- Château de
Ferreux :
En 1397, c’est une maison seigneuriale, en 1679
c’est un château entouré de fossés et pont-levis.
Le château de Ferreux-Quincey tel qu’on le découvre
aujourd’hui date du XVIIe siècle. Il a été bâti par Claude Belot, marquis de
Ferreux et Maître des comptes, sur les fondations d’une construction féodale
dont il reste encore quelques traces. Au cœur du village, il est entouré par un
parc d’une quinzaine d’hectares, traversé par la rivière l’Ardusson et
agrémenté par une pièce d’eau. Il est planté de grands et beaux arbres dont
beaucoup ont hélas souffert lors de la tempête de 1999. Le château a été très
remanié au XIXe siècle, surtout intérieurement, mais son aspect extérieur
conserve ce mélange de grandeur et d’austérité propre au XVIIe siècle. À partir
des années 1920, plusieurs propriétaires se sont succédés à la tête de cette
vaste demeure, toujours restée privée, dont le comte du Tertre, le docteur
André Boëlle, et, dernier en date, le Vicomte Marcel Chéreil de La Rivière. À
partir de 1968, celui-ci a entrepris de très vastes travaux visant à rendre au
parc et au château leur visage originel.
Comme monument civil, le château de Ferreux
accueillit Napoléon lors de la Campagne de France en 1814. S’agissant plus
d’une grande demeure que d’un château avec tours et donjons, le château de
Ferreux-Quincey est très difficile à trouver, caché par un petit bois, et par
une belle ferme, son entrée est simple et passe presque inaperçue. Le chemin
pavé de gros blocs de pierre permettait dans le passé d’entrer dans la
propriété sans que les carrosses ne s’y enlisent. Ce château semble sortir d’un
conte de fées et son parc, envahi d’herbes hautes, garde malgré tout, un charme
et un mystère qui permet de rêver.
Napoléon établit ses quartiers dans ce château le 6
février 1814. C'est à ce moment-là qu'il commença à concevoir la manœuvre
contre Blücher, qui amena la victoire de Montmirail.
Fait de grandes lignes classiques, le château de
Ferreux-Quincey abritait un jardin à la française dont il ne restait aucune
trace lorsqu’il fut vendu en 1920.
Abandonné il est racheté en 1968, par le vicomte Marcel Chéreil de la Rivière qui
décida de créer l’actuelle composition. Côté cour, quatre compartiments bordés
de buis reproduisant des fleurs de lys, s’appuient sur une haie dans laquelle
sont aménagés plusieurs cabinets de verdure.Côté parc, le maître des lieux a
tracé des allées qui rayonnent à partir de l’austère bâtisse du XVIIème siècle.
La perspective axiale s’achève sur un canal face à un escalier d’eau, tous deux
alimentés par l’Ardusson. Au-delà, une pièce d’eau romantique entoure une île
accessible grâce à une étonnante passerelle métallique.
Cette princesse, menacée dans les droits de son fils
et dans ses possessions par Erard de Brienne, fait fortifier, à cette époque,
une partie de ses châteaux, pour les mettre en état de résister aux attaques de
son ambitieux compétiteur, dont celui-ci.
Jamais Foujon n’a été pris d’assaut, ni ravagé à
main armée.
Tombé aux mains de propriétaires moins riches et
moins puissants, le donjon féodal est négligé et mal entretenu, car, en 1775,
il est découvert et à moitié ruiné.
On s’étonne en 1863, que cette masse encore
imposante ait pu résister pendant près d’un siècle aux efforts incessants des
éléments conjurés. Les tours principales, bien qu’éventrées et hors d’aplomb,
élèvent encore dans les airs leurs créneaux rongés par le temps. Les
souterrains qui les supportent, quoique moitié comblés par les pierres
écroulées, offrent des parties de voûtes parfaitement conservées.
Des portes et des fenêtres, ouvertes à des hauteurs
inégales au-dessus du sol, exercent la curiosité et les conjectures de
l’antiquaire, sur la distribution intérieure de ce sombre édifice. On remarque
des ouvertures à plein cintre, remontant jusqu’à l’époque Romane, et datant de
la construction primitive du château. Dans d’autres parties, des baies ogivales
trahissent des remaniements postérieurs.
