C’est donc au Xe siècle que la Juiverie s’installe à
Troyes, et une " académie " fonctionne, d’où est issu le célèbre
Rachi (1040-1105), auteur de travaux littéraires considérables. Ce Rabbin, est
le plus grand commentateur de la Tora et du Talmud et son influence s’étend
rapidement aux quatre coins de l’Europe et les élèves affluent de partout. Non seulement
il est reconnu comme Grand Sage juif, mais également comme personnalité
marquante de l’histoire de France.
Aux XIe et XIIe siècles, Troyes compte un grand
nombre de juifs puissants, leur aptitude aux affaires commerciales aidant au
développement et à la prospérité de notre ville. Ils sont banquiers des comtes
et acquièrent de grandes richesses.
Au règne de Philippe Auguste, ils sont persécutés,
expulsés et leur synagogue remplacée par l’église Saint-Frobert, en 1183, qui
se trouvait placée au milieu du quartier appelé La Juiverie, ou la
Broce-aux-Juifs.
En 1216, l’église Saint-Pantaléon remplace une
synagogue érigée à l’intention des marchands juifs, locaux ou étrangers
fréquentant les Foires de Troyes. Elle est d’ailleurs longée par la Rue de la
Synagogue.
Le 24 avril 1288, 13 juifs, accusés de crime rituel,
refusant d’abjurer, montent sur le bûcher.
L’autodafé
de Troyes de 1288
Larousse: autodafé : " Jugement sur des
matières de foi. Exécution du coupable à la suite de cette sentence ".
Il y a 725 ans, sous le règne de Philippe le Bel,
l’autodafé de Troyes fait monter sur le bûcher le 24 avril 1288, 13 juifs
troyens, victimes du fanatisme populaire, et du tribunal de l’Inquisition.
C’est en récitant le " schema ", la profession de foi juive, qu’ils
périssent dans les flammes.
Cet événement à la fois pathétique et tragique nous
est rapporté par un manuscrit de la fin du XIIIe siècle, retrouvé dans la Bibliothèque
du Vatican.
Il comporte un poème connu sous le nom de "
Complainte de Troyes ", qui évoque la scène de façon si douloureuse, que
ce document littéraire est sans doute le plus impressionnant de la littérature
judéo-française du Moyen-Age.
C’est une apologie des Martyrs de Troyes, inspirée
par le souvenir de leur mort tragique et exemplaire. C’est une époque des plus
sombres où l’intolérance sévit avec une extrême violence. De cette guerre naît
le tribunal de l’Inquisition, initialement destiné à traquer les hérétiques,
utilisant la pratique de la torture, et n’hésitant pas à recourir au "
bûcher " à l’encontre de tous ceux qui refusent de se soumettre à
l’Eglise, essentiellement les Juifs.
Une dénonciation anonyme, des rumeurs publiques, de
simples soupçons, peuvent conduire au pire. Telle est l’atmosphère qui règne au
moment où prend corps l’accusation diabolique de " crime rituel ",
lancée contre les membres de la Communauté juive de Troyes en 1288.
Le fanatisme religieux, la haine, et l’envie
semblent avoir été à l’origine de l’affaire. Toujours est-il que le vendredi 26
mars, la maison du chef de la Communauté juive, Isaac Châtelain, riche
propriétaire, est envahie par des Chrétiens, car accusé d’un crime supposé et
ayant tramé un complot. Ils déposent subrepticement un cadavre dans sa maison.
Celui-ci découvert, les chrétiens de la ville s’ameutent contre les Juifs, et
l’accusation absurde se répand d’un " crime rituel " : " Les
Juifs n’avaient-ils pas besoin de sang humain pour célébrer leurs Pâques ?
".
Isaac Châtelain est arrêté avec sa femme, ses 2
enfants et sa belle-fille. Sa maison est livrée au pillage. On s’empare ensuite
des principaux notables juifs de la ville : 13 d’entre eux demeurent aux mains
des Chrétiens. Comme ils sont accusés d’un crime religieux, on les livre au
tribunal ecclésiastique et " l’Inquisition "(les Cordeliers) est
chargée du procès.
