Vers 48 av. J.-C.,
Jules César, qui trouve “avantageuse l’assiette de la ville”.
L'empereur Auguste (-63
av. J.-C. + 14), qui appelle notre ville Augustobona Tricassium, la fait
rebâtir et augmenter.
Vers l’an 120,
l’empereur Adrien passe à Troyes avec ses troupes, et y séjourne plusieurs
jours.
Vers 177, les
empereurs Antonin le Pieux puis Marc
Aurèle, qui font travailler aux fortifications de la ville.
En 247, Claudien, chef
des Barbares du nord de l’Europe, vient à Troyes, "y
prit captive sainte Jule, qu’il emmena, avec d’autres, en son pays; étant
converti par ses soins, il revint avec elle à Troyes, où ils souffrirent le
martyre de sous l’empire d’Aurélien ".
Vers 273 Aurélien
empereur romain vient à Troyes, avec une nombreuse armée, pour y arrêter les
progrès du christianisme, et, c’est à cette époque, qu’il fait périr Claudien,
sainte Jule et vingt de leurs compagnons.
Vers le milieu du IVe
siècle, " les Allemands se jettent dans les Gaules". Le César
Julien marche vers Troyes, où il n'arrive qu'après une infinité de dangers. Les
Troyens reçoivent avec joie ce prince qui venait les délivrer des Barbares.
En Février 451,
Attila, roi des Huns, se précipite sur la Gaule. Le 21 septembre, " le
fléau de Dieu ", est arrêté à Troyes, par saint Loup, " pensant aux
intérêts de la religion catholique, mais aussi au salut de la patrie ".
486 : alors que la famine
sévit sur la population de Paris, saint Camélien Évêque de Troyes, reçoit
Sainte Geneviève venue chercher des secours pour assister Paris désolé par la
famine. Onze bateaux sont transportés à Paris par l’Aube et la Seine.
493 : Clovis, roi des
Francs, vient à Troyes, pour sa première rencontre avec Clotilde, fille de
Chilpéric, roi des Burgondes, pour conclure son mariage. Ce fait décide du sort
religieux de la Gaule, car Clotilde était chrétienne.
Après une lutte fort longue, les trois petits-fils
du roi des Francs Clovis se " promirent amitié " à Troyes, sur le
tombeau de saint Loup. Les rois Gontran, Chilpéric et Sigebert, prêts à en
venir aux mains sous les murs de Troyes, se réunissent dans cet Oratoire et y
jurent la paix sur les reliques de saint Loup, en
570.
En 628, Clotaire II, roi
des Francs convoque à Troyes, les grands de Bourgogne pour procéder à
l’élection d’un maire.
En 628, Le roi
Dagobert visite Troyes, et préside la curie de la ville.
En 650, Clovis II et la
reine, sainte Bathilde, viennent à Troyes et font don à saint Frobert du
domaine où il va édifier son abbaye. Ils y reviennent en
657 et lui font à nouveau des dons.
En 761 et 766,
le roi Pépin-le-Bref vient à Troyes, pour défendre la ville de l’emprise de
Gaïfre, duc de Languedoc et d’Aquitaine.
En 840, notre cité
s’enthousiasme pour le roi Charles II le Chauve, qui met en fuite l’armée de
Lothaire. Louis de Bavière vient pour conférer avec lui.
En 841, Charles le
Chauve, roi de France et empereur d’Occident, qui a reçu de son père Louis le
Pieux, le comté de Troyes, vient avec sa suite dans notre ville.
En 858, Louis 1er le
Germanique (roi de Germanie) vient à Troyes, qui restera fidèle au roi Charles
le Chauve. En remerciements, ce dernier vient passer quelque temps à Troyes en 859, et en profite pour faire du bien à plusieurs
églises. Il assemble dans notre ville, le 25
octobre 867, un concile national.
Le 7 septembre 878,
le pape Jean VIII, au concile à Troyes, couronne empereur Louis le Bègue, en
notre église Saint Jean.