Ce domaine a été réduit depuis très longtemps à
l’état de simple ferme, qui appartenait aux hospices de Troyes. Son Altesse
Impériale et Royale la princesse Laetitia, mère de l’Empereur Napoléon 1er, en
était propriétaire en août 1805.
En 1812, il fut cédé par Elle à M. Trudon, notaire à
Pont-sur-Seine, qui le revendit en 1815 à M. Piot de Courcelles, alors maire de
Troyes. Ce dernier en fit donation aux hospices, à la charge d’en consacrer le
revenu à l’entretien d’une salle de maternité à l’Hôtel-Dieu. Par devoir, nous
devons ajouter que M. de Courcelles maire de Troyes, n’était dans cette
occasion que le représentant d’une tierce personne, et que son nom cachait
celui d’une véritable donatrice, dont le nom est synonyme à Troyes, d’aumône et
de charité, Mme veuve Dalbanne.
Les administrateurs des hospices, prévoyant à des
signes trop certains le prochain écroulement de la partie principale de ces
vénérables murailles, dans l’impossibilité où ils étaient d’employer l’argent
des pauvres à les consolider, ont voulu au moins en conserver une image fidèle
à titre de souvenir historique. La gravure reproduit une des photographies de M
Lancelot.
En 1928, la Société académique et le Syndicat
d’initiative de l’Aube ont vainement essayé d’en obtenir le classement comme
monument historique.
- Château de
Fuligny
Le château fut démoli en 1988.
Le pigeonnier est le bâtiment le plus important restant au sud de l'entrée. De plan circulaire, en moellons enduits, excepté le cordon séparant les deux niveaux et les encadrements de baies en grès. L'ensemble est coiffé d'une toiture en poivrière recouverte de tuiles plates, surmontée d'un lanternon.
A l'intérieur, le niveau inférieur est isolé du reste de l'édifice par une voûte d'arête.
Le pigeonnier est contemporain de la reconstruction du
château au XVIIIe siècle.
Château de Géraudot
En 1669, Louis XIV érige en fief la maison de Géraudot et l’unit au fief d’Aillefol pour ne porter désormais que le seul nom de Géraudot.
Lieutenant particulier au Châtelet, Louis II de
Vienne réside ordinairement à Paris, ce qui ne l’empêche pas d’agrandir ses
domaines champenois. A partir de 1672, il rattache les terres de Creney, les
droits de justice de Géraudot, puis la terre de Torvilliers et enfin celle de
Lesmont. Dès 1687, il fait don de la nue-propriété du Domaine de Géraudot à son
fils Louis II, conseiller au Parlement de Paris.
A partir de 1735 les héritiers cèdent la
gentilhommière actuelle à Me Henri Clément, notaire à Lusigny, qui y réside
quelques années.
Anatole Chanoine, ancien maire de Géraudot, achète
la propriété en 1851 pour la vendre en 1858 à Albert Delatour, conseiller
d’État et membre de l’Académie des Sciences morales et politiques, qui y vit jusqu’en 1938.
L’ancienne maison seigneuriale, ses dépendances et
ses fermes forment un hameau, à 900m au sud-ouest du village, près de la route
menant de Piney à Lusigny.
Aujourd’hui, Florence et Uwe vous accueillent au
Château de Géraudot, dans leur chambre d’hôte de 2 personnes avec entrée
privative ou leur gîte indépendant de 4 personnes situé dans une aile du
Château. Au coeur du Parc naturel régional de la Forêt d’Orient, à 400m du Lac
d’Orient, un lieu de caractère au charme préservé.
Dotée d’une entrée privative, la chambre de charme
située au premier étage de la demeure seigneuriale du XVIIIe siècle vous
séduira par son confort raffiné, sa quiétude et sa vue sur un joli parc boisé
de 3,5 hectares. Un petit déjeuner copieux composé avec des produits de qualité
(maison, biologiques, locaux) vous attendra au réveil.
L’environnement est propice au ressourcement et aux
activités de plein air : vélovoie des lacs en face du château, sorties nature
sur mesure organisées par la Maison du Parc : à pied, en canoë, vélo ou kayak,
plages de Géraudot et Lusigny, parc Grimpobranches, golf à proximité, chemins
de randonnées, observatoires de l’avifaune…
Devenu chambres d’hôtes et gite
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