Les 13 accusés sont condamnés au supplice du feu.
Les Juifs offrent de se racheter à prix d’or. Le Saint Office refuse. On leur
promet la vie sauve, à condition qu’ils veuillent abjurer. Ceux-ci préfèrent la
mort à l’abjuration, et le samedi 24 avril, ils montent sur le bûcher.
Le nom, la physionomie morale, l’attitude et les
propos mêmes de chacun d’eux, revivent avec une intensité pleine d’émotion dans
les strophes de la " Complainte de Troyes " où l’auteur évoque les
scènes successives qui précèdent le moment suprême. C’est ainsi qu’apparaissent
Isaac Châtelain, le président de la Communauté de Troyes, sa femme, ses 2 fils,
et sa bru qui " tant fut belle ". Ils vont à la mort, les mains liées
derrière le dos, chantant des chants hébreux et s’encourageant mutuellement. La
beauté de la jeune femme semble émouvoir le tribunal. On lui offre la vie sauve
avec le baptême, on lui offre richesses et dignités : " Nous te donnerons un écuyer qui
t’aimera beaucoup ". Elle refuse avec indignation et va rejoindre son mari
dans les flammes.
Vient ensuite Samson, qui s’est dévoué pour sauver
les autres et meurt en adressant des paroles d’encouragement à ses compagnons.
Salomon, le trésorier de la Communauté de Troyes,
" jeune homme si plein de bonté " qui souffre aussi héroïquement la
mort pour l’amour de son Dieu.
Il est suivi par Simon de Chatillon, qui meurt en
pleurant non sur lui-même, mais sur sa famille.
On voit alors apparaître Bonfils, d’Avirey, qui
s’enhardit à outrager les bourreaux.
Puis, Isaac, le Rabbin, qui, requis par les Frères
Prêcheurs de se tourner à leur croyance, déclare que prêtre de Dieu, il lui
fait " l’offrande de son corps ".
Ensuite, c’est le tour de Haïm, l’illustre
chirurgien, le " maître de Brinon " qui rend la vue aux aveugles et à
qui le bailli lui-même promet la vie sauve s’il veut abjurer.
Enfin arrive son homonyme, Haïm de Chaource, on le
fait mourir à petit feu " du milieu des flammes, il huchait Dieu, et menu
et souvent ".
Après cette exécution, Philippe le Bel interdit de
poursuivre tout Juif du Royaume de France sans informer au préalable le bailli
(en 1306, le roi expulse de France tous les Juifs). Sa décision est inspirée
par la volonté de porter un coup au Saint-Office et de préserver la prérogative
royale. Il inflige un blâme à son bailli pour s’être fait le serviteur de
l’Inquisition et met la main sur les biens des Juifs, victimes de ce massacre,
" bonne affaire " pour le trésor royal, car Philippe le Bel encaisse
(et non l’Eglise) les 15.000 francs or, montant de la prise sur la fortune des
13 martyrs juifs.
En 1311 Philippe-le-Bel chasse les juifs du royaume,
en 1315, Louis X les rappelle, leur permettant de rester 12 ans à condition de
porter un signe distinctif sur leurs vêtements (comme le fit Hitler 625 ans
plus tard). Le quartier porte alors le nom de Saint-Frobert. Les juifs
retournent dans le quartier de la Juiverie où se trouve leur synagogue. Ils
sont inhumés près du rû Cordé, lieu-dit appelé "le champ aux Juifs ".
Philippe V les expulse à nouveau en 1321, après les
avoir rançonnés.
Jean le Bon et le Dauphin Charles les autorisent à
revenir.
Mais en 1394, Charles VI prononce le bannissement
des Juifs à perpétuité, et prescrit la peine de mort pour ceux qui
transgresseraient cet ordre.
Les juifs ont, au moyen âge, à Troyes, des
établissements considérables.
Le commerce important qui se fait dans la capitale
de la Champagne y attire cette race financière et marchande, chassée et
rappelée tour à tour, suivant que la haine populaire ou l’intérêt pécuniaire
des nobles venait à triompher.
Il ne faut pas oublier l’académie juive de Troyes où
les études sont florissantes, et la renommée du Rabbin Raschi.
Il n’y reste cependant que de rares et faibles traces de l’existence des juifs, un seul document, par sa date et son contenu, a été trouvé jusqu’à présent, dans les Archives de l’Aube.
C’est un mandement du roi Philippe le Long, adressé
le 26 février 1620 au bailli de Troyes, afin que, « de concert avec le Prieur
des Dominicains, le gardien des Cordeliers, et d’autres personnes
ecclésiastiques de probité », il ait à réprimer les excès commis par les juifs.
Ils ne sont rentrés que depuis 5 ans en France, et
déjà ce mandement les représente comme assez forts pour se soustraire aux
règlements qui leurs sont imposés.
Ils ne portent plus la marque destinée à les faire reconnaître, et, affranchis de cette distinction incommode, ils se mêlent ouvertement aux réunions des chrétiens, hors de leur quartier, dans les maisons, et jusque dans les églises, où, à leur arrivée, les personnes pieuses, et les prêtres eux-mêmes, se lèvent souvent par respect, les prenant, à leur faste et à leur cortège opulent, pour de hauts et puissants personnages.
Ils montrent une telle arrogance, dit le mandement
du roi, qu’ils ne craignent pas d’irriter les catholiques par les cris
lamentables qu’ils poussent dans leurs synagogues de la Juiverie, qui sera plus
tard la paroisse Saint-Frobert. Les hurlements, se mêlant au chant des offices
célébrés par les Cordeliers, leurs plus proches voisins, par les Dominicains,
beaucoup plus éloignés, et par les prêtres attachés aux autres églises bâties
dans les environs, troublent l’attention des assistants, et les empêchent de
prêter l’oreille aux louanges divines.
Une telle conduite au milieu d’une population naturellement hostile, serait inexplicable, s’il n’était à peu près certain que les juifs se trouvaient les créanciers de la plupart de leurs ennemis.
Peut-être aussi, moyennant finance, avaient-ils
obtenu quelques privilèges, dont ils usaient largement.
Au moins, le mandement le donne à penser, puisqu’il
enjoint au bailli de ne tenir aucun compte de ceux qu’ils pourraient avoir, de
les contraindre à reprendre leur marque distinctive, et de les châtier si
rudement, pour leurs excès passés, qu’ils perdissent l’envie d’en commettre de
semblables à l’avenir.
Le mandement est sur parchemin. En plusieurs
endroits, il semble avoir été rongé par des rats. « Il est scellé sur simple
queue », il n’y reste qu’un fragment du sceau en cire blanche
Les Juifs doivent attendre 1791 pour obtenir de
l’Assemblée Constituante le droit de vivre sur un pied d’égalité avec les
autres citoyens. L’émancipation juive découle de la déclaration des droits de
l’Homme et du Citoyen : " les hommes naissent libres et égaux en droits
".
En 1846, la Cour d’Appel tranche " Egalité
totale des droits civils et politiques des Juifs de France. Ce sont des
citoyens Français ", et en 1848, 2 ministres juifs entrent au
Gouvernement.
Après la guerre de 1870, les juifs reviennent à
Troyes, et se réunissent pour leur culte, dans une salle de l’arrière de
l’Hôtel du Sauvage (à l’angle de la rue Saint Vincent de Paul). Le maire met à
la disposition de la quinzaine de familles juives, un local, dans une maison de
la Cour de la Rose Conseil municipal leur attribue en 1876, un local vétuste,
pour leur servir de synagogue, à l’angle des rues Charles gros et des Archives.