1253 : Thibault V,
13ème Comte de Champagne,
épouse à Troyes, Isabelle, fille aînée de saint Louis.
Le 3 août 1315,
le roi de France, Louis X le Hutin, vient à Troyes, pour épouser en deuxièmes
noces, Clémence, fille de Charles Martel, roi de Hongrie, et nièce de Robert,
roi de Sicile.
Philippe V le Long reste en octobre et novembre 1319.
Charles le Bel,
après son divorce avec Blanche de Bourgogne, vient en 1322 épouser en l'église Saint-Etienne, Marie
de Luxembourg, fille de l'empereur Henri VII et de Marguerite de Brabant
(présents), "avec toute la plus grande magnificence".
Jean II en 1362 et 1363.
Charles V en 1367.
Charles VI passe deux fois à Troyes, en 1389 et 1390. Cette année-là, c’était en carême,
et pour amener à Troyes les 62 pièces de poissons destinées à la table royale,
il fallut un char attelé de 4 chevaux, en raison du mauvais état des
routes.
En 1486, Charles VIII
qui logea dans l'ancien palais des Comtes.
En 1510, Louis XII,
reste 15 jours à Troyes. Il créée une nouvelle foire et donne pour la construction
de la tour de la cathédrale.
François 1er vient au printemps 1521, avec la reine, Madame Claude, sa mère,
Louise de Savoie et sa sœur, Marguerite de Savoie, duchesse d’Alençon, et
accompagné de 500 seigneurs et dames. Le roi trouve la ville en très bon
état... Il y fait tenir les Grands-Jours, et il dit que « la ville de
Troyes, capitale du Comté de Champagne, est de grande étendue, close et fermée
de fossés, portaux, ponts, boulevards et autres choses requises à forteresses,
et que c’est des villes du royaume la plus requise à être tenue en bonne garde,
sûreté, fortification et munitions ». Il revient en 1529 et 1533.
En janvier/février 1534 ,
Troyes reçoit le roi, la reine, le dauphin et les jeunes ducs d’Orléans (futur
roi de France) et d’Angoulême, le cardinal de Lorraine, le chancelier Légat,
Eléonore d’Autriche (sœur de Charles Quint et seconde épouse de François 1er),
le cardinal-légat et un grand nombre de seigneurs de la cour.
Du 28 août 1535 à
fin décembre, François 1er réunit la Cour des Grands Jours à Troyes.
En 1539, François
1er demeure deux mois à Troyes.
Troyes reçoit le dauphin, qui fut Henri II, et la
dauphine Catherine de Médicis, en novembre 1541.
François 1er revient passer quelques jours à Troyes
fin mai 1542.
Henri II, accompagné de sa femme et d’une nombreuse
cour, vient à Troyes, du 9 au 14 mai 1548.
En mai 1549,
craignant que l’empereur Charles-Quint ne vienne troubler son royaume, Henri II
vient à Troyes avec toute sa cour, car notre ville lui parait la plus
importante pour sa sécurité.
En août 1556, le
duc de Guise et le duc de Longueville accompagnent à Troyes, le dauphin, qui
devint roi sous le nom de François II.
Le roi Charles IX séjourne avec Catherine de Médicis
du 23 mars
au16 avril 1564, et signe avec la reine d'Angleterre le traité rendant
Calais à la France, ce qui amène la paix entre les deux nations.
Catherine de Médicis, accompagnée du duc d’Alençon,
du roi de Navarre et de plusieurs princes, princesses et seigneurs de la cour
vient à Troyes en août 1574.
En 1580, le roi ne peut
résister, il revient séjourner à Troyes.
En 1582, Troyes
rend tous les honneurs dus à Louise de Lorraine, épouse du roi.
Le cardinal de Guise et le prince de Lorraine,
viennent à Troyes en octobre 1588, fêter la
paix faite à Rouen par la reine Catherine de Médicis. Le maire Nicolas de
Hault, trésorier de Cardinal, prête de grosses sommes à la maison de Guise.
En 1590, il
reçoit en grandes pompes le légat du Pape, envoyé de Sixte-Quint, avec un grand
cortège de hauts personnages et 400 chevaux (coût : 10.000 écus).
En mai 1595, le
roi Henri IV fait une entrée solennelle à Troyes.
Louis XIII est reçu en janvier
1629.
Louis XIII séjourne à Troyes avec toute la cour, de
février à fin avril 1630. Le roi revient
avec une suite nombreuse, en septembre 1631.
Louis XIII vient à Troyes avec son armée en 1637. En novembre 1571,
Henri de Lorraine, duc de Guise fait son entrée à Troyes, comme capitale de
Champagne.
En avril 1650,
Troyes ne fait pas une réception magnifique à Louis XIV, la famine ayant causé
une émeute.
Louis XIV arrive à Troyes, en février 1668, épuisé de fatigue.
Le 14 novembre 1744,
Louis XV vient à Troyes. Le maire lui remet, dans un bassin d‘argent, deux
clefs de la ville, chacune d’argent pendues à un gland d’or.
Le 16 janvier 1747,
la dauphine Marie-Josèphe de Saxe, allant se marier avec le dauphin, fils de
Louis XV.
En 1778, Louis XVI nous
envoie Madame Victoire de France, sa tante, pour poser la première pierre des
nouveaux bâtiments de l’abbaye royale de Notre Dame aux Nonnains.
Le parlement entier se rend à Troyes du 15 août 1787 au 24 septembre 1788. En comptant les
présidents, conseillers, procureurs, avocats, substituts, greffiers, huissiers,
secrétaires, receveurs des épices, buvetiers... ce sont 135 personnes que l’on
loge à Troyes.
En décembre 1795,
Marie-Thérèse, Madame Royale, fille de Louis XVI, arrive à Troyes. La princesse
doit être échangée avec le ministre troyen Beurnonville et les quatre
commissaires livrés à l’Autriche par le général Dumouriez, suite à l’accord
passé par le Directoire.
En avril 1805, le
maire Louis-Joseph Bourgoin reçoit triomphalement pendant plusieurs jours,
Leurs Majestés impériales et Royales, ainsi que sa Sainteté Pie VII.
Du 3 au 6 février 1814,
Napoléon Ier est à Troyes, qu’il considère importante par son industrie et son
commerce.
Le 8 février 1814,
le roi de Prusse (avec son fils le prince royal Frédéric Guillaume), les
empereurs de Russie (avec son frère le grand-duc Constantin) et d’Autriche
(avec son fils le prince impérial Ferdinand- Charles) s’installent à Troyes.
Le 24 février 1814, Napoléon rentre victorieux à
Troyes, et y établit son quartier général.
Le 14 mars 1814 arrive à Troyes, accompagné de toute
sa garde, S.M. l’autocrate de toutes les Russies, et le 16, l’autrichien François
et le prussien Guillaume.
En septembre 1814,
Louis XVIII, vient décorer le maire de l’ordre royal et militaire de
Saint-Louis et ses deux adjoints, de la Légion d’Honneur.
Louis-Philippe, en juin
1831, visite Troyes avec ses 2 fils,
le duc d’Orléans, le duc de Nemours et le maréchal Soult, président du
Conseil, ministre de la Guerre.
En avril 1849,
l’Empereur Louis-Napoléon Bonaparte - Napoléon III vient présider la remise des
drapeaux aux légions du département, devant la Préfecture.
En juin 1890 Troyes
fait une belle réception au président de la République Sadi Carnot.
Le 21 juillet 1932 visite
du Maréchal Pétain
Le 26 octobre 1944,
Troyes fait un accueil enthousiaste au Général de Gaulle.
Le 28 avril 1963,
le Général de Gaulle revient et dit : " Je pense que Troyes doit demeurer
une ville-pilote au point de vue de l’activité ".
Le 11 juin 1991,
visite officielle du Président François Mitterrand, accompagné de nombreux
ministres, dont D.S.K (ministre délégué chargé de l’Industrie et du Commerce
Extérieur). Le président de la République visite le centre piétonnier de
Troyes: « Je n’ignore pas que cette ville a eu la chance d’échapper à la
destruction totale d’un type de construction voué à devenir la proie des
flammes. Vous avez su vous attaquer à la restauration de ce patrimoine pour en
faire une ville magnifique et qui ne soit pas défigurée. Ainsi avez-vous
perpétué une tradition, une culture, un art, un travail ».
Il inaugure aussi la Bibliothèque de la Pensée
Ouvrière à la Maison de l’Outil. Il se rend ensuite au Centre de Formation des
Apprentis de Pont-Sainte-Marie, où sont rassemblés plus de 80 présidents de
Chambres de métiers de France, représentant 900.000 entreprises et 2.000.000 de
citoyens qui dessinent le paysage de l‘artisanat français. C’est la première fois
qu’un chef d’État s’adresse à l’ensemble des artisans français.
Le 14 octobre 1995 :
visite de Jacques Chirac, Président de la République.
22-23 septembre 1997 :
Le premier voyage en province du chef de l’État depuis la défaite de la droite
est pour Troyes, et pour son ami François Baroin, le maire de la ville :
« Ce que je savais de Troyes se trouve confirmé. La ville déploie des
efforts considérables depuis longtemps pour lutter contre tout ce qui met en
cause la cohésion sociale. Troyes est également un exemple avec sa nouvelle
Université de technologie car celle-ci répond aux besoins des Aubois et de la
France ».
Le 14 octobre 2002 :
visite de Jacques Chirac, Président de la République. Depuis sa réélection, c’est encore Troyes que
choisit Jacques Chirac, pour son premier déplacement en Province.
18 novembre 2002 :
Troyes retire un nouvel impact médiatique quand, Nicolas Sarkozy, ministre de
l’Intérieur, de la Sécurité Intérieure et des Libertés locales, choisit Troyes
pour le lancement d’un redéploiement des forces de sécurité à l’échelle
nationale et l’exemple troyen du redéploiement police-gendarmerie.
Le 4 février 2006, un
article de presse dit :
[ SUR LES PAS de Jacques Chirac. A Troyes, fief
chiraquien de François Baroin, visité à trois reprises par le chef de l’Etat
depuis son accession à l’Elysée, Dominique de Villepin n’y a que des amis. A
quatre jours de la manifestation étudiante du 7 février, c’est donc la ville
idéale pour jauger – sans trop de risque – la résistance au CPE, la mesure phare
de son plan pour l’emploi. Maire de Troyes et ministre de l’Outre-Mer, François
Baroin lui a concocté une visite aux petits oignons.
Après un bref passage à l’ANPE, le premier ministre
s’attarde avec les apprentis de l’Institut universitaire des métiers du
patrimoine. L’occasion de vanter, une fois encore, les «vertus de l’alternance».
Franck, 30 ans, titulaire d’un DEA en chimie organique, explique au premier
ministre qu’il a préféré reprendre une formation pour devenir plombier
chauffagiste : «Je suis sûr de trouver un emploi et d’ici à deux ans de
créer ma boîte.» Villepin est aux anges : «Je salue le futur patron.»
Dehors, le thermomètre flirte avec les 4°. Dans le
centre-ville, Villepin et Baroin ne croisent pas grand monde. «Ce n’est pas un
temps à mettre un manifestant dans la rue», s’amuse-t-on dans la délégation.
Matthieu, étudiant troyen, témoigne : «On a essayé de mobiliser mais ça ne
prend pas.» Villepin, lui, fait le tour des commerçants. A une jeune femme qui
l’encourage à «faire quelque chose pour les jeunes», il répond tout sourire :
«C’est exactement ce qu’on fait avec le CPE. Un peu d’Assemblée, un peu de
Sénat et en avant !»
«Partez de la réalité»
En pénétrant dans l’espace Argence où il vient
inaugurer le forum des métiers, Dominique de Villepin s’installe à l’endroit
même où le président de la République avait prononcé en 2003 un discours sur l’insertion.
Villepin se lance dans un bain de foule au milieu des lycéens. L’accueil est
bon enfant. Quelques militants UMP lancent même des «Villepin président !»
Au détour d’un stand, deux militants du Mouvement
des jeunes socialistes interpellent le premier ministre. Il tient enfin ses
contradicteurs. Une vive discussion s’engage. Maud et Dimitri critiquent le CPE
«synonyme de précarité». L’hôte de Matignon démonte leurs arguments : «Ne
dites pas des choses fausses. Partez de la réalité.» Maud réplique : «Vous
avez réussi à casser la Sécurité sociale et faire peur aux gens sur les
retraites.» Villepin l’interrompt : «Là, vous répétez votre petit manuel
socialiste.»
Revenu à la mairie, Villepin semble rassuré par son
déplacement : à l’heure de discours devant les militants UMP, le premier
ministre rend un vibrant hommage à Baroin et à «Troyes qui donne l’exemple de
la fidélité et de l’ambition». «On appartient toujours à une lignée. On s’inscrit
toujours dans une fidélité. Mais un jour on est seul devant.»
Bruno Jeudy ]
Et encore :
[ Jeudi 31 août 2006, les 32 ministres du
gouvernement se sont rendus ensemble à la conférence de presse de rentrée de Dominique
de Villepin. En car, tous ensemble, tous. Jeudi 31 août, les 32 ministres du
gouvernement ont pris de concert la route de Troyes, où se tenait le séminaire
gouvernemental et la conférence de presse de rentrée de Dominique de Villepin.
Objectif ? Afficher l'unité de la droite quand le PS se déchire devant
l'opinion. "On y croit ou on n'y croit pas, mais c'est la méthode
affichée", a commenté le très chiraquien François Baroin, maire de la
ville, sur Europe 1, vendredi 1er septembre.
En fait, l'exercice a un peu raté. Nicolas Sarkozy
boude au premier rang. Faire deux heures de car, puis de la figuration sur une
estrade auprès du premier ministre ne l'enchante guère. Il s'éclipse une
demi-heure après le début de la conférence de presse, alors que Jean-Louis
Borloo vient à peine d'expliquer le troisième volet du plan emploi.
Sa mauvaise humeur vient aussi de l'entretien de M.
de Villepin, publié le matin même par L'Express. "La cristallisation"
de la présidentielle ne s'opère que dans les dernières semaines, y explique le
premier ministre. C'est à ce moment "qu'on se demande si tel ou tel
candidat sera capable de prendre certaines décisions sur le Liban, la cohésion
sociale, les problèmes de sécurité", ajoute-t-il. Autant, donc, se
déterminer à ce moment-là, "pour éviter de choisir quelqu'un qui suscite
ensuite le doute, au point de compromettre les chances de telle ou telle
famille politique", conclut M. de Villepin.
PROTÉGER LA FIN DU MANDAT
A Troyes, un proche du ministre de l'intérieur
enrage : "Oublie-t-il que la décision de choisir le candidat de l'UMP en
janvier 2007 a été prise à l'unanimité du bureau politique ?" Interrogé
par la presse, le premier ministre rectifie le tir, en approuvant la date du
"début 2007" pour le choix du candidat de l'UMP. Un ministre
sarkozyste se rassure : "Ça va ! il n'a pas été trop agressif sur le
calendrier."
En attendant, les chiraquiens agitent l'idée d'une
nouvelle candidature de Jacques Chirac, destinée surtout à protéger la fin du
mandat. "La menace est plus importante que l'exécution, mais l'exécution
n'est pas à exclure. Donc à suivre...", a ainsi déclaré M. Baroin sur
Europe 1.
M. de Villepin a rappelé que le président a fixé son
propre calendrier au premier trimestre 2007. La ministre de la défense, Mme
Alliot-Marie, estime, en privé, que M. Chirac aurait intérêt à ne se prononcer
qu'en mars. Mercredi, au conseil des ministres, le président a souligné que la
situation internationale aurait des conséquences sur la politique intérieure.
Béatrice Gurrey
et Christophe Jakubyszyn ]
Le 4 novembre 2010 :
visite de Nicolas Sarkozy, Président de la République.
22 juillet 2015 :
Le ministre de l'Intérieur Bernard Caseneuve vient à Troyes pour signer un
accord concernant l'engagement des pompiers volontaires.
19 mai 2021 :
Emmanuel Macron, Président de la République,
[ Le mercredi 19 mai 2021 fera date à plus d'un
titre dans l'histoire de la crise sanitaire. Elle marque la réouverture des
restaurants et autres bars en terrasse, fermés depuis fin octobre 2020, suite
aux mesures gouvernementales, en lien avec la pandémie de Covid-19. Ce sera
aussi le jour de l'extension du couvre-feu à 21h. C'est cette date qu'a choisi
Emmanuel Macron pour une visite dans l'Aube, le jour du retour à un début de
vie normale.
En politique, tout déplacement présidentiel a une
charge symbolique. Ceux du chef de l'Etat sont scrutés de près. Dans un
département de l'Aube classé à droite, dans une agglomération troyenne menée
par François Baroin (LR), président de l'association des maires de France
(AMF), cette sortie n'a rien d'un coup de fléchette sur la carte de France.
Même si l'Elysée s'en défend et promet un "consensus politique". Il
n'y aurait donc aucun message politique dans ce déplacement.
Il n'empêche qu'il a lieu un mois avant les élections
départementales et régionales des 20 et 27 juin. Le programme précis a été
dévoilé le 18 mai. Il commencera par un "accueil républicain" rapide,
par le maire de Pont-Sainte-Marie, Pascal Landréat (divers centre, proche de
LREM) à 16h30 à l'Hôtel de Ville, dans l'agglomération de Troyes. Une commune
située dans la circonscription de Grégory Besson-Moreau, député LREM.
La préfecture de l'Aube confirme que le Président de
la République se rendra, ce mercredi 19 mai 2021, à Pont-Sainte-Marie dans le
département de l’Aube, pour un déplacement consacré à la réouverture des
activités sportives et au lancement du « Pass Sport ». Il sera accompagné par
M. Jean-Michel Blanquer, ministre de l’éducation nationale, de la jeunesse et
des sports et Mme Roxana Maracineau, ministre déléguée, chargée des sports.
"Le chef de l’Etat échangera avec des
responsables associatifs et animateurs sportifs, qui accompagnent les plus
jeunes vers une pratique régulière du sport. A cette occasion il présentera les
modalités du nouveau dispositif « Pass Sport », destiné à aider les jeunes, et
les personnes en situation de handicap, à pratiquer une activité sportive, en
participant au financement de leur inscription dans un club. Enfin, le
Président de la République assistera aux entrainements des joueurs du FC Pont
Sainte Marie et du Tennis Club Pontois, les deux principaux clubs de la
ville".
Deux horaires sont annoncés : 15h45, arrivée au
quartier Debussy de Pont-Sainte-Marie (très défavorisé). Echanges avec des
jeunes et des animateurs sportifs. 17h : arrivée au stade municipal de
Pont-Sainte-Marie. Rencontre avec des encadrants sportifs et des bénévoles des
clubs de football et de tennis.
La visite officielle débutera par l'atterrissage du cortège présidentiel à l'aérodrome de Barberey Saint-Sulpice vers 15h. Le président de la République sera accompagné de deux ministres, Roxana Maracineanu pour les sports et Jean-Michel Blanquer à l'Education nationale. Ils devraient être accompagnés par deux sportifs de poids et d'envergure nationale. Tony Parker, quadruple champion de basket en NBA et Laure Boulleau, footballeuse internationale, dont la présence reste à confirmer. Laure Manaudou avait été évoquée dans un premier temps de manière officieuse. Le cortège se rendra directement à Pont-Sainte-Marie.
Sur place à l'Hôtel de ville, pour "l'accueil républicain", Grégory Besson-Moreau, député LREM sera présent, François Baroin, maire de Troyes, et des élus locaux sont conviés. Le cortège officiel se rendra ensuite au stade de Pont-Sainte-Marie, à proximité. Où des enfants accompagnés de leurs parents les attendront. Le président du comité olympique et sportif local est également convié. Une buvette sera installée sur place pour marquer la journée de réouverture des terrasses. Emmanuel Macron restera sur place jusqu’à 18h15, décollage vers Paris à 18h30. Il n'a pas prévu de passer à Troyes.
Une "étape majeure de la réouverture pour l’art
de vivre à la française", selon l'Elysée. "Pour des millions de
français les mercredis après-midi renvoient à ces images de rencontres sportive
set autres ; elles jouent un rôle majeur pour nos concitoyens. Des
milliers d’enfants attendent ce jour avec impatience. Le président assistera à
une animation de basket. Il se rendra à un entraînement de foot".
"Pass sport" : une allocation de 50 euros
par enfants
Cette visite souhaite "illustrer l’attention et
le considération à ce secteur affecté par la crise sanitaire". Des
soutiens qui représentent plus de 3,5 milliards d’euros pour l’écosystème
sportif. des aides qui ne vont pas s’interrompre. Mais certains clubs
s’inquiètent, par exemple pour le retour des bénévoles. Le président a donc
souhaité envoyer un message à leur attention. Et marquer l'mportance du sport
dans la société. Il veut aussi dire que la "pratique sportive est majeur
dans la société".
Les inquiétudes des clubs sont également de savoir
s’ils vont retrouver leurs adhérents. Face aux écrans et aux dépenses qui
s'allongent, "c’est donc un enjeu décisif". Il veut agir vite avec le
pass sport. Une mesure financière incitative, pour inviter les gens à
s’inscrire dans un club sportif. "Une enveloppe importante : de 50 euros
par enfants âgé de 6 à 18 ans révolus pour s’inscrire. Cette aide, proche du
pass culture sera cumulable avec d’autres aides locales. Elle concerne un
public large, distribuée à ceux qui perçoivent l’allocation rentrée scolaire.
Les familles recevront un courrier pour les informer".
Ce pass devrait toucher 5,4 millions d'enfants en
France. Pensé comme un "dispositif social", il pourra être utilisé
dans différents clubs agréés, mais pas dans un magasin ou une salle de sport
commerciale. "Une révolution dans le sport français, elle pourra être
renouvelée en 2022, avec une grande campagne de communication pour favoriser le
sport", rappelle l'Elysée. L'idée étant d'accompagner la pratique du
sport. D'autres déplacements du Président de la République sont prévus dans les
jours à venir autour du thème de la réouverture, à commencer par ce vendredi 21
mai dans la Nièvre, consacré à la réouverture des lieux culturels et au Pass
culture.
Article de
presse écrit par Matthieu Mercier ]
Présidentielle 2022 :
pourquoi tant de visites de ministres dans l’Aube ?
34 visites ministérielles ont eu lieu dans l’Aube au
cours du quinquennat. Un déploiement de membres du gouvernement record dans
notre département pour un mandat présidentiel qui s’explique par plusieurs
raisons…
22 novembre 2024,
Gil Avérous, ministre des Sports, de la Jeunesse et de la Vie associative,
s’est rendu à Troyes. À cette occasion, il a visité le centre de formation de
l’Estac. Il a notamment échangé avec Yanis, Nayal, Maxence et Riampitia, quatre
jeunes du centre scolarisés au collège Marie Curie de Troyes, et Denis Jourdain-Auvray,
le principal, sur les actions mises en place par le club sur la féminisation
dans les clubs et la lutte contre les discriminations.
Le 28 novembre 2024 la
ministre de la Culture, Rachida Dati, était à Nogent-sur-Seine pour parler Pass
Culture et signer la convention Caravelle au musée Camille Claudel aux côtés du
recteur Vincent Stanek, de Sébastien Cavalier, président de la SAS Pass
Culture, de Raphaëlle Lanthiez, présidente de la communauté de communes du
Nogentais, de Philippe Pichery, président du conseil départemental, de Martine
Lizola, conseillère régionale et de Fabrice Drouhot, directeur adjointe de la
DRAAF Grand Est.
Dispositif imaginé par la Direction régionale des
affaires culturelles (DRAC) Grand Est, la convention Caravelle (déjà signée en
Haute-Marne) garantit l’accès de tous les jeunes à une éducation artistique et
culturelle de qualité. Elle vient compléter le dispositif du Pass Culture en
permettant aux jeunes ruraux d'accéder également à la culture, la prise en
charge des frais de transport étant assurée par la région ou par le
département. Elle offre ainsi aux élèves la possibilité de se constituer une
culture personnelle riche et cohérente tout au long de leur parcours scolaire.
L'expérimentation de deux années (2024-2026) prévoit
la prise en charge, par le département de la Marne et la région Grand Est, des
frais de transport des collégiens et lycéens aubois dans le cadre d'un
déplacement par classe et par an au sein d'une liste de structures culturelles
départementales.
En fin de journée, la ministre s’est rendue au
théâtre de Nogent-sur-Seine afin d’échanger, autour d’une table ronde, sur le
Pass Culture. Elle a ensuite répondu aux questions des élèves du lycée
professionnel Denis Diderot et du lycée Joliot-Curie, tous deux basés à
Romilly-sur-Seine.
Le 25 avril 2024 :
Brigitte Macron et Sarah El Haïry ministre déléguée chargée de l’Enfance, de la
Jeunesse et des Familles, visitent l’hôpital Simone Veil de Troyes.
Vendredi 4 avril 2025 :
Yaël Braun-Pivet présidente de l’Assemblée
Nationale, était en déplacement dans la
région de Bar-sur-Seine. Elle participe aux permanences parlementaires de la
députée de l’Aube, Valérie Bazin-Malgras. Selon les informations, la présidente
du Palais Bourbon accompagnera l’Auboise dans le cadre de ses permancences
parlementaires à Fralignes, Bar-sur-Seine et Saint-Parres-lès-Vaudes pour aller
à la rencontre des administrés.
Et l’Histoire
continue……
D'azur à la bande d'argent côtoyée
de deux doubles cotices potencées d'or de treize pièces, au chef aussi d'azur
chargé de trois fleurs de lis d'or.
Il s'agit du blason des comtes de
Champagne auquel un chef de « bonne ville » (portant les trois fleurs de lys de
France) a été octroyé.
D'azur à la bande d'argent côtoyée
de quatre cotices d'or, deux à dextre, deux à senestre potencées l'une en
l'autre, le tout surmonté d'un comble d'azur chargé de trois châteaux flanqués
de deux tours crénelées, sommées chacune d'un drapeau, le tout d'or, au
franc-quartier des villes de seconde classe qui est à dextre d'azur à un N
d'or, surmonté d'une étoile rayonnante du même.
Il s'agit des armoiries de Troyes
(ville de seconde classe), concédées par lettres patentes du 2 août 1811.
Il
s'agit des armoiries des bonne ville auquel un chef de gueules (portant trois
abeilles d'or) a été octroyé par lettres patentes du 3 février 1813.
La
ville de Troyes fut la seule ville de France à passer de Seconde classe à Bonne
ville de l'Empire.
Logo
actuel de Troyes : ce logotype est constitué d'un symbole qui apparait sous la
forme de 3 flammes faisant écho aux « oriflammes traditionnelles des grands
marchés et des fêtes médiévales de Troyes » et du lettrage du nom de la ville,
le tout placé au centre d'un fond blanc. Les 3 flammes, composées de bleu et de
jaune, renvoie aux armoiries des comtes de Champagne. Le lettrage, au style
simple et dénué d'un quelconque empattement, se révèle de type « résolument
contemporain ».