Château de Vanlay
Au XVIIe s., il y avait 2 châteaux, correspondant aux 2 seigneuries de Dinteville et de Vaudrey.
Une première motte close de fossés et le closeau
devant la dite motte contenant environs deux arpents est citée dès 1390 au
lieu-dit Vaudrey. Il est très difficile de déterminer le lieu exact parmi les
deux fiefs de Vaudrey.
Un manoir a été construit par Gauthier de
Dinnteville, capitaine de Bar-sur-Seine.
En 1550, le château est cité assis au bois Bureau ou
borbereau. Il consiste en une motte fermée de fossés murailles et pont-levis et
en 1829 sont cités les deux châteaux du marquis de Vanlay.
L'édifice est inscrit au titre des monuments historiques en 1969, date à laquelle Daniel et Colette Petitjean achètent de domaine qui appartient toujours à cette famille.
Propriété privée
Château de Vaux
2015 : Edouard Guyot (fils de la légendaire famille
qui rachète tous les châteaux en ruines), 23 ans, achète une ruine.
2017 : sont organisées de nombreuses fêtes, des
chasses à courre, mariages, concerts… il faut faire entrer de l’argent pour
pouvoir effectuer les réparations
Le Château de Vaux, d'une surface de 2 000 m2, a été
construit à Fouchères, en 1720 par l'architecte Germain Boffrand (1665-1754),
élève de Jules Hardoin-Mansart, qui réalisa notamment le château de Lunéville
et l'hôtel de Soubise à Paris.
Au XIXe siècle, il appartenait à Maupas, le ministre
de Napoléon III, sa dernière occupante fut Madame d'Amécourt, en 1969. Il
était à l'abandon depuis des décennies. Puis c'est un centre pour handicapés qui a
occupé une partie des dépendances jusqu'à l'automne 2014, époque à laquelle il
a été racheté par un tout jeune entrepreneur.
Trois semaines seulement après la signature, le
nouveau propriétaire, Edouard Guyot, ouvre les portes du château au public pour
la première fois le 11 juillet 2015.
A 23 ans, le jeune homme originaire du Loiret, a
découvert Vaux, au hasard d’une visite à un ami. Passionné par l’art du XVIIIe
siècle, il s’est immédiatement épris de ce grand château abandonné, avec un
magnifique parc, intimement lié à la forêt de Chaource. Il a fait un pari fou car le château menace
de tomber en ruines. Edouard Guyot s'est endetté sur 20 ans. Mais rien ne semble
lui faire peur, pas même les travaux qui coûteront au moins 2 millions d'euros.
Il dit en effet suivre ainsi le chemin tracé par ses parents, qui sont des «
sauveurs de châteaux », depuis 1979.
Il faudra 450 000 visiteurs pour financer la
toiture, (en 1995 a été posé un "parapluie" de tôles destiné à le
mettre hors d'eau). Chaque entrée à 6
euros permettra donc de payer la pose d'une ardoise.
Le domaine de Vaux et son château du XVIIIe siècle
constituent, selon l’opinion du conservateur des Bâtiments de France de la
région Champagne-Ardenne, « l’un des ensembles les plus remarquables du
département de l’Aube ». Le domaine, a une superficie d’environ 315 ha dont 284
ha sont d’un seul tenant sans aucun chemin public le parcourant.
Au centre de cet ensemble, derrière de belles
grilles en fer forgé, le château et ses dépendances, sont disposés autour d’une
vaste cour d’honneur. Au fond, le château en pierre blanche, a ses façades
parées de riches détails architecturaux. Les communs sont placés de part et d’autre
du château. L’aile ouest des communs abritait anciennement les voitures et des
logements de service. Les communs situés à l'est, s’ouvrent sur une vaste cour
bordée d’un très long bâtiment donnant sur un jardin potager clos de murs, d’un
pigeonnier, et d’un pavillon carré. L’ensemble de ces communs a fait l’objet
d’une restauration complète, ainsi que deux vastes granges. Elles offrent
chacune une impressionnante charpente en carène de bateau renversée. À l’angle
nord-ouest se situe le chenil. Au sud, une vaste prairie monte vers les bois,
avec une belle perspective depuis le château.
L’ensemble de cette composition correspond à ce qui
existait au XVIIIe siècle.