En 1900, est envisagée la construction d’une
synagogue place du Vouldy, mais le projet n’aboutit pas. La maison tombant en
ruine, de fin 1944 à 1950, l’église protestante met une salle à la disposition
des juifs pour leur culte. En 1951, deux pièces sont louées rue Charbonnet,
pour servir d’oratoire, en face la ruelle des chats, pendant 10 ans.
Dès 1940, il y a à Troyes une succession de mesures
anti-juives : perquisitions, arrestations, emprisonnements, séquestres de 46
affaires commerciales et industrielles des juifs… conformes aux décisions du
Commissariat Général au Questions Juives du gouvernement de Vichy.
Le 28 janvier 1944, 70 juifs sont raflés (dont 16
enfants séparés de leurs parents) et conduits au siège de la Gestapo
(conservatoire de la rue Diderot), puis rassemblés au Camp des hauts-Clos, et
transférés à Drancy le 31 janvier. Le 10 février, ils sont embarqués dans des
wagons à bestiaux plombés, direction finale de ces malheureux aubois :
Auschwitz.
Au total, 138 juifs de l’Aube sont victimes de la
barbarie nazie.
En 1951, à proximité de l’ancienne " allée
juive " du cimetière, est apposée un plaque de marbre sur laquelle sont
gravés les noms des disparus, avec à son pied, scellée, une urne maçonnée
renfermant terre et cendres prélevées au camp d’Auschwitz.
En 1960, la communauté israélite (170 familles)
achète le presbytère de l’Eglise de la Madeleine, rue Brunneval, et en 1970,
s’agrandit des maisons voisines, et y installe la synagogue, l’aumônerie
israélite, le centre communautaire. Une vie culturelle conforme au rituel
s’organise alors avec le Rabbin Samoun.
La nouvelle synagogue est construite en style champenois, avec des pans de bois datant du XIVe siècle, donnant à l’édifice une allure solennelle absolue.
Lors de l’inauguration en 1897 sont entrés les textes et rouleaux de la Loi de la Torah, qui la consacre définitivement comme lieu de prière. Une bibliothèque Rachi est installée au 1er étage, et nous y trouvons dans des vitrines, des livres très anciens.
Sur la façade du XVIIIe siècle, 4 corbeaux supportent le 1er étage en encorbellement. Ils sont décorés de coquilles et de motifs de la période Louis XV. Une inscription en hébreu a été ajoutée au-dessus du portail : " Ouvrez-moi les portes de la Justice. J’y entrerai pour louer Dieu ".
Deux grilles de fenêtres représentent l’étoile de David, deux autres le chandelier à 7 branches.
En 1968, il y a 170 familles juives dans le
département.
Une plaque est dévoilée en 1993, après le décret
instituant une journée nationale commémorative de la rafle du Vél-d’Hiv où
13.000 juifs de la région parisienne furent arrêtés en 1942.
L'Institut Universitaire Européen Rachi ouvre ses portes en 1990. C’est un établissement d'enseignement supérieur, Centre universitaire d'études et de recherches hébraïques.
Joël Mergui, président du Consistoire central israélite de France, le Grand Rabbin de France, Haïm Korsia, François Baroin Sénateur-Maire de Troyes, Philippe Richert président de la région Grand Est, Isabelle Dilhac préfète de l’Aube, Charles Aîdan président de la communauté israélite et du Centre culturel Rachi et bien entendu René Pitoun, la cheville ouvrière de cette restauration, ont inauguré le 4 septembre 2016, les bâtiments magnifiquement restaurés de la Synagogue de la rue Bruneval.
Salomon
Rachi
Il y a encore à Troyes quelques vestiges de
l’ancienne juiverie : la " Brosse-aux-Juifs " (près de la prison de
la rue Hennequin), où deux églises (il n'en reste plus qu'une) auraient été
d’anciennes synagogues.
Salomon RASCHI (ortographe d'origine), naît à Troyes
en 1040, et y décède en 1105.
Cet érudit, chef de l’Académie Juive établie à
Troyes depuis le dixième siècle, reste le premier, le plus connu des juifs de
France et même du monde, ajoutait le Grand rabbin Samoun.
Ses
contemporains le nomment l’Interprète de la Loi, la Grande Lumière, la Bouche
Sainte, le Prince des Commentateurs, le Père de la doctrine talmudique... Il
devient " le maître de tout Israël ".
Il voyage dans les Yechivoth en Italie, en Grèce, en Palestine, en Perse, en Tartarie, en Moscovie, en Egypte et en Rhénanie, particulièrement à Worms et Mayence, pour y parfaire ses connaissances religieuses.
Il revient à Troyes vers l’âge de 24 ans, où il
écrit et enseigne jusqu’à sa mort. Il connaît toutes les langues de l’Europe,
de l’Orient et celles de l’antiquité.
En 1475, son commentaire du pentateuque est le
premier ouvrage hébreu imprimé.
Rabbin de Troyes, il fonde en 1070 une école qui
devient célèbre, et est fréquentée par de nombreux étudiants. Aucun rabbin n’a
formé un plus grand nombre de bons disciples que lui. Les rabbins viennent de
toute la France pour étudier avec le maître. On assure que soixante d’entre eux
savaient par cœur chacun des livres du Thalmud et qu’ils se livraient, les uns
contre les autres, à des objections et à des discussions, en s’opposant
mutuellement les divers passages des livres dont se compose le Thalmud.
Pendant plus
de 200 ans, la Yechiva de Troyes devient " l’un des foyers les plus
féconds et les plus brillants du judaïsme européen et peut-être mondial ".
De nos jours,
les juifs du monde entier, bénéficient encore des connaissances de Rachi, et de
ses réflexions dans de nombreux domaines. Sa recherche poussée d’explications
claires et précises servent toujours de références pour la bonne compréhension
des Écritures.
Rachi a été marié et eut trois filles qui "
épousèrent de savants Rabbins ".
Le jeudi 13 juillet 1105, le maire de Troyes Hugues
1er, qui a toujours entretenu de bons rapports et apprécié Rachi, va se
recueillir sur sa dépouille :
" l’Arche divine, le Saint des Saints, le grand
maître Rabenou Salomon (que le nom du juste soit une bénédiction), fils du saint
R. Isaac le Français, nous a été enlevé le jeudi 29 Tamouz 865 de la création
du monde. Il avait soixante-cinq ans lorsqu’il fut appelé dans le collège
céleste ".
En décembre
1990, est inauguré à Troyes l’Institut Européen Rachi (Centre européen d’études
et de recherches hébraïques de Troyes), par le prix Nobel de la Paix Elie
Wiesel, et le mémorial de Raymond Moretti, sphère orientée en direction de
Jérusalem, avec un rayon laser jaillissant vers le ciel.
Deux
anecdotes ou légendes :
- Isaac, le père de Rachi, possédait une pierre
précieuse que les chrétiens convoitaient et dont il ne voulait se défaire. Un
jour, ils l’attirent sur un vaisseau et le somment de leur livrer son trésor.
Le juif jette dans la mer l’objet de leur convoitise. Alors, une voix
miraculeuse se fait entendre : " un fils va te naître, oh Isaac, qui
éclairera les yeux de tout Israël ".
- un jour que la femme d’Isaac, enceinte de Salomon
Rachi marche Ruelle des Chats, une voiture passe et va l’écraser. Elle se
raidit contre le mur, et celui-ci s’enfonce par miracle pour lui faire de la
place.
En 1959, la Mairie choisit une rue pour porter le
nom de « Salomon Rachi ».
Neuf siècles après sa disparition, Rachi est
toujours présent par ses commentaires, dans les synagogues et les lieux d’enseignement
juif du monde entier, et son nom est indissociable de celui de notre ville.
Depuis le 10 septembre 2017, "La Maison
Rachi" rue Bruneval, rénovée, ouvre ses portes au public avec une
muséographie permanente.
Du 16 au 18 juin 2018 se tient (à la Maison Rachi)
le 1er Congrès Mondial réunissant "les voix des femmes dans le
judaïsme".
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