mardi 23 avril 2024

Eglise Saint-Nizier

 


Historiquement, cette église certainement la plus ancienne de Troyes, après la Cathédrale, qui date des premiers siècles de l’introduction du Christianisme dans les Gaules, et le curé est le troisième des curés cardinaux. Lorique Gallomagne, 13ème  Evêque de Troyes (562-584), ayant appris au concile de Mâcon en 582 les miracles ("qui faisaient alors du bruit") de saint Nizier, Evêque de Lyon, mort depuis 10 ans, va demander ces reliques, qu’il dépose, "avec une grande solennité" à son retour à Troyes, et les fait placer dans une chapelle dédiée à saint Maur.

Depuis 1081, par don de l’évêque de Troyes Philippe de Pons (1081-1121), la chapelle est à la collation du chapitre de la cathédrale qui a droit de visite. Le curé a le titre de prêtre-cardinal. Les Chanoines de la Cathédrale en sont desservants, et conservent jusqu’à la Révolution, des droits sur la paroisse. Pour cela, ils y vont encore tous les ans la veille de la fête patronale chanter premières vêpres, et donnent 5 fois à la fabrique qui doit fournir les cierges. Ces cierges doivent être allumés autour d'une " contenance ", posée au collatéral de la gauche, et les chanoines, à l'issue des vêpres, faire une recommandation à la décharge d'une fondation faite en 1588, par Edmond Somonnier, leur bienfaiteur. 

L’incendie de 1524, en obligeant beaucoup d’habitants du quartier haut à se réfugier dans la partie appelée « Entre-deux-Portes », augmente le nombre des paroisses, et nécessite la construction d’un nouvel édifice. Des quêtes à domicile et 13 confréries contribuent à trouver les fonds nécessaires, de telle sorte que de 1535 à 1578, dans l’espace de 43 ans, l’église est entièrement achevée de l’abside au portail. Ainsi, la chapelle devient une église et une paroisse.

Elle mesure L 48 m sur larg. 27, une hauteur des maîtresses voûtes de 17 m. L’abside est à 5 pans, avec 3 chapelles et une galerie autour du chœur. La tour carrée est terminée en 1619, la 1ère  pierre a été posée en 1602 et montée à la hauteur de 33 mètres. Sa construction témoigne ainsi du passage du style gothique à celui de la Renaissance. Très homogène, elle est semblable à Saint-Nicolas mais s’en distingue toutefois par la présence d’un transept. Sa toiture aux tuiles vernissées multicolores de style Bourguignon, restaurée en 2018, en fait un édifice peu commun dans le Bouchon de Champagne.

Classé MH en 1840, cet édifice reste le seul dédié à Saint-Nizier dans le diocèse de Troyes.

Révérend père Lafra


Saint-Nizier possédait autrefois plusieurs objets qui ont disparu en diverses circonstances, notamment 4 cloches, un retable de Luliot, 1 beau calice, 1 dais, 1 chandelier à 3 branches… On voit encore 2 peintures sur toile, la Présentation au Temple et la Mort de la Vierge, qui sont de Ninet de Lestin, de la paroisse de Saint-Nizier, sur laquelle son père s’est fixé dès 1599, et où lui-même est inhumé. Il y a aussi une réplique d’un tableau de Fragonard qui représente le Repos de la Sainte famille en Egypte, dans la 3e chapelle du bas-côté septentrional.  On trouve quelques statues du XVIIe siècle et des statuettes de peu d’intérêt.

La tour clocher de base carrée, qui culmine à 33 mètres de hauteur, est conçue en trois temps au début du 17e siècle : tout d’abord par l’architecte Gérard Faulchot ayant préalablement œuvré à l’église Sainte-Madeleine pour le premier niveau puis par Laurent Baudrot qui érige le deuxième niveau et enfin celui des grandes baies. On distingue trois ordres architecturaux qui se superposent aux différents niveaux : l’ordre toscan, l’ordre ionique et l’ordre corinthien

On observe une particularité : le garde-corps pris dans la maçonnerie indique qu’une coursière a certainement été envisagée mais que le parti architectural a changé au cours de la construction. La tour de l’église Saint-Nizier présente également des similitudes avec le campanile de l’horloge de l’église Saint-Jean-au-Marché dont le dessin du garde-corps est identique et réalisé par le même architecte, Gérard Faulchot.

L’église Saint-Nizier présente un abondant témoignage de l’art du portail au 16e siècle. Le pignon protégé par une ferme au-dessus des portails latéraux de l’église constitue une des spécificités de l’architecture en Champagne méridionale au 16e siècle, peu représentée à Troyes

Le portail sud daté de 1531, est caractéristique de l’architecture gothique flamboyante du diocèse en raison de son tympan ajouré, divisé par une niche à statue, aussi imposant que la porte.

façade sud

Le portail ouest imite un arc de triomphe à deux niveaux, le premier ionique, le second corinthien. Il aurait été achevé en 1574. On aperçoit l’emblème de Charles IX, roi de France de 1560 à 1574, sur le fronton triangulaire : deux colonnes couronnées accompagnées du chiffre C.

portail ouest

Le décor est différent du portail nord. On remarque des motifs de cuir découpé au-dessus des portes latérales. De plus, l’usage des colonnes sur les deux niveaux renforce l’aspect monumental de ce portail. Les fenêtres de l’étage, auparavant murées en raison de la présence d’un orgue au revers de la façade au 18e siècle, furent rouvertes au début du 20e siècle.

Le portail nord est érigé vingt ans après le portail sud. Le projet originel, magnifique exemple de la Renaissance classique, est attribué à Dominico del Barbiere, dit Dominique Florentin (1501-1570) comme le portail sud de l’église SaintNicolas. L’artiste a utilisé les ordres corinthien et ionique. On remarque l’emblème d’Henri II, roi de France de 1547 à 1559, de passage à Troyes en 1548, à travers les multiples représentations des trois croissants de lune enlacés. Il ne s’agit donc pas de l’emblème de Diane de Poitiers comme on a pu souvent le croire. On peut admirer la composition tripartite du rez-de-chaussée, l’ornementation abondante et les colonnes cannelées à motif de guirlandes. L’étage ne comporte qu’une seule travée, contrairement à l’église Saint-Nicolas. Le décor sculpté a disparu ; il ne subsiste plus que les socles des statues. De même que le portail sud, la fenêtre est divisée par un meneau à niche.

 

côté nord

La construction du transept non saillant commence après 1524 et se poursuit par les trois dernières travées de la nef. Sa largeur est extraordinaire de même que ses grandes baies qui occupent toute la surface des murs, de bas en haut ; non moins étonnant le complexe dessin des nervures des voûtes, formant un quadrillage régulier. Un motif en étoile orne la voûte de la croisée du transept, se distinguant ainsi du quadrillage régulier dont il est fait usage dans les bras du transept. Le remplage de style gothique flamboyant des baies de la nef rappelle celui des chapelles du chœur de l’église SaintJean-au-Marché. Les baies du bras gauche du transept ont été postérieurement refaites de style Renaissance. La nef présente une élévation à deux niveaux. Le dessin élaboré des voûtes est mis en valeur par la sobriété des élévations et l’absence de décor sculpté.

Toits de style bourguignon en tuiles émaillées  St Nizier à Troyes

A la première chapelle des bas-côtés de la nef se trouve une pierre tumulaire sur laquelle sont inscrits les noms de Blaise Des-Champs et Claude Gombault, sa femme, avec les dates 1598 et 1610. A l’abside, il y a 2 tombes, l’une avec les millésimes 1639 et 1640, sous laquelle sont inhumés Maître Pierre de Nevelet, Conseiller du roi, Trésorier-Général des finances, Juge ordinaire de son domaine de Champagne, Ecuyer, Seigneur de Dosches et du Russeau, et de Dame Françoise de la Grange, sa femme.

Au pied de l’autel de la Vierge est une inscription rappelant la sépulture de Maître Gabriel, en son vivant, Notaire et marguillier, et celle de sa femme. Cette inscription porte la date de 1664. Dans la première chapelle des bas-côtés de la nef et enchâssée dans le mur, existe une inscription qui rappelle un contrat passé entre les Marguilliers et Barthélemy Jacquart, marchand, à l’effet de brûler en son nom des cierges à des époques déterminées, moyennant donation de 3 quartiers de terre au finage de Pont-Sainte-Marie, et d’un demi arpent à Saint-Parres-aux-Tertres.

L’architecture intérieure de l’église Saint-Nizier présente des similitudes avec d’autres édifices troyens. Le chœur, du début du 16e siècle, ressemble à celui des églises Sainte-Madeleine et Saint-Remy ; le remplage des baies présente le même dessin. De plus, il n’existe aucune séparation entre le déambulatoire, très vaste et les chapelles rayonnantes, fusion accentuée par les nervures des voûtes qui courent d’une chapelle à l’autre donnant l’illusion d’une continuité de l’espace. Enfin, les grandes proportions des parties basses soulignent cet effet d’unité et de transparence. Le chœur de l’église Saint-Nizier a connu plusieurs modifications et témoigne du réaménagement néoclassique des églises troyennes. En effet, son décor fut repensé à la fin du 18e siècle. Son mobilier fut vendu après la Révolution puis rassemblé de nouveau au début du 19e siècle. Il subsiste des éléments de décor, notamment un placage néoclassique en plâtre formant un bandeau entre les grandes arcades et les fenêtres hautes surmontant d’élégantes têtes d’angelots dorées et des emblèmes liturgiques.

Avant le deuxième concile œcuménique dit Vatican II (1962-1965), le chœur avançait jusqu’au milieu de la croisée du transept. Le maître-autel date du début du 19e siècle et est réalisé par le menuisier Antoine Simart et son fils qui deviendra le sculpteur renommé Pierre-Charles Simart. Il s’agit d’une copie en bois simplifiée du maître-autel de la cathédrale dont les vitres du coffre laissent apparaître des reliquaires. Le tabernacle est encadré de paires de colonnes corinthiennes. Les chandeliers en bois doré sont d’origine.

L’église Saint-Nizier renferme des œuvres de grande qualité, témoignages de l’école troyenne du vitrail et de la sculpture au XVIe siècle.

Il est difficile d’appréhender les vitraux de Saint-Nizier. En effet, bien que leur pose date essentiellement de la période de reconstruction et d’agrandissement de l’édifice au 16e siècle, certains ont subi d’importants dommages car des panneaux et des verrières entières ont parfois disparu, sans compter les ajouts, dès le 17e siècle, de vitraux provenant d’autres églises. Néanmoins, ces vitraux, dont les couleurs sont intenses et lumineuses, ont inspiré d’autres édifices de la région. Ils ont été restaurés en 1901 suite à l’explosion d’une bombe dans le chœur.

LA CRUCIFIXION  VERS 1505-1510

Situé dans la chapelle axiale du déambulatoire, ce vitrail, dont le commanditaire et l’auteur sont inconnus, est le plus ancien de l’église et marque le début de sa reconstruction. On y observe la Crucifixion surmontée de la Résurrection dans le tympan. Ces deux représentations, dominées par la couleur bleu, sont symétriques et se déploient sur l’ensemble de la baie. Les croix des deux larrons encadrent la croix centrale du Christ. La Vierge et saint Jean se trouvent de part et d’autre tandis que Madeleine, à genoux, embrasse la croix de Jésus. On remarque des bouche-trous dans la tête de lancette droite en remplacement du diable qui emporte l’âme du mauvais larron. En outre, un détail curieux figure sur cette verrière : le mauvais larron situé dans cette même lancette*, à gauche du Christ, porte un slip - en fait un subligaculum, cachesexe fait d’une fine bande de tissu - clin d’œil à la confrérie des bonnetiers qui aurait financé sa restauration selon la légende. Ce vitrail est lié au culte puisqu’il se trouve à proximité du maîtreautel où on célèbre la messe. Ainsi, ledonateur a certainement été conseillé par un ecclésiastique qui maîtrisait la liturgie.

 

LA RELIGION ENTOURÉE DES ÉVANGÉLISTES, VERS 1580

Dans le bras sud du transept, on peut contempler un vitrail chatoyant de 22 m2 dont le donateur est inconnu. Son nom était certainement inscrit dans la partie inférieure qui a disparu. Son sujet fait allusion aux guerres civiles dites « de Religion » qui sévissent alors. Il représente l’allégorie de la Religion terrassant le monstre de l’Hérésie (le protestantisme) au milieu des Évangélistes identifiables à leurs attributs : à gauche, saint Matthieu et un ange, saint Luc et un bœuf, à droite, saint Jean et l’aigle de Patmos, saint Marc et un lion ailé. La Religion prend la forme d’une femme tenant la Croix dans sa main gauche et le livre des Évangiles dans sa main droite. Dans le tympan, on aperçoit la Trinité divine et des anges musiciens. Cette oeuvre symbolise la puissance de l’Église catholique romaine. Elle a probablement été offerte après 7le concile de Trente, dans les années 1570-1580. La composition symétrique évoque l’art de Fontainebleau en raison de son raffinement, de la variété des attitudes et des expressions des personnages aux silhouettes allongées, de la multiplicité des drapés d’une extrême souplesse. Ce vitrail a été restauré en 2013.

 

LA RENCONTRE À LA PORTE DORÉE, VERS 1531

Ce vitrail, situé au revers du portail sud, fut offert en 1535 par Étienne et Jeanne Richer. Il relate la rencontre d’Anne et Joachim à la porte Dorée. Joachim garde ses moutons au loin et entend l’annonce qui lui est faite par un ange de la naissance d’un enfant (la Vierge Marie). Au premier plan, on aperçoit Anne et Joachim sur le pont-levis de la porte Dorée de Jérusalem. On note à nouveau que la scène occupe l’ensemble du vitrail. Une fois de plus, l’église Saint-Nizier présente des similitudes avec d’autres églises troyennes. En effet, cette grisaille rehaussée de jaune d’argent est contemporaine de celles du bas-côté sud de l’église Saint-Pantaléon et de la sainte Agathe de l’église Saint-Jean-au-Marché. Elle témoigne combien la Renaissance italienne influence les artistes troyens dès 1530, 1540 et se caractérise par l’expressivité des personnages.

 VIE DE SAINT NIZIER vers 1505



 LE PRESSOIR MYSTIQUE 1550


LA PENTECOTE 1550



L'APOCALYPSE vers 1500



MISE AU TOMBEAU début XVIe



Ce groupe sculpté, finement ciselé, classé monument historique, proviendrait de l’abbaye Saint-Martin-ès-Aires. Les statues devaient être polychromes car on distingue quelques traces de couleur mais la pierre a été grattée. On reconnaît au centre le Christ, allongé sur le linceul. Marie est penchée au-dessus de lui, soutenue par Jean et trois saintes femmes sculptées à mi-corps. De part et d’autre, Joseph d’Arimathie (à gauche) et Nicodème (à droite) tiennent le linceul. Cette mise au tombeau fait écho à celle, plus ancienne, de Notre-Dame de l’Épine dans la Marne, à travers les représentations des personnages de Joseph d’Arimathie et de Nicodème. Elle a été restaurée en 1954 et a subi quelques modifications : la position des mains de Nicodème a changé. Elles étaient auparavant en prière et tiennent désormais le linceul. Les drapés, d’une extrême finesse et empreints de réalisme ainsi que les mouvements des corps, donnent du rythme à la composition.

 

LA VIERGE MARIE et SAINT JEAN 

Ces deux statues en bois du XVIe siècle proviennent d'un Calvaire aujourd'hui disparu. 




SAINT JULIEN, XVIe siècle

Cette statue en pierre polychrome représente saint Julien dont le culte est répandu en Champagne, comme en témoigne par exemple la sculpture éponyme de l’église Saint-Pantaléon. Ce soldat romain, mort en Auvergne au 4e siècle est souvent invoqué en temps de guerre. Dans une noble attitude, il semble regarder au loin, impassible. Son bras droit, brisé, tenait sans doute une lance, tandis que sa main gauche s’appuie sur un grand bouclier peint d’une croix, dont les contours s’enroulent comme des cuirs. L’église Saint-Nizier abrite également une magnifique Piétà du début du 16e siècle (située à proximité de la statue de saint Julien).

 

CHRIST DE PITIÉ, début du XVIe 

La thématique du Christ de Pitié fut très utilisée en Champagne. Celui de Saint-Nizier en est un exemple reconnu par sa taille : 96 cm. Jésus est assis dénudé au sommet du Golgotha (mont du Calvaire). Il a les poignets et la cheville liés par une corde qui longe son bras gauche et passe au-dessus de ses épaules. L’imposante couronne d’épines posée sur sa tête fait penser à un turban. Il regarde sans doute ses bourreaux préparer la croix sur laquelle il va être crucifié. La console située sous la statue comporte deux anges tenant un blason figurant les instruments de la Passion et les plaies du Christ, faisant certainement référence à la confrérie non identifiée qui a commandé l’œuvre. Jadis polychrome, cette sculpture se caractérise par l’attitude inhabituelle de Jésus : torse et tête en sens inverse, jambes décalées ainsi que par le réalisme de l’anatomie renforçant le caractère émouvant de cette œuvre.

 

SAINT JOSEPH ET L’ENFANT JÉSUS  XVIe

Il s’agit également d’un thème très répandu à Troyes dans les années 1550-1560. On retrouve d’autres sculptures dans l’église Saint-Pantaléon et la basilique Saint-Urbain dont le style à l’antique s’apparente à celui de Dominique Florentin à travers les drapés mouvementés.

Elles présentent toutes trois des similitudes dans leur composition maniériste. Les traces de dorure qui subsistent laissent penser que ce groupe était peint et a été réalisé en fonction de sa destination puisque le côté droit non travaillé ne devait pas être vu. Il semble être de même facture que le Saint Marc conservé dans l’église.


 SAINT NIZIER PEINTURE XVIIIe

Tableau d'autel et son cadre : Apparition de saint Nizier

peinture à l’huile sur toile  H = 196 ; la = 94,5.

Saint Nizier, assis sur une nuée dans le ciel, porte mitre et chape, tient un livre de sa main gauche et bénit de la droite, tandis qu'un ange en vol porte sa crosse. Dans l'angle inférieur gauche, agenouillés, un homme et une femme pauvrement vêtus l'implorent, l'homme mains jointes en prière, la femme main gauche sur le coeur et bras droit tendu vers le spectateur, tandis que son petit garçon s'appuie contre son genou, dos tourné à l'apparition. La gamme des coloris, la forme mouvementée et les raccourcis affichés font penser à la première moitié du 18e siècle, les détails peints à la fin du 18e siècle, cependant il n'y a rien de néoclassique.

Ce tableau du 18e siècle, actuellement non attribué, est d'une très bonne facture et probablement dû à un peintre de renom ; il s'agit du tableau du maître-autel de l'église Saint-Nizier, dont le mobilier de chœur fut entièrement réaménagé entre 1769 et 1772. Il s'agit de la seule représentation peinte de saint Nizier connue à ce jour dans le département de l'Aube.


MONUMENT AUX MORTS, 1927

Henri Marret, originaire de la région parisienne, est lauréat du Salon des Artistes Français et professeur à l’École Nationale des Arts Appliqués où il enseigne la fresque et la décoration à partir de 1923. Il utilise cette technique pour la réalisation du Monument aux Morts ayant la particularité de présenter le Christ en croix soutenant un poilu de la Première Guerre mondiale. Henri Marret est aussi l’auteur du Chemin de Croix conçu à la même période, se composant de quatorze fresques qui épousent la forme des piliers de l’église

 




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