Porte Saint-Nicolas, dernier vestige médiéval dans l’Aube (10)
Seul
vestige des premières fortifications, c'est un bâtiment quadrangulaire flanqué
de deux tours rondes, reconstruites au XVIe
siècle. Elle est la seule porte de ville médiévale subsistant aujourd'hui dans
l'Aube (10).
Autrefois,
ce bâtiment servait de salle d'audience de la justice de Paix. En 1838, il sert
de prison et plus tard, d'Hôtel de Ville.
En
avant de la porte, un pont à trois arches est jeté sur les anciens fossés pour
remplacer le pont-levis. Sous le passage se voient encore les rainures de la
herse. Le corps de logis est surmonté d'un toit à quatre pans avec campanile.
La
porte d'entrée est en arc surbaissé. Au-dessus de la porte s'ouvre une grande
fenêtre, auprès de laquelle se trouve une petite niche qui contenait autrefois
une statuette de Saint-Nicolas. Les remparts attenants à la porte ont été
démolis vers 1712.
Les places fortes dans le département de
l’Aube (10)
* Aix-en-Othe
Évacué
par les Anglo-Navarrais, le 12 janvier 1359 (n. st.).
* Arcis-sur-Aube
* Beaufort
Aujourd'hui
Montmorency-Beaufort,
* Bouy
Aujourd'hui
Bouy-sur-Orvin. Maison forte voisine des forteresses navarraises de Trainel et de Veaurenier. Le traité conclu
par Charles V avec le roi de Navarre le
6 mars 1365 stipule l'évacuation de Bouy.
Bragelogne (1358 à 1360).
Le traité de Brétigny stipule l'évacuation de Bragelogne.
* Brienne-le-Château
* Gyé-sur-Seine
Le traité de Brétigny stipule l'évacuation de Gyé-sur-Seine.
* Méry-sur-Seine
* Nogent-sur-Seine
* Plancy
* Pont sur-Seine
* Rosnay
Aujourd'hui
Rosnay-l'Hôpital.
* Thieffrain (la Motte de)
Le traité de Brétigny stipule l'évacuation de la Motte de
Thieffrain. On lit dans Rymer : la Mote de Triefrein.
* Trainel
Racheté à la fin de 1364, ainsi que
Marolles-sur-Seine, par Charles V,
moyennant 20 000 francs levés sur le pays environnant. Mais comme
le traité conclu le 6 mars 1365 avec le
roi de Navarre stipulait l'évacuation de Trainel sans rançon, le roi de France
assigna, le 3 juin suivant, les 20 000
francs destinés à cette rançon à son chambellan Guillaume de Melun.
* Veaurenier
Maison
forte de l'ancienne paroisse de Saint-Gervais aujourd'hui réunie à Trainel. Le
traité du 6 mars 1365 stipule l'évacuation de Veaurenier.
* Villemaur
Le traité de Brétigny, également connu sous le nom de traité de Calais, est conclu le 8 mai 1360, au château de Brétigny, un hameau de la commune de Sours près de Chartres, entre les plénipotentiaires du roi Édouard III d'Angleterre et ceux de Charles, fils du roi Jean II de France.
Le 24 octobre 1360, les rois Jean II et Édouard III, accompagnés de leurs fils aînés, ratifient cet accord à Calais ce qui permet une trêve de neuf ans dans la guerre de Cent Ans.
Le régent de France avait besoin de temps pour réorganiser le pays et mettre fin à l'instabilité qui y régnait. Il envoie donc Bertrand Du Guesclin rassembler les grandes compagnies qui ravagent les campagnes pour combattre Pierre le Cruel en Castille. Cela occupe les Anglais, alliés à Pierre le Cruel, en Espagne et va permettre de nouer une précieuse alliance avec le nouveau roi de Castille Henri de Trastamare. La rançon ne sera que partiellement payée et le traité de Brétigny-Calais ne fut pas durable. Mais il permit une trêve de neuf ans pendant la guerre de Cent Ans.
Le traité de Calais fut rompu par Charles V le 18 novembre 1368.
Ce traité est également nommé : Traité Honteux
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