur l’insertion. Villepin se lance dans un bain de foule au milieu des lycéens. L’accueil est bon enfant. Quelques militants UMP lancent même des «Villepin président !»

Au détour d’un stand, deux militants du Mouvement des jeunes socialistes interpellent le premier ministre. Il tient enfin ses contradicteurs. Une vive discussion s’engage. Maud et Dimitri critiquent le CPE «synonyme de précarité». L’hôte de Matignon démonte leurs arguments : «Ne dites pas des choses fausses. Partez de la réalité.» Maud réplique : «Vous avez réussi à casser la Sécurité sociale et faire peur aux gens sur les retraites.» Villepin l’interrompt : «Là, vous répétez votre petit manuel socialiste.»

Revenu à la mairie, Villepin semble rassuré par son déplacement : à l’heure de discours devant les militants UMP, le premier ministre rend un vibrant hommage à Baroin et à «Troyes qui donne l’exemple de la fidélité et de l’ambition». «On appartient toujours à une lignée. On s’inscrit toujours dans une fidélité. Mais un jour on est seul devant.»

Bruno Jeudy ]

Et encore :

[ Jeudi 31 août 2006, les 32 ministres du gouvernement se sont rendus ensemble à la conférence de presse de rentrée de Dominique de Villepin. En car, tous ensemble, tous. Jeudi 31 août, les 32 ministres du gouvernement ont pris de concert la route de Troyes, où se tenait le séminaire gouvernemental et la conférence de presse de rentrée de Dominique de Villepin. Objectif ? Afficher l'unité de la droite quand le PS se déchire devant l'opinion. "On y croit ou on n'y croit pas, mais c'est la méthode affichée", a commenté le très chiraquien François Baroin, maire de la ville, sur Europe 1, vendredi 1er septembre.

En fait, l'exercice a un peu raté. Nicolas Sarkozy boude au premier rang. Faire deux heures de car, puis de la figuration sur une estrade auprès du premier ministre ne l'enchante guère. Il s'éclipse une demi-heure après le début de la conférence de presse, alors que Jean-Louis Borloo vient à peine d'expliquer le troisième volet du plan emploi.

Sa mauvaise humeur vient aussi de l'entretien de M. de Villepin, publié le matin même par L'Express. "La cristallisation" de la présidentielle ne s'opère que dans les dernières semaines, y explique le premier ministre. C'est à ce moment "qu'on se demande si tel ou tel candidat sera capable de prendre certaines décisions sur le Liban, la cohésion sociale, les problèmes de sécurité", ajoute-t-il. Autant, donc, se déterminer à ce moment-là, "pour éviter de choisir quelqu'un qui suscite ensuite le doute, au point de compromettre les chances de telle ou telle famille politique", conclut M. de Villepin.

PROTÉGER LA FIN DU MANDAT

A Troyes, un proche du ministre de l'intérieur enrage : "Oublie-t-il que la décision de choisir le candidat de l'UMP en janvier 2007 a été prise à l'unanimité du bureau politique ?" Interrogé par la presse, le premier ministre rectifie le tir, en approuvant la date du "début 2007" pour le choix du candidat de l'UMP. Un ministre sarkozyste se rassure : "Ça va ! il n'a pas été trop agressif sur le calendrier."

En attendant, les chiraquiens agitent l'idée d'une nouvelle candidature de Jacques Chirac, destinée surtout à protéger la fin du mandat. "La menace est plus importante que l'exécution, mais l'exécution n'est pas à exclure. Donc à suivre...", a ainsi déclaré M. Baroin sur Europe 1.

M. de Villepin a rappelé que le président a fixé son propre calendrier au premier trimestre 2007. La ministre de la défense, Mme Alliot-Marie, estime, en privé, que M. Chirac aurait intérêt à ne se prononcer qu'en mars. Mercredi, au conseil des ministres, le président a souligné que la situation internationale aurait des conséquences sur la politique intérieure.

Béatrice Gurrey et Christophe Jakubyszyn ]

 

Le 4 novembre 2010 : visite de Nicolas Sarkozy, Président de la République.   

