La production se distingue en « travail riche » pour lequel il utilise les luxueux verres américains et anglais, des verres opalescents ou dichroïques, des verres plaqués et gravés à l’acide, et en « production courante », à destination d’une clientèle plus modeste, dans laquelle il réintroduit la peinture à la grisaille sur des verres de qualité moindre.
Ce vitrail commandé pour la résidence de Paul Luc à
Nancy appartient à la première catégorie. Il était intégré à une cloison
ouverte dans le salon de l’habitation. Une autre verrière sur le thème des
roses ornait les escaliers. Le dessin est une reprise en parti de cartons
utilisés par ailleurs par Gruber. Les nymphéas de la partie basse se retrouvent
ainsi que sur plusieurs autres verrières conservées en collections privées ou
publiques. Les coloquintes de la partie haute en revanche, suivent un dessin
original.
Le choix des sujets et leur traitement naturaliste
appartiennent aux codes de l’Art Nouveau qui se déploie en Europe au tournant
des années 1900 et dont Jacques Gruber est l’un des représentants les plus
originaux.
A voir à la Cité du vitrail de Troyes
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire