La
rose
La
rose n’était plus au rosier,
Qui
a volé la jolie rose ?
Oserais-je
veux dire ? Je n’ose…
C’est
peut-être le jardinier…
La rose n’est plus au rosier
Soudain,
tout le jardin s’attriste
Qui
l’a volée ? C’est le fleuriste ?
Mais
qui saura nous le prouver ?
La
rose n’est plus au rosier
Est-ce
le vent qui l’a brisée ?
Est-ce
la pluie qui la froissée ?
Auprès
de qui nous renseigner ?
Soudain,
j’ai peur de vous peiner !
Je
vois votre lèvre morose…
C’est
moi, qui ai volé la rose,
Et
je vais tout vous avouer.
Un
amour venait de passer
Dans
le jardin, à la nuit close
Alors,
j’ai dérobé la rose
L’ai
prié de vous la donner… !
A
présent, à vous de chercher
Ce
qu’il a fait de cette rose.
Voix
c’est ce que je vous propose :
Chercher
bien sous votre oreiller… !
Face à la rose…
Dédié à Annie
Faure
Artiste peintre
Un
jour d’une exposition
Surgit
en moi la Passion
Je
n’ai plus de voile
Grâce
à une toile.
Parfum
subtil de tendresse
Tu
te poses comme une caresse
Tu
m’enveloppes de chaleur
Soudain
mon cœur ressent le bonheur.
Jamais
je ne te possèderai
Mais
toujours je te garderai
Au
plus profond de mon cœur
Dans
la joie et le bonheur !
Mon
Dieu que le sentiment est fort
Aujourd’hui
je ne suis plus morose
Grâce
à vous, Annie Faure
Grâce
à toi, « Face à la Rose » !
Ce tableau est une composition mystique, la rose représentant le « Moi » intérieur. Annie Faure propose, au travers de ses œuvres de voyager dans le monde intérieur de chacun de nous, réel ou irréel, nous entraine dans un tourbillon reposant sur le talent d’une composition alimentée par l’imaginaire En plus de l’expression de ses personnages, elle exprime leur vérité intime par une émotion sur leur visage. Compositions originales, vivantes et sincères Nombreux prix et médailles dans les salons. Expositions et galeries. Annie Faure, le peintre du monde intérieur
Annie est décédée jeudi 29 septembre 2022, à l’âge de 82 ans.
Il
est des matins clairs ou la vie paraît belle
Où
les pauvres quartiers semblent quartiers bourgeois
Où
l’on voudrait flâner en méprisant les lois
Avoir
l’esprit coquin et la pensée rebelle.
On
voudrait visiter l’église magnifique
Dérober
un bouquet d’arums fiers et candides
Embrasser
l’horizon et les belles languides
En
recherche d’amour contre le vieux portique.
On
voudrait dans ses bras prendre l’enfant archange
Qui
chante sans savoir ni pour qui, ni pour quoi
Etre
l’ami, soudain de l’éphèbe narquois
Né
des doigts merveilleux du divin Michel-Ange…
On
voudrait admirez du Vatican, le luxe
Prier
au Colisée, errer sur le Forum
Se
pénétrer de tout, de l’Éternelle Rome
Au
capitole, enfin, voir Castor et Pollux.
Et
l’air des Monts Albins qui me tourne la tête
Et
les lauriers en fleurs, et les fontaines vives
Et
les belles Romaines aux démarches lascives
Font
de mon court séjour une éternelle fête…
Mais
le grand souvenir resté en ma mémoire
C’est
celui d’une croix sur la coupole blanche
Dressée
dans le ciel clair où le soleil se penche
Dominant
Rome en signe d’éternelle gloire…
Venise
J’ai
beaucoup voyagé, humant le vent, la brise
J’ai
vu Rome et Madrid et la Yougoslavie
J’ai
profité de tout, et bien vécu ma vie
Mais,
je ne connais pas, mais pas du tout Venise…
J’ai
vu le Canada, survolé la banquise
Athènes
m’est connue, tout comme Herculanum
J’ai
connu des amours et les joies de chaque homme
Mais
je ne connais rien, rien du tout de Venise…
J’ai
visité partout, église après église
Et
le Vatican d’or, et de simples chapelles
J’ai
aimé de grand cœur et trompé mille belles
Mais
je ne connais rien, rien du tout de Venise…
J’ai
eu le grand bonheur de visiter Assise
Et
Florence, aux palais, aux musées enchanteurs
Rien
qu’à m’en souvenir je sens monter des pleurs,
Allons,
c’est décidé, il me faut voir Venise !
Mais,
tiens, tu étais là ? Ah ! la bonne surprise…
Je
m’ennuyais sans toi, je faisais des projets
Je
rêvais de partir, j’écrivais des sonnets
Viendrais-tu
avec moi ? Viendrais-tu à Venise ?
Mais
voilà que soudain, ta réponse me grise
Reste
avec moi ce soir, demain, il fera jour…
Seuls,
tous les deux, ici, ce serait bon l’amour,
Fais-moi
un grand plaisir…, dis…, défais la valise… !
Je
crois bien que jamais, je ne verrai Venise !
Solitude
Que
c’est triste tes volets clos
Et
si ton souvenir me hante
Plus
rien de la vie ne m’enchante
Voilà
que me fuit le repos…
C’est si triste tes volets clos… !
Que
c’est triste la rue déserte
Sachant
ne pas t’y rencontrer
Plus
rien à dire, ni montrer…
Mon
cœur qui bat en pure perte…
C’est si triste la rue
déserte… !
Que
c’est triste tout seul, la vie
Où
j’erre sans but, sans raison
Et
mes souvenirs à foison
Qui
m’entraînent vers la folie !
C’est si triste tout seul, la
vie… !
Que
c’est triste ma nuit profonde
Lorsque
ma main tâte le vide
Tout
devient noir et insipide
Et
je me sens tout seul au monde…
C’est si triste ma nuit
profonde… !
Que
c’est triste de devoir vivre
Loin
de toi dans ce monde fade
Alors
soudain, je bois, rasade sur rasade
Et,
pour oublier, je m’enivre…
C’est si triste de devoir
vivre !
Hommage à René Chamoin, le poète et ami,
l’homme simple, l’homme droit,
comme devrait
être tout homme qui se dit « poète » c’est-à-dire sans prétention.
Vous
avez à présent, près de François d’Assise
Tous
là-haut dans le Ciel, j’en suis sûr, votre place
Vous
savez désormais ce qu’est l’ « état de grâce »
Puisque
vous abordez à la Terre Promise…
Vous
avez tant chanté les oiseaux et les fleurs
Vous
avez tant parlé de l’Amour qui rassemble
Qu’il
est se juste à présent, ou du moins, il me semble,
Que
soit finie pour vous l’époque des malheurs !
Quand
j’entends à présent, le champ de deux mésanges
Je
songe à vos beaux vers où vous les décriviez.
Vous
avez maintenant ce que vous désirez
Puisque
vous écoutez le divin chant des Anges !
Quand
reviendra, bientôt le printemps salutaire
Parcourant
les vallons prometteurs d’espérance
Je
penserai à vous, car, dans mon existence
Vous
êtes un jalon, poète sans mystère.
Et
puis, depuis là-se haut, intercédez sans fin
Auprès
du Créateur pour vos amis poètes,
Qu’ils
gardent le cœur à chaud. Qu’ils les gardent froide tête
Et,
que l’inspiration soit là, chaque matin…
Discordances
Avril
est au pré avec l’insolence
D’un
petit vent vert venu par surprise…
Par
cent blanches bouches disant la cerise
L’arbre
offre les fleurs de son opulence… !
Que
fais-tu mon cœur gardant le silence… ?
Le
temps est venu de l’Août torride
L’été
tout entier est dans les épis
D’un
soleil immense le ciel est épris
Le
ruisseau, sans vent, a perdu ses rides… !
Que
fais-tu mon cœur qui reste impavide… ?
Et
voilà sournoise la fraicheur des soirs
La
colchique au champ est mélancolique
Mais
l’aube est perlée de brume aurifique
Le
soleil couchant est un ostensoir… !
Que
fais-tu mon cœur tout seul dans le noir… ?
O
le pas qui sonne sur un sol de gel
O
la nudité des jours nivéens
Sous
des ciels de suie ou plus rien n’est rien
Où
se perd le cri, où se perd l’appel…
O
mon cœur frileux qui a clos ses ailes !...
Et
puis tout à coup sans savoir comment
Mû
par un élan que je ne sais dire
J’ouvre
la fenêtre et un peu tremblant
Au
premier passant j’offre un franc sourire !...
Que
fais-tu mon cœur en faisant semblant … ?
Comme Buonarroti…
Comme
Buonarroti, pour notre joie humaine,
Dans
le marbre sculpta laborieusement
Le
sévère Moïse et la jeune Pièta,
J’ai
sculpté mon poème au long des jours, Madame.
Comme
les compagnons, pierre à pierre, ont dressé,
Dans
le ciel de chez nous, leurs blanches cathédrales,
Par
mon travail, avec patience, j’ai construit
Ce
poème, pour mon plaisir et pour le vôtre.
Comme
l’aube, l’oiseau enivré de soleil,
En
son naïf élan, chante la joie de vivre,
Comme
le vent qui pleure, en automne, le soir,
Je
veux chanter mes joies, mes peines et mes rêves.
Car
je ne suis pour vous, Madame, qu’un poète,
Un
troubadour qui va, par le monde, en chantant.
La poésie d’un vieux
Pas encore celle d’adieu
Ce
mois de février a inspiré « Voltaire »
Qui
a fêté encore un bel anniversaire
Il
ne s’agit pas, c’est sûr, de ce grand écrivain
Car
vouloir l’imiter, ce serait être vain
Oui,
chers amis poètes, en ce vendredi treize
J’ai
vieilli d’une année et les dernières pèsent.
Quelquefois,
je me dis : Que fais-je encore ici ?
Et
puis réagissant je chasse ce souci :
Cessons
donc de gémir, rien ne sert de se plaindre,
N’est-ce
point le sort de tous, à qui bon le dépeindre
Bien
d’autres avant moi ont quitté cette terre
Qu’on
a souvent nommé « La terre de misère ».
Tâchons
donc d’être gais, d’accepter notre sort
Avec
sérénité jusqu’au jour de la mort
Peut-être
les disparus pensent-ils que je tarde
A
venir les rejoindre vaincu par la « camarde »
Pourquoi
me presserais-je, ainsi parla «Voltaire » (et non Zarathoustra)
On
est bien mieux dessus que dessous cette terre.
Je
vous donne donc amis, un joyeux rendez-vous
L’an
prochain, à mêm’date je vous reverrai tous
Aussi
n’oubliez pas le treize février de cette ère
Nous
jouirons encore d’un bon anniversaire.
Par Voltaire Guidez
mon
cher professeur de Lettres Classiques aujourd’hui décédé.
Pensées
affectueuses
Désespérance
Qu’avez-vous
fait, humains, de nos rêves d’enfance
De
ces rêves si beaux, jouets de l’innocence
Détruits
en un seul jour par un drame cruel
Où
s’affrontèrent les peuples dans un sanglant duel.
Leur
réconciliation, hélas, ne fut qu’un autre rêve
Ils
se lassèrent vite de cette courte trêve
Le
réveil fut brutal, qui mit fin au mirage
Car
de nouveau les peuples dans une folle rage
Transformant
l’univers en un champ de carnage
S’entretuèrent
encore ainsi que des sauvages.
Ces
misérables hommes de sang toujours avides
Tenant
pour glorieux leurs instincts impavides
Oubliant
les souffrances d’endurèrent leurs père
Sombrèrent
derechef dans une affreuse guerre
Il
était pourtant beau le slogan « Der des Der »
Un
songe fugitif au réveil trop amer.
Et
aujourd’hui encore, dans d’autres coins du monde
Des
peuples s’entr’égorgent dans des luttes immondes
Massacrant
par milliers des êtres innocents
Sans
pitié pour leur âge ; vieillards, femmes et enfants
Tous
ces dieux, que partout on invoque, mettront-ils donc un jour
La
raison dans les têtes et dans les cœurs l’amour
Mais
il n’est point sensé hélas de l’espérer
Les
hommes peuvent se suivre, mais non s’améliorer
Au
moment où j’écris, partout l’orage gronde
Pour
annoncer sans doute la fin de notre monde
Et
chaque jour qui point fait naître des alarmes
On
ne fait qu’inventer de plus terribles armes
Cet
asile d’aliénés qu’on appelle la terre
Prépare
sans arrête une nouvelle guerre
Mais
à quoi bon gémir ? N’est-ce point notre destin
De
fournir aux enfants ces sanguinaires festins ?