22 juillet 2015 : Le ministre de l'Intérieur Bernard Caseneuve vient à Troyes pour signer un accord concernant l'engagement des pompiers volontaires.

19 mai 2021 : Emmanuel Macron, Président de la République, 

[ Le mercredi 19 mai 2021 fera date à plus d'un titre dans l'histoire de la crise sanitaire. Elle marque la réouverture des restaurants et autres bars en terrasse, fermés depuis fin octobre 2020, suite aux mesures gouvernementales, en lien avec la pandémie de Covid-19. Ce sera aussi le jour de l'extension du couvre-feu à 21h. C'est cette date qu'a choisi Emmanuel Macron pour une visite dans l'Aube, le jour du retour à un début de vie normale.

En politique, tout déplacement présidentiel a une charge symbolique. Ceux du chef de l'Etat sont scrutés de près. Dans un département de l'Aube classé à droite, dans une agglomération troyenne menée par François Baroin (LR), président de l'association des maires de France (AMF), cette sortie n'a rien d'un coup de fléchette sur la carte de France. Même si l'Elysée s'en défend et promet un "consensus politique". Il n'y aurait donc aucun message politique dans ce déplacement.

Il n'empêche qu'il a lieu un mois avant les élections départementales et régionales des 20 et 27 juin. Le programme précis a été dévoilé le 18 mai. Il commencera par un "accueil républicain" rapide, par le maire de Pont-Sainte-Marie, Pascal Landréat (divers centre, proche de LREM) à 16h30 à l'Hôtel de Ville, dans l'agglomération de Troyes. Une commune située dans la circonscription de Grégory Besson-Moreau, député LREM.

La préfecture de l'Aube confirme que le Président de la République se rendra, ce mercredi 19 mai 2021, à Pont-Sainte-Marie dans le département de l’Aube, pour un déplacement consacré à la réouverture des activités sportives et au lancement du « Pass Sport ». Il sera accompagné par M. Jean-Michel Blanquer, ministre de l’éducation nationale, de la jeunesse et des sports et Mme Roxana Maracineau, ministre déléguée, chargée des sports.

"Le chef de l’Etat échangera avec des responsables associatifs et animateurs sportifs, qui accompagnent les plus jeunes vers une pratique régulière du sport. A cette occasion il présentera les modalités du nouveau dispositif « Pass Sport », destiné à aider les jeunes, et les personnes en situation de handicap, à pratiquer une activité sportive, en participant au financement de leur inscription dans un club. Enfin, le Président de la République assistera aux entrainements des joueurs du FC Pont Sainte Marie et du Tennis Club Pontois, les deux principaux clubs de la ville".

Deux horaires sont annoncés : 15h45, arrivée au quartier Debussy de Pont-Sainte-Marie (très défavorisé). Echanges avec des jeunes et des animateurs sportifs. 17h : arrivée au stade municipal de Pont-Sainte-Marie. Rencontre avec des encadrants sportifs et des bénévoles des clubs de football et de tennis.

piste d'atterrissage Troyes-barberey 

La visite officielle débutera par l'atterrissage du cortège présidentiel à l'aérodrome de Barberey Saint-Sulpice vers 15h. Le président de la République sera accompagné de deux ministres, Roxana Maracineanu pour les sports et Jean-Michel Blanquer à l'Education nationale. Ils devraient être accompagnés par deux sportifs de poids et d'envergure nationale. Tony Parker, quadruple champion de basket en NBA et Laure Boulleau, footballeuse internationale, dont la présence reste à confirmer. Laure Manaudou avait été évoquée dans un premier temps de manière officieuse. Le cortège se rendra directement à Pont-Sainte-Marie.

Sur place à l'Hôtel de ville, pour "l'accueil républicain", Grégory Besson-Moreau, député LREM sera présent, François Baroin, maire de Troyes, et des élus locaux sont conviés. Le cortège officiel se rendra ensuite au stade de Pont-Sainte-Marie, à proximité. Où des enfants accompagnés de leurs parents les attendront. Le président du comité olympique et sportif local est également convié. Une buvette sera installée sur place pour marquer la journée de réouverture des terrasses. Emmanuel Macron restera sur place jusqu’à 18h15, décollage vers Paris à 18h30. Il n'a pas prévu de passer à Troyes.

Une "étape majeure de la réouverture pour l’art de vivre à la française", selon l'Elysée. "Pour des millions de français les mercredis après-midi renvoient à ces images de rencontres sportive set autres ; elles jouent un rôle majeur pour nos concitoyens. Des milliers d’enfants attendent ce jour avec impatience. Le président assistera à une animation de basket. Il se rendra à un entraînement de foot".

"Pass sport" : une allocation de 50 euros par enfants

Cette visite souhaite "illustrer l’attention et le considération à ce secteur affecté par la crise sanitaire". Des soutiens qui représentent plus de 3,5 milliards d’euros pour l’écosystème sportif. des aides qui ne vont pas s’interrompre. Mais certains clubs s’inquiètent, par exemple pour le retour des bénévoles. Le président a donc souhaité envoyer un message à leur attention. Et marquer l'mportance du sport dans la société. Il veut aussi dire que la "pratique sportive est majeur dans la société".

Les inquiétudes des clubs sont également de savoir s’ils vont retrouver leurs adhérents. Face aux écrans et aux dépenses qui s'allongent, "c’est donc un enjeu décisif". Il veut agir vite avec le pass sport. Une mesure financière incitative, pour inviter les gens à s’inscrire dans un club sportif. "Une enveloppe importante : de 50 euros par enfants âgé de 6 à 18 ans révolus pour s’inscrire. Cette aide, proche du pass culture sera cumulable avec d’autres aides locales. Elle concerne un public large, distribuée à ceux qui perçoivent l’allocation rentrée scolaire. Les familles recevront un courrier pour les informer".

Ce pass devrait toucher 5,4 millions d'enfants en France. Pensé comme un "dispositif social", il pourra être utilisé dans différents clubs agréés, mais pas dans un magasin ou une salle de sport commerciale. "Une révolution dans le sport français, elle pourra être renouvelée en 2022, avec une grande campagne de communication pour favoriser le sport", rappelle l'Elysée. L'idée étant d'accompagner la pratique du sport. D'autres déplacements du Président de la République sont prévus dans les jours à venir autour du thème de la réouverture, à commencer par ce vendredi 21 mai dans la Nièvre, consacré à la réouverture des lieux culturels et au Pass culture.

Article de presse écrit par Matthieu Mercier ]



19 mai 2021 – E. Macron avec Tony Parker et Laure Boulleau ; stade de Pont-Ste-Marie


Présidentielle 2022 : pourquoi tant de visites de ministres dans l’Aube ?

34 visites ministérielles ont eu lieu dans l’Aube au cours du quinquennat. Un déploiement de membres du gouvernement record dans notre département pour un mandat présidentiel qui s’explique par plusieurs raisons…

22 novembre 2024, Gil Avérous, ministre des Sports, de la Jeunesse et de la Vie associative, s’est rendu à Troyes. À cette occasion, il a visité le centre de formation de l’Estac. Il a notamment échangé avec Yanis, Nayal, Maxence et Riampitia, quatre jeunes du centre scolarisés au collège Marie Curie de Troyes, et Denis Jourdain-Auvray, le principal, sur les actions mises en place par le club sur la féminisation dans les clubs et la lutte contre les discriminations.

Le 28 novembre 2024 la ministre de la Culture, Rachida Dati, était à Nogent-sur-Seine pour parler Pass Culture et signer la convention Caravelle au musée Camille Claudel aux côtés du recteur Vincent Stanek, de Sébastien Cavalier, président de la SAS Pass Culture, de Raphaëlle Lanthiez, présidente de la communauté de communes du Nogentais, de Philippe Pichery, président du conseil départemental, de Martine Lizola, conseillère régionale et de Fabrice Drouhot, directeur adjointe de la DRAAF Grand Est.

Dispositif imaginé par la Direction régionale des affaires culturelles (DRAC) Grand Est, la convention Caravelle (déjà signée en Haute-Marne) garantit l’accès de tous les jeunes à une éducation artistique et culturelle de qualité. Elle vient compléter le dispositif du Pass Culture en permettant aux jeunes ruraux d'accéder également à la culture, la prise en charge des frais de transport étant assurée par la région ou par le département. Elle offre ainsi aux élèves la possibilité de se constituer une culture personnelle riche et cohérente tout au long de leur parcours scolaire.

L'expérimentation de deux années (2024-2026) prévoit la prise en charge, par le département de la Marne et la région Grand Est, des frais de transport des collégiens et lycéens aubois dans le cadre d'un déplacement par classe et par an au sein d'une liste de structures culturelles départementales.

En fin de journée, la ministre s’est rendue au théâtre de Nogent-sur-Seine afin d’échanger, autour d’une table ronde, sur le Pass Culture. Elle a ensuite répondu aux questions des élèves du lycée professionnel Denis Diderot et du lycée Joliot-Curie, tous deux basés à Romilly-sur-Seine.

Le 25 avril 2024 : Brigitte Macron et Sarah El Haïry ministre déléguée chargée de l’Enfance, de la Jeunesse et des Familles, visitent l’hôpital Simone Veil de Troyes.

Vendredi 4 avril 2025 : Yaël Braun-Pivet  présidente de l’Assemblée Nationale,  était en déplacement dans la région de Bar-sur-Seine. Elle participe aux permanences parlementaires de la députée de l’Aube, Valérie Bazin-Malgras. Selon les informations, la présidente du Palais Bourbon accompagnera l’Auboise dans le cadre de ses permancences parlementaires à Fralignes, Bar-sur-Seine et Saint-Parres-lès-Vaudes pour aller à la rencontre des administrés.

 

Et  l’Histoire continue……

 

 

façade Louis XIII, hôtel de ville de Troyes




D'azur à la bande d'argent côtoyée de deux doubles cotices potencées d'or de treize pièces, au chef aussi d'azur chargé de trois fleurs de lis d'or.

Il s'agit du blason des comtes de Champagne auquel un chef de « bonne ville » (portant les trois fleurs de lys de France) a été octroyé.





D'azur à la bande d'argent côtoyée de quatre cotices d'or, deux à dextre, deux à senestre potencées l'une en l'autre, le tout surmonté d'un comble d'azur chargé de trois châteaux flanqués de deux tours crénelées, sommées chacune d'un drapeau, le tout d'or, au franc-quartier des villes de seconde classe qui est à dextre d'azur à un N d'or, surmonté d'une étoile rayonnante du même.

Il s'agit des armoiries de Troyes (ville de seconde classe), concédées par lettres patentes du 2 août 1811.




Tiercé en fasce : au 1er, des bonnes villes, au 2e d'azur à trois châteaux flanqués de deux tours crénelées, sommées chacune d'un drapeau, le tout d'or, au 3e d'azur à la bande d'argent côtoyée de quatre cotices d'or, deux à dextre, deux à senestre, potencées de l'une à l'autre.

Il s'agit des armoiries des bonne ville auquel un chef de gueules (portant trois abeilles d'or) a été octroyé par lettres patentes du 3 février 1813.

La ville de Troyes fut la seule ville de France à passer de Seconde classe à Bonne ville de l'Empire.




Logo actuel de Troyes : ce logotype est constitué d'un symbole qui apparait sous la forme de 3 flammes faisant écho aux « oriflammes traditionnelles des grands marchés et des fêtes médiévales de Troyes » et du lettrage du nom de la ville, le tout placé au centre d'un fond blanc. Les 3 flammes, composées de bleu et de jaune, renvoie aux armoiries des comtes de Champagne. Le lettrage, au style simple et dénué d'un quelconque empattement, se révèle de type « résolument contemporain ».






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Bref résumé des personnalités venues à Troyes !

  Les Papes, les Rois, les Monarques, les Prélats... se sont souvent rendus à Troyes,  voici une liste non exhaustive, avec la date des visi...