Le Château, de pierre de taille blanche, comprend un
étage sur rez-de-chaussée et soubassement, surmonté de combles à la Mansart,
avec en symétrie des lucarnes cintrées et des « œils-de-bœuf ». Les façades se
composent d’un avant-corps central et de deux avant-corps latéraux qui forment
saillie sur le corps du logis central. Côté cour d’honneur, l’avant-corps
central se compose de trois pans dont deux sont cintrés. Il est surmonté d’une
balustrade de pierre à décor d’anneaux entrelacés qui prolonge de part et
d’autre le fronton triangulaire central, orné des armoiries de Maupas et de son
épouse. Elles sont couronnées et encadrées d’une draperie en forme de
baldaquin, et accotées de deux chevaux à mi-corps sculptés en haut-relief. Aux
angles de la balustrade, contre le corps de logis, deux bas-reliefs, en mauvais
état, représentent des trophées de chasse. Au rez-de-chaussée, au-dessus de la
porte centrale, un masque acrotère représentant une tête d’homme barbu coiffée
de la dépouille d’un lion. Ce doit être la tête d'Héraclès, portant la
dépouille du Lion de Némée. Elle est encadrée par deux têtes de femme aux
cheveux bouclés couronnées d’une étoile, pour la fenêtre de gauche, d’un
croissant de lune pour celle de droite.
Côté parc, l’avant-corps central, rectiligne est
précédé d’un escalier qui passe devant les soupiraux. Les clefs des trois
arcades en plein-cintre du rez-de-chaussée sont ornées d’une tête d’homme au
centre, et de tête de femme sur les côtés. Cet avant-corps est surmonté d’une
balustrade de pierre, flanquée de deux vases décorés de têtes de bélier. A
l’intérieur, boiseries, cheminées de marbre surmonté de trumeaux, parquets
Versailles, tomettes.
La totalité de la toiture en ardoise, dont rien ne
subsiste aujourd’hui, a été remplacée par une couverture temporaire en zinc.
Intérieurement, le château est dans un état de délabrement proche de la ruine
(plafonds effondrés, parquets arrachés).
L’entrée du château, côté cour d’honneur, se fait
par une impressionnante porte à deux vantaux et imposte de bois, richement
sculptée. On y accède par un imposant escalier. Le rez-de-chaussée s’ouvre par
un vestibule donnant sur un grand salon. Il se compose principalement de
différents salons d’apparat et de diverses pièces. À gauche du vestibule, un
bel escalier accède aux différents étages. Il est construit en pierre jusqu’au
premier étage, puis en stuc,
Le premier étage, se compose de plusieurs chambres
et d’une salle de billard qui était à l’usage de chapelle du château.
Au second étage, mansardé, diverses petites chambres
qui servaient à l’usage des domestiques
Les caves, en partie voutées, occupent toute la
surface du château.
Les communs s’ouvrent de façon symétrique, à la fois
sur la cour d’honneur et la cour de ferme. Ils comportent sur leurs deux
façades la même alternance de portes et de fenêtres à encadrement de brique. Ce
bâtiment comporte deux niveaux. Le rez-de-chaussée, d’une surface d’environ 730
m², comprend : une entrée donnant sur un escalier à balustre en bois, un local
technique, suppresseur, une grande salle de restauration, trois pièces à usage
de cuisine équipée et de salle de préparation pour la restauration collective,
une salle de loisir, et un petit bureau, trois salles d’activité, quatre
bureaux dont l'un n'est accessible que par l’extérieur depuis la basse-cour. A
l’étage : ce niveau, d’une surface d’environ 370m², est partiel, et n’occupe
que le sud du bâtiment, au-dessus des communs proprement dits. Il est traversé
d’un long dégagement central, accessible par les trois escaliers, qui dessert
de part et d’autre : 14 chambres, chacune avec fenêtres ou portes fenêtres, une
lingerie, des sanitaires comportant 7 lavabos et 2 toilettes, une vaste salle
de bain comprenant 3 coins douche et 3 coins baignoire. Cuisine
professionnelle, salles de bains et salle d’eau collectives.
L’ancien jardin potager situé à l’est, borde la
quasi-totalité de la longère. Il est entièrement clos de hauts murs anciens
avec une grille.
A proximité du château et des communs s’élève un
magnifique pigeonnier en forme de tour ronde coiffée d’une toiture en poivrière
en petite tuile.
Le domaine fait l’objet d’une protection au titre
des Monuments Historiques. Les façades et toitures du château ainsi que
l'escalier avec sa rampe en fer forgé et les grilles d'entrée font l’objet d’un
classement par arrêté du 25 janvier 1980. Les façades et toitures des communs y
compris le pigeonnier ainsi que l'allée d'accès au château font quant à elle
l’objet d’une inscription.
Aujourd’hui, le Gîte du château est composé de 5
chambres doubles, 1 dortoir de 5 lits, 3 salles de bains, 4 WC, 1 cuisine toute
équipée 1 grande pièce à vivre et 1 espace salon-télé avec cheminée en pierre.
Parking et jardin privés.
Le Gîte de la ferme (160 m2) est composé de 2
chambres doubles, 1 petit dortoir de 4 lits, 2 salles de bains, 3 WC, 1 cuisine
toute équipée, 1 hall d'entrée et 1 pièce à vivre : espace repas et salon-télé.
Parking et jardin privés.
Une salle de jeu et une grande terrasse clôturent ce
grand espace mis à disposition le temps d'une nuit, d'un week-end ou d'un plus
long séjour.
Le Commun Est accueille toutes sortes de réceptions
grâce à une salle de 110 m², l'Orangerie. Elle est caractérisée par son plafond
à la française, ses tomettes en terre cuite et ses larges ouvertures.
Les cocktails et cérémonies de plein air
s'effectuent dans la cour d'honneur du château ou dans la Grange monumentale.
Capacité de la salle : 120 personnes en diner assis, 180 personnes en soirée.
Capacité de la cour : 400 personnes en cocktail, 300
personnes assises, 350 m² en herbe.
Le vendredi 10 juillet 2015, l’avant-première de la découverte de Vaux a été réservée aux habitants et aux élus de Fouchères avec leur maire Daniel Poiteaux, et la présence de Bernard de la Hamayde conseiller départemental et maire de Saint-Parres-les-Vaudes qui a dit à cette occasion : « La belle endormie a trouvé son prince charmant ». Le Comité départemental du tourisme s’investit dans son rôle de promoteur d’initiatives porteuses. Pour attirer des visiteurs et rendre la visite ludique, Edouard a imaginé un jeu de piste historique. Les indices sont dissimulés dans les dépendances. Il s'agit de reconstituer le coup d'état de 1851, qui donna un empereur à la France. Le champagne Chassenay d’Arce est partenaire de ces animations et a mis à disposition du matériel pour animer les communs, dont une très rare bascule pour bovins.
Mardi 12 avril 2016, au Trianon à Paris, Edouard
reçoit le second prix Moovjee (Mouvement pour les jeunes étudiants et
entrepreneurs). Ce concours avait enregistré plus de 1.000 demandes de dossier
de candidature, 270 ont été validés : 100 dans la catégorie « entrepreneurs »
et 170 dans la catégorie « porteurs de projet ». Le jury a fait son choix parmi
15 projets finalistes, et le prix « Coup de cœur du jury », catégorie «
entrepreneur » est donné à Edouard Guyot.
Paris-Match
du 20 au 27 avril consacre 6 pages et de magnifiques photos, à la famille
Guyot, leurs châteaux et bien entendu en priorité à Edouard et au château de
Vaux.
2018, ouverture de la visite de l'appartement du
préfet Charlemagne Emile de Maupas, né à Bar-sur-Aube (1818-1888), un des
organisateur des forces de police et militaires parisiennes, lors du coup
d'Etat de décembre 1851, pour le compte de Louis Napoléon Bonaparte, futur
Napoléon III.
11 juin 2019
le Château de Vaux est retenu par la mission Bern ! Il fait partie des
121 projets retenus dans toute la France, pour la 2ème édition du loto du patrimoine.
En février 2020, commence la première tranche lourde
de restauration.
L'édifice se visite, j'y ai acheté quelques ardoises pour la réfection de la toiture !
Situé sur les terres de la commune de Fouchères, il est utile d'avoir un GPS
Route de Vougrey
10260 Fouchères
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