Moralité : Et les hommes poussent leur impudence jusqu’à dire : Dieu a fait l’homme à son image.
On devrait plutôt dire : l’homme a la prétention d’être à
l’image de Dieu (nuance).
Aux rescapés de la mort de
Buchenwald, d’Auschwitz…
J’ai
vu votre retour de ces camps de la mort.
Vos
costumes rayés traduisant votre sort,
N’étaient
que le symbole de cette Résistance
Qui
sauva notre honneur à travers nos souffrances.
Vous
n’aviez pas d’emblèmes, pas de décorations ;
Vos
actes de courage, symboles d’abnégation
Pas
toujours reconnus, mais toujours mérités,
Vous
suivront dans la tombe et pour l’éternité.
Héros
les plus humbles, héros des nuits obscures,
Héros
les plus modestes, des honneurs n’ayant cure,
Héros
qui firent fi de vaniteuse gloire,
Vous
fûtes artisans d’une chère victoire.
Puissent
ces quelques rimes être consolations
D’un
trop rapide oubli suivi de déceptions.
C’est
le vœu bien sincère que je forme ici même,
En
rédigeant ces lignes, ce modeste poème.
Par ma Grand-Mère
Yvonne Lucie L, marquise de Beauchamp
L’amour
Le
mot est appliqué improprement
A
deux autres était d’âme, deux autre sentiments
Le
premier naïf dans l’adolescence
Et
n’est rien d’autre donc que l’éveil de nos sens
Puis
plus tard celui-ci à un autre fait place
Qui
peut être lui aussi un sentiment fugace
Lorsqu’au
lieu d’être « amour » il n’est que passion
Qui
risque de s’éteindre à la moindre occasion.
Puis
arrive le troisième, objet de mon poème
Qui
n’est pas, celui-ci, un « enfant de Bohème »
Il
diffère entièrement des deux premiers cités
Et
ne peut qu’apporter joie et félicité
Vous
avez deviné, ou du moins je l’espère,
C’est
celui dispensé par le bon vieux grand-père
Amour
qui vient d’un cœur qui bat ses derniers coups
Supérieur
aux deux autres dont il diffère beaucoup
C’est
pourquoi ici même à vous tous je souhaite
Et
en particulier à mes amis poètes
De
connaitre les joies du véritable « AMOUR »
Celles
qu’on apprécie à la fin de nos jours.
Souvenir…
La
rime n’étant plus qu’un souvenir
Il
me faut tracer quelques mots incohérents
Pour
pouvoir espérer te faire ressentir
Que
le monde ne nous appartient ; souffrant !
Fables
des grands auteurs, modestes œillets
Moi
je reste seul, seul avec tout mon regret ;
Regret
de toujours, j’ai voulu l’amour,
Mais
l’Amour ne survécut à toujours !
Seul,
une tasse de café chaud,
Seul,
avec ma plume, l’espoir a disparu
L’espoir
me laisse seul avec mes larmes ;
Seul
devant une tasse de café chaud,
Je
te revois toi l’Amour déchu
Toi
l’Amour qui fit le drame !
Depuis,
La
rime n’étant plus qu’un souvenir,
Je
reste là tel un chien battu,
Tel
un lépreux qui contaminerait le souvenir,
Un
lépreux que l’amour a battu !
Un certain jeudi…
Ils
allaient le jeudi, courant dans les champs,
Le
sourire aux lèvres et les cheveux au vent !
Elle
était divine, sa bouche était gracieuse ;
Lui
était charmant, moi j’étais là, ébloui.
D’une
bruyère elle fit un bouquet,
D’un
sourire un soleil…
Lui,
tendit les bras offrant son corps aux dessins d’Apollon !
Ils
partirent heureux et gais
Je
restais seul, muet
Et
me mis à rêver
Que
pareille chose pouvait m’arriver !
Ils
allaient le jeudi
Courant
dans les champs ;
Quand
aurai-je mon jeudi ?
Aux
côtés d’un prince charmant !
Passé, présent, futur… Tout n’est
qu’un tout
Il
me souvient des grandes dames de la cour
Qui
aimaient à plaire, parées des plus beaux atours ;
Elles
allaient de salon en salon, tout le jour,
La
nuit, comme aujourd’hui elles faisaient l’amour !
Nobles
courtisanes, le front haut, le teint clair
Vous
alliez goûter le chocolat de Mme de Sévigné,
On
parlait de Mme de… on parlait de nouveautés ;
Oui
vous aimiez les délices du chocolat et… ceux de la chair !
Le
cristal de Versailles vous éblouissait,
Votre
gloire était le lit du Roi Soleil,
Les
jeux interdits étaient communs, tous baisaient,
Oui
il en était ainsi, quelle merveille !
Quel
bel exemple de la vie, chères courtisanes
A
jamais était bannie la pauvre paysanne
Qui
était plus Noble que Noble, quel massacre ;
Jamais
je ne donnerai ma vie pour un sacre !
Pourtant
nous vivons tous ensemble, Roi Soleil,
Néfertiti,
Incas, tout cela est pareil ;
Un
jour peut-être, si j’en suis capable
J’irai
vous voir ; mais ne vous rendrai coupable !
Tout
n’est que question de temps
Mais
le temps n’existe pas !
Passé,
Présent, Futur…
Tout
n’est qu’un Tout…
C’est parce que j’ai rêvé…
C’est parce que
j’ai rêvé
que je ne suis pas
désespéré
Réfugié
en ces lointains voyages
à ces bleus de la nuit
de pays enchantés,
à ces grèves perdues
des immenses océans
à ces arbres
touffus
que baigne le torrent
à ces neiges éternelles
qui guident les
errants,
Je rêve…
Si j’étais parti
au-devant de
la vie
Je me serais trahi…
Il me suffit de garder
de l’enfance
de mon adolescence
les premiers éblouissements
rien ne peut être
comme avant !
Cette manne qui
tombait du ciel
l’été
comme papillons.
Au lever du soleil
les pics inviolés
des Pyrénées.
Et la tombée du
jour
sur l’horizon
au disque d’or.
Demain peut-être
encore…
Mon cœur
Mon
cœur est un royaume où l’amour règne en maître
Il
accueille en son sein les vagabonds du monde
Qui
sèment le bonheur sur sa terre féconde
Et
qui chantent la joie d’aimer et d’être.
Mon
cœur est un chemin qui s’éloigne au couchant
Vers
les iles incertaines de la paix, de l’amour,
Du
bonheur d’être deux ; et quand revient le jour,
Qui
revient vers tes yeux qui pleurent tout doucement.
Mon
cœur est un sourire qui frémit à ta voix ;
C’est
un nuage rose à l’ombre du soleil.
Mon
cœur a le sourire d’un enfant au réveil
Pour
prouver qu’il est mien, mais qu’il est tout à toi.
Marine
Par-dessus
Saint jean et son boulanger, on découvrait des mouettes planantes et
crieuses ;
Place
Saint Remy le merlu et la rigadelle se négociaient bon vent ;
Vers
la Cité, le long des quais des Comtes, des chalutiers distribuaient leurs
caisses argentées et frétillantes en même temps qu’une odeur de machine presque
naturelle ;
Saint
Pierre et Saint Paul hérissaient une flèche de pierre grise droit dans le
ciel ;
A
la Préfecture les taches jaunes qu’on apercevait sur les haies s’appelaient des
ajoncs ;
L’esplanade
Foch avait fait place à une croisette et on rêvait de cliquetis d’écoutes sur
les grands mâts et de claquements de voiture…
Un
instant, ma ville, je t’avais prise pour Bretonne
Richesses
J’ai
une belle treille pour les petits oiseaux
Un
banc de pierre brute pour l’heure du repos
J’ai
un coin de fraicheur pour les jours étouffants
J’ai
un coin de soleil pour les jours de printemps
J’ai
aussi du silence ou le chant du pinson
Et
le roucoulement incessant des pigeons
Et
ma vieille maison que mes amis connaissent
Les
accueillant toujours et en toutes saisons
L’été
sur la terrasse et l’hiver aux tisons
Ils sont très nombreux : les sonnets, les rondeaux, les...
Qu'importe je vous livre ces quelques mots pour qu'en cette fin d'année vous puissiez, ne fusse qu'un instant, retrouver votre âme d'enfant et vous évadez loin des tumultes de l'actualité.
Joyeux Fêtes à tous ceux qui liront ces quelques mots, à bientôt pour une nouvelle année 2025 !
Pascalou
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire