- Château de
Machy :
Il est fait mention d’un château et d’une chapelle
associée à cet édifice ; vraisemblablement vendus comme bien national vers
1795.
- Château de
Maizières-lès-Brienne :
Le nom viendrait du latin "masura". Il est
mentionné dès l'époque carolingienne et une famille chevaleresque de ce nom est
attestée aux XIIe et XIIIe siècle. Le fief de Maizières relevait de Rosnay et
fut acquis au milieu XVIIIe par la famille Loménie qui possédait le château de
Brienne
- Château de Mathaux :
lieu-fort au XIVe s. Le dernier a été démoli en 1821.
- Château de
Menois :
Construit à la fin du XVIIe s. C'est en 1833 que Pierre-Antoine-Ambroise Arson fait restaurer le château pour le mariage de sa fille Gabrielle.
1925, le Notaire Maurice Gillet achète le domaine et
son château à la famille Doé.
En 1966, la propriétaire de l’hôtel de Marizy à
Troyes, veuve de Maître Maurice Gillet, notaire, donne cet immeuble par
testament à la Ville de Troyes, pour que la municipalité y abrite des actions
formatrices pour les jeunes, et la laisse y habiter jusqu'à sa mort. La ville
lui achète sa propriété du château de Menois (condition du don).
Ce parc floral et de loisirs de 48 hectares, fait de Troyes une des villes-test européennes en matière de fleurissement dans les années 1970-1980.
Abandonné depuis 40 ans. Le château vient de trouver
un acheteur qui voudrait en faire un ensemble hôtelier de luxe.
C’est la fin d’un long feuilleton. Après de nombreux
rebondissements, le château de Menois situé à Rouilly-Saint-Loup sera sauvé.
Ce lundi soir 4 juillet 2016, le conseil municipal de Troyes devrait
approuver la cession d’une partie du manoir au groupe Colibri France pour une
somme globale de 880 000 euros.
L’offre de cet investisseur privé porte sur une
surface de 311 116 m2 pour 730 000 euros avec un projet de réhabilitation du
château en site hôtelier haut de gamme.
Une autre partie de l’offre concerne l’accueil de
loisirs déjà existant : 15 214 m2 estimés à 150 000 euros.
Le domaine de Menois composé de 85 hectares était
propriété de la municipalité troyenne depuis 1966.
Dans le début des années 2010, un troyen, Jacques P.
riche commerçant voulait acheter le château à la ville pour ainsi le sauver de
la ruine et créer un endroit pour organiser des expositions d’arts. Malheureusement,
n’étant pas des mêmes idées politiques que la mairie, on lui a refusé la vente
alors qu’il payait rubis sur l’ongle.
En juin 2015, la ville envisageait de détruire le château en très mauvais état mais un réseau social s'était mobilisé pour sauver le site.
C’est finalement un régional de l’étape, Maxence Gublin qui reprend le dossier en main en se portant acquéreur du domaine de Menois, en 2019, en même temps que l’ancienne gendarmerie départementale du quai Dampierre à Troyes. C’est dans ce dernier site qu’a pris place l’hôtel-spa de la Licorne MGallery, un établissement cinq étoiles inauguré au printemps 2023, au centre-ville de Troyes.
Il est notamment prévu la construction d’un complexe
hôtelier portant les capacités d’hébergement sur le site à environ 80 chambres.
Plusieurs types d’hébergement sont envisagés, dans des cabanes dans les arbres,
des lodges et des solutions plus classiques d’un hôtel avec 40 chambres.
Des constructions qui feront appel au bois en grande
partie. L’implantation d’une ferme pédagogique est également au programme,
ainsi qu’une boutique de vente des productions en permaculture effectuées sur
place.
Un espace bien-être, une petite maison médicale liée
au sport, des terrains de sport, un spa, des espaces de restauration font aussi
partie du projet. Le tout placé sous le signe du développement durable en
répondant aux normes HQE pour les matériaux et en installant par exemple des
ombrières sur les parkings pour la production d’électricité par des panneaux
photovoltaïques.
Un ensemble qui sera dédié aux touristes mais aussi
aux visiteurs locaux qui pourront profiter d’un cadre verdoyant, des activités
de loisirs et de produits en circuit court. Un bel exemple d’agrotourisme aux
portes de Troyes qui va ajouter à l’attractivité du territoire. Côté
réalisation, tout devrait s’enchaîner assez vite avec l’obtention d’un permis
de construire pour le début de l’année prochaine.
Une étape qui permettra ensuite de lancer les
travaux dans la perspective d’une ouverture au public à l’horizon 2026. Le
montant global de l’investissement devrait se situer à 12 millions d’euros. La
Région Grand Est va apporter sa pierre à l’édifice sous la forme d’une
subvention de 500 000 euros, attribuée dans le cadre de l’appel à projets
autour du tourisme et de l’hébergement durables.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire